Chapitre 1 : Sarah

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(Sarah Beacons)

Je pose mes quatre valises sur le trottoir en attendant mon oncle.
Mais pourquoi j'ai voulu amené toutes mes affaires avec moi ?
Je sors mon téléphone portable au bout de cinq minutes afin d'appeler mon oncle.
Alors que je tombe sur sa messagerie, je vois sa voiture arriver.
Je souris quand il sort du véhicule.
Je me réfugie dans ses bras, trop heureuse de le voir.

«Oncle Tonio !» je m'exclame.

Ce dernier me serre contre lui, un grand sourire aux lèvres.
Je reste dans ses bras pendant quelques secondes puis, Tonio pose ses mains sur mes épaules et demande :

«Alors Miss? Comment ça va ?

-Ça va super ! J'ai trop hâte de visiter New York ! je réponds en sautillant un peu sur place.

-Tu veux visiter New York aujourd'hui ? Mais et ton boulot ?

-Sans compter aujourd'hui, le patron du New York Time m'a laissé trois jours pour que je puisse visiter la ville. J'ai aujourd'hui, demain et les deux autres jours suivants pour visiter.

-C'est un chouette patron que tu as là !»dit finalement Oncle Tonio en posant une main sur ma tête.

Je souris et mon oncle se dirige vers les valises.
Après avoir mis la deuxième valise dans le coffre, il soupire, essuie la sueur qui parle sur son front et me demande :

«Pourquoi tu as pris autant de valises ?

-Je te rappelle que maintenant, New York, c'est chez moi ! Les meubles sont normalement déjà arrivés dans l'appartement. je réponds.

-Viens, je vais t'y emmener.»soupire Tonio.

Il met une valise dans le coffre et la dernière sur la banquette arrière puis monte dans la voiture.
Je regarde par la fenêtre pendant tout le trajet.
Je suis tout excitée, je n'arrive pas à croire que je suis vraiment à New York !

«Qu'est ce qu'il y a de neuf dans la ville ? je demande.

-Rien. Enfin, si, un café a ouvert juste en face de chez toi, veinarde.

-Génial !»

Alors que la voiture passe devant une place, je vois une grande statue de bronze au milieu.
Je demande à mon oncle de se stopper, il s'exécute et je sors de la voiture, impressionnée par la grandeur de la statue.
Elle représente un homme arborant un grand "S" sur la poitrine et une longue cape.
Je me tourne vers Tonio et demande :

«Qui est ce ?

-Il s'appelle Superman. C'est un super-héros.»me répond Tonio.

Je croise les bras et fronce les sourcils.
Je déteste les super-héros.
Ils se croient plus forts que tout le monde, croient qu'ils peuvent sauver des vies alors qu'ils en sont incapables.
Ils pensent être adorés de tous mais une bonne partie du monde les déteste.
Je les déteste plus que tout.

«Il défend New York ? je demande en faisant comme si j'aimais les super-héros.

-Oui et non. Sa ville est Metropolis mais comme elle est juste à côté, on peut le voir patrouiller à New York ou même combattre des super-vilains.

-Il y a d'autres héros à New York ?

-Oh oui. Une grande poignée.

-Ah... Je ne vois pas pourquoi cette poignée n'irait pas dans un autre pays.»

Je tourne le dos à la statue et repars vers la voiture.
Mon oncle me regarde partir puis me rejoins.
Il monte dans la voiture silencieusement et redémarre rapidement.
Le reste du trajet jusqu'à mon nouvel appartement se passe dans le silence.
Tonio sait bien pourquoi je hais les héros, mais il ne dit rien et je préfère qu'il ne dise rien.
Je m'enfonce dans mon siège et regarde le paysage défiler.
Quand on arrive devant mon immeuble, je souris.
L'immeuble est plutôt joli, un peu trop propre à mon goût mais a l'air vraiment chouette.
Je prends deux valises et Tonio les deux autres.
Je mets mes bagages à l'intérieur de l'ascenseur et demande à mon oncle :

New York, Beetle and me [terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant