Chapitre 2 : Jaime

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(Jaime Reyes)

Je regarde le train arriver en gare.
Je prends mon sac et le mets sur mon dos.
Je monte dans le train et m'assois sur le premier siège que je vois.
Je pose mon sac sur le siège à côté et mets ma capuche.
Mes écouteurs sont déjà sur mes oreilles et je lance ma musique préférée "I'd love to change the world".
Je regarde par la fenêtre et m'appuie contre cette dernière.
J'ai besoin de me reposer.
Juste deux minutes.

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«Papá, Mamá ! Vous êtes où ? je demande en posant ma sacoche par terre.

-On est là, Jaime, viens.»répond la voix de mon père.

Aïe. Cette voix, je la connais par cœur. Quand papá a ce ton là, ça veut dire qu'il va m'annoncer quelque chose de pas très cool.
J'arrive dans la cuisine et je vois mes parents assis autour de la table de la cuisine.
Mamá semble très fatiguée et mon père trop sérieux.

«Vous allez bien ? je demande, inquiet.

-Oui. Assis toi Jaime, on doit te parler.»

Je regarde mes parents un court instant puis je m'assois en face d'eux.
Papá se joint les mains et me regarde.
Il dit alors :

«Jaime, tu as désormais dix neuf ans, tu es devenu un adulto. Et tu sais très bien que el escarabajo est dangereux...»

Soudain, mon scarabée se met à bipper et une de ses griffes déchire mon sweat et perfore la table.
Ma mère sursaute et mon père recule sa chaise.

«Scarab, arrête ça! Rentre cette griffe tout de suite ! C'est un ordre !» j'ordonne à mon scarabée.

Ce dernier range alors sa griffe et je regarde mes parents.
Mon père soupire et ma mère le regarde comme s'il va dire une connerie.

«Papá ? Mamá? je demande.

-Jaime, mon chéri, ce que ton père veut te dire depuis tout à l'heure, c'est que nous ne pouvons plus vivre avec ce scarabée. dit ma mère en posant sa main sur la mienne. Il est un danger pour nous, comme tu as pu le voir.

-Attendez... Vous me jetez dehors ? je m'exclame, les yeux grands ouverts.

-Non, Jaime. Nous t'avons payer un petit appartement à New York. Il faudra que tu le payes avec ton propre argent, mais nous ne pouvons plus vivre avec ce scarabée. S'il n'était pas la, nous t'aurons gardé auprès de nous, mais nous avons peur qu'il nous fasse mal ou mal à Milagro...»

Quand j'entends le prénom de ma petite sœur, je me lève et dis :

«Vous fatiguez pas, j'ai compris. J'dégage

Ma mère baisse la tête et Papá croise les bras. Je monte dans ma chambre, prends ma sacoche et commence à mettre mes vêtements dedans.
Je mets aussi quelques livres, mon chargeur de portable, mon portable et mes écouteurs. Je prends un sweat bleu et je glisse mon porte monnaie dedans. J'attrape ma tirelire et je la fourre dans le sac.
Je redescends, en colère, et je croise ma mère qui attend devant la porte.
Elle me tend une clé et dit :

«Hall Street, bâtiment E, quatrième étage, porte 2.»

Je prends la clé sèchement et ma mère dépose un baiser sur mon front.

New York, Beetle and me [terminé] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant