The Eyes Of The Viper

Chapitre 2

Média: Sky.

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Mes paupières s'ouvrirent lentement sous les rayons de soleil. Je me frottai les yeux et me redressai.

J'eus à peine le temps d'émerger de mon sommeil que la porte s'ouvrit en fracas sur ma mère, légèrement affolée:

—  Elle! Tu sais où est ta sœur? Je crois qu'elle n'est jamais rentré hier soir. Elle ne répond pas au téléphone! S'exclama-t'elle.

Mon cœur rata un battement. Quelle garce! Des réveils brusqués comme ça, c'était à bannir !

Je lui avais pourtant donné son couvre feu et ordonné de m'envoyer un messages toutes les deux heures, chose qu'elle n'a pas faite.

Et si il lui était arrivé quelque chose? Mon pouls s'accéléra rien qu'à cette idée. Néanmoins, et même si j'allais l'étriper, je ne pouvais dire à mes parents où la fête se déroulait. Ma sœur et moi étions vraiment proche et nous nous soutenions mutuellement, peu importe la situation.

Ainsi, je pris une mine totalement sereine et déclarai:

—  Elle ne vous l'a pas dit? Elle dort chez Mia, elle m'a envoyé un message hier soir.

—  Et pourquoi donc? Je lui avais interdit d'aller dormir chez elle, je doute ainsi qu'elles aient respectés leur couvre-feu de minuit.

Je me mis à sourire et sortis de mon lit.

—  Claire Whitney a annulé sa fête au dernier moment, mais Sky tenait à passer la soirée avec Mia, alors elles sont partis dormir chez elle.

Ma mère, qui se trouvait dans l'entrebâillement de la porte, me sondai du regard mais finis par déguerpir.

Je soufflai un bon coup. À force de vivre avec cette famille, je devenais, moi aussi, une experte en mensonge.

Je me jetai sur mon téléphone et rentrai le numéro de ma sœur. Évidemment, je tombai sur la messagerie.

Je. Vais. La. Tuer.

Une option s'ouvrait à moi: Mia.

—  Allô?

Je soupirai de joie, soulagée d'entendre la voix de la meilleur amie de ma petite sœur.

—  Allô? Mia! Je t'en pris dis-moi que Sky est avec toi ou au moins qu'il ne lui ait rien arrivé !

Je l'entendis rire à travers le combiné:

—  Ne t'inquiètes pas, rien ne lui ait arrivé, du moins, je crois.

—  Où-est-elle? Demandais-je en coinçant mon téléphone sur mon épaule pour attraper mon sac à main.

—  Hum... Enfaite, elle n'est pas avec moi. Elle est chez quelqu'un.

Quoi? Comment ça chez quelqu'un? Ne pouvait-elle pas aller droit au but au lieu de tourner autour du pot?

—  Abrèges, chez qui elle est bon sang?M'écriais-je en continuant à fouiller dans mon sac.

—  Elle est chez un biker. Ace Winston.