— Maman, quand est-ce qu'Ilyes arrive ?! cria Neven, installé sur le canapé, aux côtés de sa mère.
— Arrête de crier ! hurla-t-elle à son tour en se bouchant les oreilles. Il ne devrait pas tarder.
Le blondinet sourit de toutes ses dents, il allait avoir son frère rien que pour lui – et maman – pendant deux mois.
— T'es amoureux ?
Neven perdit son sourire, dès que la voix cristalline de la brune à côté de lui se fit entendre.
— Qu'est ce que tu racontes ? Amoureux ? N'importe quoi...
Sa mère pouffa, il faisait un piètre menteur.
— T'es quand même mon fils jeune homme, et je te connais un minimum pour savoir que t'es amoureux.
Le bouclé ne rétorqua pas, que devait-il répondre de toute manière ? Elle avait la réponse à sa question.
— Mais tu sais ce qui est encore plus génial ? continua sa maman d'un bonheur inexplicable.
Neven fronça les sourcils et regarda sa maman.
— C'est que j'ai remarqué que mes deux garçons sont amoureux. Et j'ai surtout remarqué qu'ils sont amoureux l'un de l'autre, et aussi que vous n'alliez jamais me le dire.
Elle fusille des yeux son enfant, qui se mit à avoir peur, allait-elle les rejeter, comme leur ancien père ?
Voyant la détresse dans le regard du jeune garçon, la brune s'empressa de dire :
— Mais je n'ai rien contre mon chéri ! Je suis seulement vexée parce que vous ne me l'aurez jamais dit.
— Désolé maman... Mais être en couple avec son frère... C'est pas un truc courant... Mais... T'es sûre que ça ne te gêne pas ?
Elle prit son fil dans ses bras d'un seul coup, le faisant sursauter. Elle lui fit un gros bisous sur la joue, avant de s'exclamer :
— Bien sûr que oui je suis sûre ! Vous n'êtes même pas de vrais frères, puis on s'en fout du nom de famille, non ? De toute façon, c'était prévisible, vous êtes inséparables depuis que vous vivez ici, même à l'école vous ne vous lâchiez pas. Puis, j'aime les gays moi ! Oh, d'ailleurs, je ne t'ai pas dit, mais j'ai rencontré une fille !
Neven pouffa, changer de sujet en moins de deux, c'était son talent caché.
Un énorme poids venait de se retirer des épaules de l'adolescent. Ils n'auront plus besoin de se cacher, et ils pourront se montrer devant maman, Neven était encore plus heureux maintenant.
— Sauf, vous ne dormez pas ensemble ! Je ne veux pas vous entendre la nuit ! C'est comp-
La sonnette coupa la brune dans ses ordres. Le blond avait les joues rouges, il avait compris où elle voulait en venir.
Il se précipita pour ouvrir la porte.
Derrière elle, se tenait le garçon le plus beau de cette planète, un sourire jusqu'aux oreilles collé sur le visage.
Le bouclé s'approcha de lui, et déposa un doux baiser sur ses lèvres.
Le noiraud, qui avait vraiment envie de continuer, se força à le repousser.
— Et maman ? Elle peut nous voir...
Neven sourit encore plus qu'il ne souriait déjà, si cela était possible, puis il secoua frénétiquement la tête.
— Elle est au courant !
— Quoi ? Tu lui as dit ? Elle a réagit comment ? Merde, elle t'aime toujours, hein ? s'inquiéta le noiraud.
— Non ! Elle l'a deviné toute seule, et elle est super heureuse ! Oui, elle nous aime toujours !
Ilyes ne put s'empêcher de sourire, à s'en faire mal à la mâchoire, de poser ses mains sur les joues de son amoureux, et de lui donner le baiser le plus amoureux de toute sa vie.
Ils passèrent la soirée à rire, à s'embrasser et à se câliner devant les yeux de fangirl de leur maman, qui elle, était en mode « BLBLBLBL », ou bien « hdchzvygezudhgiuzedj ».
La brune leur a parlé de cette fille, qu'ils devraient bientôt rencontrer.
Ils s'endormirent dans leurs chambres respectives, sous les ordres de leur mère qui ne voulait pas entendre les gémissement de Neven. Elle avait décrétée, seule, que ce serait Ilyes en top.
Donc Ilyes top = gémissement incessant du cadet.
Les deux garçons avaient virés au rouge écarlate.
à plusieurs reprise je me suis retenue de rire, durant l'écriture de ce chapitre
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FAKE BROTHERS [BxB]
RomanceIls vivent sous le même toit depuis leurs plus jeune âge. Ils appellent les mêmes personnes « maman » et « papa ». Pourtant, ils ne sont pas frères de sang. Mais ils s'aimaient comme des frères, enfin ça... Ils le croyaient, mais quand des sentimen...