FAKE BROTHERS [BxB]

VINGT-TROIS

— Mon chéri ! Viens dire bonjour.

Neven soupira, il ne voulait pas descendre pour dire bonjour à sa mère, et encore moins à Marion. Même si cette-dernière était une fille très gentille, respectable et jolie, il ne l'aimait pas. Elle prenait tout le temps libre de sa maman.

Cela faisait plus d'une semaine qu'il avait eu la discussion où il parlait de ses problème à Ilyes. Et depuis, le noiraud l'appelait tous les matins, tous les soirs, et même les midis quand il pouvait. 

Le bouclé se leva, et alla dans le salon où était installé maman et sa compagne.

Celle-ci se redressa et alla enlacer Neven, ce dernier se crispa, en lâchant un petit « Bonjour », puis il se retira de ses bras pour rejoindre le canapé, loin des amoureuses.

Il était beaucoup moins proche de sa mère qu'avant, il ne voulait même plus la voir tellement qu'elle l'avait « déçue ».

— Tu passes ton bac cette année ?

La voix de Marion le fit sursauter, il e s'attendait pas à ce qu'elle lui pose une question, et encore moins à ce qu'elle lui parle.

— Oui.

Il ne voulait pas lui parler : il ne voulait pas parler tout court.

— Et ça se passe bien ?

— Ouais ça va...

Elle lui sourie gentiment, sans savoir qu'il mentait.

La sonnerie retentit, ce qui empêcha à la blonde de continuer les questions.

La maman de Neven lui fit signe pour qu'il aille ouvrir, c'est donc ce qu'il fit sans broncher.

Il ouvrit la porte, et au même moment un poids se jeta sur lui.

Ilyes.

Il sourit de toutes ses dents en sentant son odeur, il nicha la tête dans son cou et ferma les yeux.

— Tu m'as manqué putain.

Pour seule réponse, le blond déposa un léger baiser sur sa peau nue. Mais il n'eut pas le temps de lui en faire un deuxième, que son aîné de détacha de lui pour l'embrasser sur la bouche.

Le bouclé lui rendit immédiatement son baiser, bougeant ses lèvres contre celles de son amoureux. Leurs langues rentrèrent très vite en contact, les faisant tressaillir à l'unisson. Même après des millier  de baisers échangés, ils avaient toujours les mêmes frissons qu'au premier.

— Neven ! C'est qui-, demanda sa mère, se coupant en voyant leur échange passionné.

Ils se coupèrent directement à l'entente de cette voix.

— Oh , désolée les enfants, je m'en vais !

Elle fait demi-tour en levant les mains en l'air, signe d'innocence.

Ilyes lâcha un rire en plaquant ses lèvres contre le nez de Neven. Ils se regardèrent dans les yeux longtemps avant de finalement rejoindre le salon.