- Federik
Dans ma chambre, je ne sais plus quoi faire, j'attends impatiemment qu'ils rentrent. Moi qui pensait qu'Oskar était mon ami et elle, je lui ai dit avoir des sentiments pour elle, ils m'ont pris pour un con.
Je reste calme dans ma chambre même si à l'intérieur j'ai mal, elle est entrée dans ma vie comme une douce vague d'amour me faisant énormément de bien, je n'ai jamais ressenti cette sensation, créant quelque chose de nouveau en moi, une belle passion, je peux vous l'affirmer je n'ai jamais vécu cela, je pensais avoir rencontré quelqu'un qui m'aimerait comme je l'aime.
Je ne pourrais pas l'oublier parce qu'elle m'a appris à aimer avec le cœur. Perdus dans mes pensées farfelues, je suis sortie brusquement de celle-ci par une porte qui calque durement faisant presque trembler les murs, c'est la chambre d'à côté, je pars en vitesse vers celle-ci l'ouvrant la porte sans demander mon reste, je vois des vêtements éparpiller sur le lit et par terre, une valise posée sur le lit quelques vêtements à l'intérieur.
- Fais pas de bêtise ! Lui suggéra Oskar dos à moi, Bruna sort de sa garde de robe avec quelques paires de chaussures, elle tourne la tête vers nous surement pour parler à Oskar mais ses yeux s'ancrent dans les miens, ils sont remplis de larmes et d'une colère sans nom me percutant de plein fouet.
- Tu t'es bien moqué de moi, la fille du village paumé, peureuse comme amante très bon titre de journaux !
- C'est moi qui me moque de toi, tu es la copine de mon soi-disant meilleur ami et tu pensais que je n'allais rien voir, c'est bien jouer !
Je ne crie pas et ce n'est pas l'envie qui me manque mais je ne veux pas lui montrer que ça me détruit de découvrir cela. C'est à la fois terrifiant et magnifique de ressentir ce sentiment, comment oublier cette belle femme, comment oublier son sourire, comment faire semblant de ne pas l'aimer, comment la laisser partir.
- Quoi ! Crie Oskar se retournant pour me regarder de la tête aux pieds, ils vont très bien ensemble à tout le temps crier.
- Ne fait pas semblant votre amitié est fausse mais bravo vous vous êtes bien foutu de moi.
Malgré le fait que je fasse tout pour garder mon calme, une envie de tout saccagé fait trembler mes mains. Elle ne dit rien incitant son ami, son amant à se taire et quelques minutes plus tard Oskar prend sa valise en main hochant la tête dans sa direction, elle lui sourit légèrement même si son sourire est fade, elle passe devant moi Oskar sur les talons qui me lance un regard incrédule en disparaissant me laissant seul dans la chambre, je secoue la tête reprenant mes esprits les suivants de près, elle part à toute vitesse en prenant le risque de se faire du mal mais elle a l'air de vouloir mettre le plus de distance entre nous, tout en les suivants mon cœur se serre m'étouffant presque, je ne savais pas que j'allais autant souffrir en tombant amoureux, oui mes sentiments sont fort et sincère pour elle. Ne pas souffrir est mission impossible !
Je marche derrière eux le corps tendu au maximum, une fois devant les escaliers, ma sœur se trouve non loin de la grande porte d'entrée, elle regarde Bruna un sourire rayonnant aux lèvres. Avant de franchir ma porte, elle se retourne pour me regarder les yeux ruissellements de larme ce qu'elle me dit éclate mon cœur, le brisant encore plus.
- Je te souhaite d'être heureux, merci.
Elle disparaît passant par la grande porte en bois noir, Oskar toujours à la suivre disparaît aussi, je me précipite dehors voulant lui dire ce que j'ai sur le cœur, il pleut des cordes mais elle marche doucement vers sa voiture comme-ci on lui avait enlevé toute son énergie, je ne peux pas la laisser partir ainsi sans lui dire ce que j'en pense, elle joue à la victime et je déteste ça. Je cours vers eux sans me préoccuper de la pluie.
- ARRÊTE-TOI ! Je hurle, la stoppant immédiatement, elle reste tout de même dos à moi, très bien je ne veux plus voir ses fausses larmes. - Tu ne te sens pas chez toi parce que tes pensées étaient pour lui, tu m'as pris pour un...
- Tais-toi. Murmure-t-elle sans pour autant se retourner. - J'avais des doutes sur le fait de rester ici même si je tiens beaucoup à toi, le mépris de ta famille ne m'aidait pas beaucoup et mon amant... Dit-elle en accentuant sur le mot « amant » avant de continuer. - Était en train de me dire que je suis là pour toi aucunement pour eux mais merci de m'avoir aidé pour...
- Merde, pourquoi tu ne lui parles pas de la photo que tu as reçue ! Balance Oskar avant de monter dans la voiture de Bruna, le silence prend place entre nous, seul sous la pluie faisant office de bruit jusqu'à...
- Quelle photo ?
Elle rigole armement en se tournant face à moi, je n'ai jamais vu cette rage dans ses yeux, je ne la reconnais presque pas.
- J'ai reçu une photo de toi avec l'amie de ta sœur souriant dans le salon, vous aviez l'air proche, bien proche.
Quoi !
- Et moi...
- Et toi, tu as reçu une photo de moi et d'Oskar, comment je le sais ? Me demanda-t-elle. - J'ai su pendant un an... j'ai vécu dans la peur, je devais faire attention tout le temps, vivre dans l'ombre mais tout en observant les gens autour, je savais qu'une personne nous suivais dans le Fast Food depuis l'hôpital à un moment j'ai pris mon ami dans mes bras parce qu'il m'avait manqué et pour avoir le cœur net sur l'identité de la personne, ils ont réussi et vaut mieux pour moi de partir je ne veux plus faire de l'ombre aux princesses ou à la fille de bonne famille, la seule chose que je peux te dire c'est qu'une princesse ou pas c'est le cœur d'autrui qui compte et j'étais prête à partager le mien avec toi.
Comment expliquer que pendant tout son récit mes larmes coulent sur mes joues se mélangeant à la pluie sur mon visage, j'arrive juste à lui dire ce que je devais lui dire à la fête qui aura lui dans quelques jours pour que tout le monde sache que...
- Je t'aime. Elle lève sa tête pour me regarder les yeux rouges, les lèvres rosées, les cheveux collant ses joues malgré ses larmes je la trouve magnifique. - Oui je t'aime et je devais te le dire dans quelques jours, tu vas me prendre pour un fou ça ne fait que quelques mois qu'on se connait mais tu as su gagner mon cœur, tu as su me faire sourire, je peux te dire que je t'aime et que je ne veux que toi.
- Je...
- S'il te plaît, si vraiment tu as des sentiments à mon égard reste. Dis-je en m'approchant d'elle, elle ne bouge pas j'en profite pour coller mon torse à sa poitrine. - Il ne bat que pour toi. Je pose mes lèvres sur les siennes qui sont extrêmement douce grâce à la pluie, c'est un moment à la fois magique et triste, j'ai failli la perdre...
- Je t'aime.
...
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Cʜᴏɪsɪʀ ᴅᴇ s'ᴀɪᴍᴇʀ
RomanceIls ne se connaissent pas. Chacun a ses secrets. L'un veux y croire, l'autre rejette cet amour par peur de ne pas être à la hauteur et de souffrir. Quelques personnes c'est le coup de coeur, d'autres apprennent à ce connaître. L'amour peut être au r...