Bruna
Depuis deux jours, on est enfermé dans un chalet qui se trouve à deux heures de chez nous, on ne se parle pas souvent, je passe mes journées à lire ou écouter la musique, mais pour mon amie, c'est un volcan en ébullition qu'elle a dans sa tête, elle passe son temps à regarder à travers la fenêtre, j'ai l'impression qu'elle est plus inquiète que moi, non, ce n'est pas une impression c'est la vérité jusqu'à ne plus dormir elle boit pendant la journée et le soir beaucoup de café.
Une impression me ronge de l'intérieur, au fond de moi, je sais qu'il manque quelque chose depuis que je me suis réveillé à l'hôpital, me ment-elle ?
- Viens t'asseoir tu ne donne mal à la tête, elle ne me répond point le regard figé dehors, je souffle avant de me lève pour me mettre à côté d'elle - S'il te plaît va te reposer, lui murmurais-je en posant ma main sur mon épaule, des frissons lui parcourir le bras ce qui me fait me rappeler de notre discussion. A-t-elle des sentiments pour moi ?
- Tu ne comprends pas, il ne va rien lâcher, je dois te protéger, je dois...
- Je comprends, mais tu dois te reposer, t'inquiète pas je vais regarder par la fenêtre si je vois une personne inconnue, je te réveiller.
Elle ne bouge toujours pas jusqu'à que je dépose un baiser sur sa joue droite- S'il te plait.
Elle hoche la tête en se dirigeant vers sa chambre, je soupire de soulagement avant de prendre une chaise pour m'installer à côté de la fenêtre.
- N'oublie pas je t'aime beaucoup, me dit-elle en disparaissant dans le couloir.
Une heure plus tard, je suis toujours assise sur la chaise m'ennuyant fortement après avoir passé l'heure à voir de l'eau une envie me fait aller aux toilettes, je me dirige lentement vers la porte qui se trouve à côté de sa chambre, je fais tout mon possible pour ne pas la réveiller. Une fois que j'ai terminé, je retourne dans la cuisine reprendre mon poste '' j'ai l'impression d'être une espionne '' à cette pensée je sourie, mais le perds instantanément en voyant la porte bougé.
- C'est fermé à clé, entendis-je derrière celle-ci, mon coeur s'emballe puisque je ne reconnais pas la voix de l'homme du magasin, mais inconsciemment cette voix ne me laisse pas indifférente.
- Poussez- vous, je vais l'ouvrir, je pars en vitesse dans la chambre de mon amie pour la réveiller mais en arrivant devant la porte, je la vois totalement paniqué avec son sac à la main.
- On va sortir par la porte de derrière, me dit-elle en me tirant vers l'autre côté, je ne proteste pas le cerveau totalement paralysé. Comment il a fait pour nous retrouver ?
Une fois arrivée à la porte, elle se figea en entendant une voix derrière celle-ci - Toute la maison et encerclé mon roi.
- Non..non il faut qu'on sorte d'ici, me dit-elle en serrant fortement ma main, je ne dis rien comme si mon cerveau refuse tout intervention de ma part, je sursaute quand j'entends la porte d'entrée grincer, du coin de l'œil, je la vois sortir une arme noire de son sac, j'essaie de retirer ma main, mais elle la serre ne me disant - Lina Tu me fais confiance ?
Je hoche la tête incapable de dire quoi que se soit - Alors ne les crois pas, promet moi de ne pas les croire, ce sont des mauvaises personnes.
- D'acco..accord Ophéline
Juste après ma réponse trois hommes dont celui du magasin sont devant nous, il baisse leur regarde vers l'arme d'Ophéline avant de me regarder - Bruna, prononça doucement l'homme charmant au milieu, ses yeux sont magnifique, envoûtant que je m'y perds quelques secondes avant de secouer la tête pour lui dire - Je ne suis pas Bruna, laissez nous tranquille, dis-je en les regardant tous les trois, mais surtout l'homme du magasin, il faudra que j'aie son nom, je ne peux pas l'appeler indéfiniment ainsi.
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Cʜᴏɪsɪʀ ᴅᴇ s'ᴀɪᴍᴇʀ
RomanceIls ne se connaissent pas. Chacun a ses secrets. L'un veux y croire, l'autre rejette cet amour par peur de ne pas être à la hauteur et de souffrir. Quelques personnes c'est le coup de coeur, d'autres apprennent à ce connaître. L'amour peut être au r...