Chapitre 31 -

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J'essayais de le réveiller depuis dix minutes déjà, mais monsieur refuse catégoriquement d'ouvrir les yeux alors je commence à déposer quelques baisers sur son dos nu à partir de ses hanches remontant lentement avant d'arriver au milieu de son dos, un grognement de plaisir franchit ses lèvres accompagné de quelques frissons tout le long de son dos pour mon plus grand plaisir, je continue mon exploration jusqu'à sa nuque que je mords doucement, un second gémissement franchit ses belles lèvres mais avant de pouvoir continuer je me retrouve plaqué sur le lit lui sous moi, les yeux toujours remplis de sommeil Federik me lance des éclairs - Tu as du travail aujourd'hui.

Il me sourit malicieusement avant de me chuchoter tout en mordant mon oreille - Pourquoi ne pas reprendre ce que nous faisons hier, il se baisse pour embrasser mon cou sensuellement mais je le stoppe avec pour qu'il puisse aller se préparer.

- Non, tu vas te préparer.

Il bouge ses hanches sur les miennes tout en embrassant mon cou et dans ma tête je me dis '' Tiens le coup, tient le coup '' mais un gémissement m'échappe pour son plus grand bonheur, ne voulant pas flancher je lui murmure - Si tu tentes quelque chose, je pars.

Il se fige totalement sous moi m'écrasant de tout son corps, il souffla d'agacement avant de se rouler sur le côté, je rigole face à son attitude tout en sortant du lit - C'est pas juste, me dit-il en restant allongé sur le lit, il me parle plus je fronce les sourcils ne comprenant pas pourquoi il se tut, je me retourne pour voir ce qu'il a et je trouve monsieur toujours allongé sur le lit regardant le bas de mon corps - Au milieu de rêvasses sur mon postérieur tu devrais venir prendre ta douche avec moi...

***

Assise près de lui dans la salle à manger toute sa famille autour déjeunant dans le silence, je déguste ma salade de fruit avec appétit, c'est triste de manger ainsi il y a plus de personne dans cette salle que de mot échanger.

- Tu m'accompagnes au travail aujourd'hui, Bruna, après...

Son père se lève tapant sa paume de main sur la table, la colère coule sur dans ses yeux, également son dégoût pour moi, il me regarde un instant puis regarde son fils qui lui reste neutre en buvant son café - Tu n'es pas marié avec cette femme et...

- Elle a un prénom, c'est Bruna et je vous prie de l'appelle ainsi, lui dit Federik en prenant ma main, mes joues chauffent instantanément de plaisir qu'il prenait autant ma défense, mais j'ai peur que cette famille explose par ma faute, je me sentais mal pour tous les problèmes qui se crée depuis que je suis là, je le savais en venant ici que tout allait être compliqué, je ne doute pas des sentiments de Federik, mais sa famille ne facilite rien.

- Et alors, tu n'es pas marié avec elle, tu ne peux pas la présenter partout comme telle ne détruit pas l'image de la famille plus qu'elle est détruite, dit son père en me regardant, même si je reste neutre, ses paroles me font mal.

Federik se lève pour faire face à son père mais je ne le laisse pas parlé, je sais me défendre c'est pas cet homme avec tous ses préjugés qui va me mettre plus bas que terre - Je ne suis pas ici pour vous, j'aurais aimé qu'on s'entend mais c'est plus fort que vous, alors je vais aller avec votre fils s'il me le demande, je reste ici parce que entre nous tout va bien alors je me passerais bien de vos insultes, je vais me préparer mon chéri, dis-je avant de partir en franchissant la grande porte de la salle à manger la tête haute du coin de l'oeil, je peux voir Federik sourit heureux.

***

On est dans une grande salle remplis d'homme et de femme qui ne regarde plus où moins bien, assise à côté de lui j'écoute ce que présente le directeur de l'entreprise, je ne m'ennuie pas, mais c'est pas mon univers, j'ai juste hâte de passer mon test d'aptitude pour reprendre le travail. Un homme d'une quarantaine d'années me pose une question complexe concernant quelques chiffres du tableau qui est affiché par le vidéoprojecteur, Federik voulant répondre à ma place se prépare à ce lever, mais je place ma main sur sa cuisse droite puis je réponds calmement à sa question, l'homme et plusieurs personnes dans la salle me regarde stupéfait, ils pensaient vraiment que je suis une idiote ?

Malheureusement pour eux, le domaine des calculs ne m'est pas inconnu, je n'étais pas mauvaise aux matières scolaires.

- Une très bonne réponse, me chuchota Federik

La réunion reprend pour une heure de plus avant qu'on puisse aller manger.

Une heure plus tard, nous nous retrouvons dans un restaurant qui se situe à dix minutes de l'entreprise, une fois installer les menus en main, nous discutons calmement de la journée, une chose me vient à l'esprit, je dois mettre les choses au clair avec lui, il prend cette habitude à vouloir tout contrôler et surtout parler à ma place et ça je ne le supporte pas.

- S'il te plaît Federik quand je peux répondre par moi-même laisse moi faire, ce matin au petit déjeuner et maintenant dans la salle c'est trop.

Il me regarda pendant quelques secondes sans rien dire avant de secouer la tête de gauche à droite ce qui me mets légèrement en colère - Je ne veux pas que quelques choses t'arrive, je...

Je le coupe dans sa tirade pour le rassurer - Je ne te demande pas de ne pas intervenir mais laisse moi me battre, laisse moi leur prouve que je mérite ma place à tes côtés quand tu devras intervenir je te le ferais comprendre.

Il se rapproche pour déposer ses lèvres sur les miennes avant de mon répondre - Tu n'a rien à leur prouver parce que ta place tu la déjà ici, me dit-il en posant la paume de sa main sur sa poitrine, mes joues s'empourprer à sa déclaration.

Le serveur vient pour prendre aux commandes avant de disparaître à toute vitesse, un autre sujet m'inquiète et je dois absolument lui en parler, je me lance sans savoir comment cette discussion va se terminer - Je ne veux pas que tu sois en froid avec ta famille, s'il te plaît pas à cause de moi il me déteste assez comme ça.

Je bois mon verre d'eau attendant sa réponse, mais au bout de cinq minutes à attendre sa réponse qui n'arrive jamais, je souffle d'agacement, je ne suis pas ce genre de personne qui refoule tout sans en parler. Avant de quitter mon pays, j'ai eu une longue discussion avec mes parents concernant mon frère, ils ne voulaient pas que je parte, mais je n'avais pas le choix, aujourd'hui, je me retrouve ici, j'ai vécu tellement de chose dans ma vie que j'ai l'impression que c'est un rêve éveillé qui se passe entre nous.

Je veux qu'on discute de tout même des problèmes avec sa famille. Alors vu qu'il agit comme un enfant, je fais de même en me levant de ma chaise pour sortir du restaurant. Arrivé dehors, je peux voir les gardes du corps qui fronce les sourcils me voyant sortir seule. Calum se dirige vers moi en me demandant.

- Que se passe-t-il ?

- Je ne reste pas avec cet idiot encore une minute de plus, dis-je en allant vers sa voiture, mais une main me stoppe dans mon élan

- Et cet idiot refuse que tu rentres sans manger, me dit Federik la voix grave qui n'accepter aucun refus, mais il est tombé sur la mauvaise personne.

- Et moi, je te dis que je vais rentrer dormir seule, dis-je en insistant sur le mot seul. Calum rigole doucement de son ami qui me tourne face à lui tout en regardant Calum les yeux lançant les éclaires.

- Arrête de rigoler sinon,

- Ne commence pas avec tes menaces, toi, tu dors par terre, lui dit Calum en riant tout en s'enfuyant vers sa voiture.

Federik détourne son regard vers moi avant de me dire - Désolé, oui, je vais sérieusement leur parler, je ne vais pas les laisser nous éloigner et...

Il se tait quand mes lèvres rencontrent les siennes, il m'embrasse doucement, ma langue trace son chemin timidement vers la sienne, je plonge mes yeux dans les siens qui brillent de bonheur, ses yeux sont tellement beaux, je ne me lasserais jamais de les regarder. On s'embrasse tout en glissant nos mains l'une contre l'autre, elles se caressent doucement, puis on les serre de plus en plus fort.

'' Un moment intense '' . 

Cʜᴏɪsɪʀ ᴅᴇ s'ᴀɪᴍᴇʀ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant