Chapitre 52

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Debout à quelques centimètres d'elle, je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire, totalement tétanisé, j'essaie de dire même un seul mot, mais c'est comme ci mes mots meurent dans ma gorgé. J'ai peur de dire une bêtise, j'ai peur qu'elle me rejette où pire que je la blesse encore, je ne pensais pas être un jour la cause de cette profonde tristesse dans ses yeux, je me déteste moi-même de lui avoir parler si durement, et dans son état.

Le silence pèse dans la pièce que j'ai l'impression que les battements de mon cœur résonne dans la salle, c'est effrayant cette sensation d'être nu devant une personne, mais avec elle, c'est différent, je ne veux rien lui caché, aucune forteresse, je veux tout lui donné, être son présent et son futur. Je la regarde caresser son ventre un petit sourire aux lèvres les yeux perdus dans le vide.

Elle attend que je parle !

- Je suis désolé d'avoir cru ta mère, je ne savais pas qu'elle serait une personne mauvaise, elle était tellement douce avec toi, elle semblait anéantie quand tu as disparus, elle ne mages presque pas, elle avait perdus du poids, alors quand elle m'a appelé en larme, j'ai pris peur et bêtement, j'ai cru en ses paroles, mais j'ai cru ta mère parce que j'ai tellement peur de te perdre avec les problèmes qu'il y a en ce moment, que je n'ai pas réfléchis et comme je ne réfléchis pas quand je dis que je t'aime, je t'aime chaque jour un peu plus et ne me demande pas de t'imaginait loin de moi.

La respiration saccadée, je m'avance un peu pour réduire cette distance qui nous sépare, ces quelques centimètres qui ne devraient pas exister. Elle se fige me voyant avancé encore plus alors, je m'arrête net le cœur saignant de douleur, son mouvement me fait tellement mal que je ferme quelques secondes les yeux.

- Ma propre mère l'aime plus que moi, une mère doit aimé ses enfants sous un pied d'égalité pour qu'aucun ne soit triste, une mère doit savoir aimé tous les enfants. Quand mon demi-frère l'a appelé maman, elle avait les yeux qui brillait, j'étais aussi super heureuse ce jour-là, pas jalouse parce qu'on était une famille.

Elle s'arrête séchant quelques larmes, j'aimerais la prendre dans mes bras pour effacer toute cette souffrance sur son beau visage, je me fais violence pour rester à ma place.

Elle reprend tout en buvant une gorgée d'eau de son verre se trouvant sur sa table de chevet - Mais j'ai appris que ma mère me déteste depuis que son cher fils est en prison, et maintenant j'apprends que je dois rester avec toi pour son bonheur, je ne compte pas pour elle, j'ai jamais été importante pour elle.

- Je m'excuse pour t'avoir mal parlé, tu fais maintenant partie de ma vie entièrement, je sais que tu es venue malgré ta peur et surtout par amour, j'ai aimé t'entendre dire je t'aime pour la première fois et les fois suivants, je ne pourrais pas vivre autrement que de je l'entendre dire.

Mes mains tremblent tellement fort que je les place derrière moi forçant un petit sourire, mais elle reste de marbre, je reste fort devant ce regard glacial qu'elle me lance. Reste fort ! Me souffla ma conscience.

- Tu l'as cru, cria Bruna en tapant son bras sur le lit.

Je baisse la tête affaibli par temps de colère de sa part, elle ne m'a jamais parlé ainsi, je ne l'ai jamais vu en colère même envers ma famille.

Mon cœur cogne dans ma poitrine, j'aimerais que ce jour-là n'existe pas, ce jour où en une seule larme, j'ai eu l'impression de sombre dans la folie. Faire pleurer la personne qu'on aime ne doit pas être envisageable si ce n'est pour son bien...

- Tu te demandes pourquoi avec toi, je me comporte ainsi et qu'avec ta famille, je rester assez calmer ?

Je ne dis rien la laissant continuer même si j'aimerais m'emparer de ses lèvres pour ne plus qu'elle parle aussi froidement en mettant de la distance entre nous, juste me tenir à côté d'elle. Elle m'a tellement manqué, j'avais l'impression d'être vulnérable, elle n'était qu'a une quinzaine de minutes de moi, mais c'était déjà trop, mais pendant tous ce temps malgré qu'Oskar et Calum prenaient soin d'elle je me sentais impuissant.

- Je te croyais plus intelligent pour venir me parler avec ce qu'on a vécu avec le coup de l'amie de ta sœur, vérifier avant de parler, toi tu as juste écouté tes pulsions au lieu de ton cœur, tu penses...

Je tape mon poing sur le mur en fasse de moi, le mur ne change pas d'un poil, je ne dirais pas ça pour mes phalanges, totalement rouge et douloureux, mais cette douleur-là s'évanouit pour laissé place à la tristesse qui noie mon coeur. Elle ne dit plus rien son visage fixe douloureusement ma main, puis elle suit la trajectoire des quelques gouttes qui tombe par terre sous le regard rouge de Bruna

- Je t'interdis de dire ça, je t'aime comme j'ai jamais aimé quelqu'un, je vous aimes, j'ai fait une grande bêtise en écoutant ma rage. Mais je souffre putain, nous souffrons, je ne vais pas te laisser partir, non, je ne peux pas...

Mes larmes coulent sans que je ne puisse les retenir et je ne veux pas les retenir, je suis fatigué, mais je suis sûr d'une chose son amour me rend plus fort.

- Ton bras, me dit-elle en le fixant toujours

Elle relève la tête après plusieurs secondes, passant sa main sur son visage tout en me disant d'avancer.

- J'ai eu mal quand tu m'as dit ça, je venais de recevoir un coup en plein cœur et toi, tu m'as assommé en venant déversé ta rage sur moi, mais..mais je refuse de laisser tombé parce que je t'aime et que je ne veux pas vivre avec personne d'autres que toi le père de mon enfant.

Je n'attends pas plus longtemps avant d'aller m'emparer de ses lèvres, ses lèvres qui m'avaient tellement manqué, la douceur de ses lèvres, son parfum, tous chez elle m'a manqué.

- Je t'aime pardonner moi.

- Je t'aime aussi.

Cʜᴏɪsɪʀ ᴅᴇ s'ᴀɪᴍᴇʀ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant