Chapitre 35-

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Désolé pour les fautes !

Trois personnes prennent d'assaut la chambre de Bruna, les bruits de la machine s'intensifient me faisant brusquement tourné la tête vers elle, la peur me paralyse sûr place, mais une infirmière me demande tout doucement de me lève - Monsieur vous devez vous déplacer, s'il vous plaît ?

Je me lève lentement, les jambes tremblant pour me mettre à côté d'Oskar qui lui aussi est réveillé les yeux remplis de larmes. Je pose  ma main sur son épaule, mais il ne réagit pas, nous les regardons travailler sans leur poser des questions pour ne pas les perturber, j'ai l'impression que le temps passe au ralenti, ma respiration s'accélère que j'ai du mal à rester debout, mon pied gauche tape rapidement sur le carrelage blanc, ma tête me lance affreusement, mais je reste fort pour elle.

Quelques secondes plus tard, les bruits de la machine deviennent plus calme, les docteurs se sourient entre eux puis se mettent de côté pour me laisser voir Bruna les yeux grand ouverts regardant partout, autour d'elle dès que son regard d'ancre dans le mien, mes larmes ruissellent sur mes joues, j'avance vers elle tout doucement pour ne pas la brusquer.

- Bruna ?

Ses yeux pétillent se remplissent petit à petit d'eau, Oskar reste derrière moi, les docteurs restent silencieux, je les remercie d'un regard. - J'ai eu peur, me dit-elle dès que j'arrive devant elle.

- Je sais ma chérie, mais tout va bien, dis-je tout en regardant les médecins pour qu'ils confirment mes dires.

- Oui, tout va bien, pour les deux, nous confirme en souriant le docteur Harris le plus jeune des deux.

- Deux, il y'a une autre personne de blessé au palais, qui, pourquoi ? Demanda Bruna en essayant de s'asseoir, je l'aide à s'installer tout en lui disant - je vais t'en parler plus tard ma chérie, il faut que tu te reposes.

Les médecins hochent la tête pour accepter ma décision, ils sortent après nous avoir dit qu'elle n'était plus en danger, Oskar s'accroche lorsque ils sont tous partis et doucement il fait un câlin à Bruna qui lui répond chaleureusement- Tu nous a fait peur ma chérie mais tout va bien maintenant, lui dit Oskar en se relevant.

Un sourire triste se crée sur le beau visage de Bruna ce qui me fait horriblement mal - Elle...

Elle n'arrive même pas à parler alors je lui dis pour la rassurer et me rassurer moi aussi parce que j'ai peur de ce qui va se passer, ce qu'il y'a dans sa tête alors je lui prends la main pour lui dire calmement - Elle est en prison pour longtemps et je suis désolé pour tout ça, Bruna je m'en veux tellement.

  Elle pose sa main sur ma joue en essuyant les larmes qui coulent lentement sur celle-ci  - Je ne t'en veux pas Federik, mon enlèvement n'est pas ta faute et ce qui s'est passé il y'a quelques jours non plus, alors arrête de pleurer et j'ai faim, finit-elle par dire

On rigole doucement puis Oskar décide d'aller chercher à manger, je récupère mon téléphone dans ma poche arrière pour appeler ses parents sous le regard interrogateur de Bruna, deux sonneries plus tard, son père décroche - Oui allô, elle va bien, rien de grave ne lui ai arrivé ? Demanda-t-il à toute vitesse.

- Oui, je vous la passe.

Je donne le téléphone à Bruna qui retrouver le sourire en entendant la personne qui se trouve à l'autre bout du fil, je la regarde parler en silence, Oskar revient avec un plateau plus ou moins appétissant pour une gourmande comme Bruna. Elle parle pendant quelques minutes le sourire aux lèvres avant de raccrocher, - Merci, de t'avoir occupé de ma mère et de moi, mon père te dit merci.

Je lui embrasse la joue en plaçant le plateau sur ses genoux, nous parlons de tous et de rien, Oskar nous fait rire pendant qu'elle mange tranquillement.

- Ma chérie, j'ai quelque chose à te dire, dis-je sérieusement ce qui fait taire Oskar qui comprend la situation, Bruna, elle me regarde un léger sourire aux lèvres, je peux voir l'inquiétude planée dans ses yeux

- Quand tu étais dans le coma le médecin a appris que tu attendais un bébé, Dis-je doucement pour ne pas la brusquer tout en étant direct pour ne pas perdre le peu de courage que j'avais.

Un silence s'abat sur nous mais silencieusement des larmes coulent sur les joues de Bruna, difficilement elle me dit - Je ne suis pas prête et comment, on a fait attention ?

- Pas ces derniers jours Bruna et si tu vas être une bonne mère.

Elle secoue la tête en essuyant ses larmes, Oskar lui prend sa main la caressant doucement, ma douce renifle en se mouchant avant de dire calmement - Je vais partir quelque temps chez mes parents, j'ai besoin de ma mère Federik.

Je ne dis rien pendant  quelques instants essayant de contrôler les battements de mon cœur effréné - Je peux la faire venir ici et ton père aussi, je...Bruna

Oskar déposé un baiser sur sa joue tapotant mon épaule avant de nous laisser seul, j'ai l'impression qu'elle veux être loin de moi, me fuir et ça fait horriblement mal.

- J'ai besoin d'être là-bas avec eux, toi, tu vas rester ici et faire ton travail, je...

- Tu es plus importante que tout ce travail Bruna parce que je t'aime.

- Moi...moi aussi Federik mais comprend moi j'ai besoin de m'éloigner me vider l'esprit de tout ses problèmes s'il te plaît.

Non, non, elle veut juste fuir et me laisser seul, je ne peux pas la laisser faire non. je place mes mains sur mon visage réfléchissant à toute vitesse. Que dois-je faire ?

- Non, tu ne partiras pas, point final repose toi maintenant, je dois y aller.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, je sors de sa chambre à toute vitesse ne voulant pas entendre ce qu'elle à me dire, devant la porte Oskar me questionne sur ma sortie express, mais je ne dis rien, je continue ma route à toute allure sachant qu'il va aller voir son amie.

J'entre dans ma voiture soufflant un bon coup, je pose ma tête sur mon volant essayant de reprendre ma respiration ce qui ai totalement difficile, je relève ma tête quand quelques coups sont donnés sur la porte passagers, Calum me sourit me faisant comprendre de lui ouvrir, je souffle un peu, mais je lui ouvre le laissant s'installer tranquillement, quelques gardes se trouvent autour de la voiture, on dirait des vautours.

- Que se passe-t-il, Bruna t'insulte de tout les noms, mais Oskar a réussi à la calmer.

Mes mains tremblent légèrement ce que mon ami a remarqué parce qu'il pose sa main sur mon épaule, mes yeux me piquent, mais je ne dis rien, le regard perdu dans le vide, je regarde les gens entre ou sortir de l'hôpital sans trop me soucier de Calum qui attend une réponse, je ne sais même pas quoi lui dire, la seule chose dont je suis sur c'est que j'ai peur.

Je ne veux pas la perdre, je ne pourrais pas la laissé partir loin de moi, c'est impossible que je les laisse partir tous les deux. Grace à elle, je me sens bien. La notion de vie en famille, j'ai voulu l'apprendre avec elle.

Il y'a mon coeur qui se soulève, mon ventre qui se tort, mes neurones qui s'agitent, ma paranoïaque ne freine pour la laisse partir du pays, j'ai peur que quelqu'un lui fasse changer d'avis pour qu'elle me déteste, j'ai peur que ma jalousie la fasse fuir.

- Elle veut partir voir sa famille seule, mais je lui ai dit non, Dis-je finalement.

- Tu ne peux pas lui dire cela, elle a besoin d'eux et tu sais qu'elle t'aime.

- Oui, je le sais...

Je relève la tête et ce que je vois en face de moi me fait sortir en vitesse de la voiture, je cours vers l'entrée...

Cʜᴏɪsɪʀ ᴅᴇ s'ᴀɪᴍᴇʀ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant