Chapitre 24 ✔

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Seules quelques personnes comprendront ma souffrance alors que d'autres me diront que je l'oublierai vite puisqu'on ne se connaissaient que depuis peu de temps mais je l'aimais, elle était vrai et sincère avec moi.

Mais là toute suite et depuis ce jour-là, la seule chose qui résonne dans ma tête c'est le bruit des voitures qui explosent, ce que je vois à chaque fois que je ferme les yeux c'est son corps calciné, tout c'est passer tellement vite et tout se répète en boucle dans ma tête. « J'ai perdu la personne la plus importante au monde, la femme que j'aime. »

Allongé dans mon lit, la tête posée sur son oreiller, je respire son doux parfum d'une infinie douceur, je le sers fort contre moi avec le collier que je lui ai offert, je n'ai pas pu fermer l'œil de la nuit à chaque soit c'était la catastrophe, soit c'était elle qui apparaissait toute souriante faisant battre mon cœur dans une infinie douleur.

La douleur a pris possession de mon corps, les larmes de mes yeux et la colère de mon cœur. « Ce n'est pas elle ! Je ne veux pas et ne peux pas croire que ce soit elle ! »

Je n'ai pu qu'avertir Oskar qui n'a pu être là hier. J'entends la porte de ma chambre s'ouvrir mais je n'y fais pas attention je reste dos à la porte.

- Viens prendre le petit déjeuner.

Ils ne sont pas responsables de ce qui est arrivé mais ce sont bien les dernières personnes que je veux voir. Ils ne l'aimaient pas, la dénigrait malgré tous les efforts qu'elle a fait pour moi, ils ont préféré rester sur leurs positions et jouer à l'autruche et je vais faire l'autruche aussi. Je ne veux pas les voir je ne veux voir personne, je veux qu'on m'oubli.

- S'il te plaît viens manger quelque chose elle n'aurait pas aimé te voir ainsi !

Ma colère menace de sortir pour exploser sur eux, je la déteste, je les déteste tous les deux parce que je suis sûr que mon frère est assis à côté d'elle.

Au lieu d'apprendre à la connaître et de juger ses actes ils l'ont jugé sur sa position sociale, je déteste ses personnes, ils ont eu la chance de vivre de façon aisée et d'avoir un titre tant convoité.

- Je t'interdit de me parler d'elle ! Elle était mille fois plus digne que toi d'être une princesse, elle respectait les personnes, n'était pas matérialiste. Sortez de ma chambre !

- Nous sommes désolés grand frère nous l'avons mal jugé ! Je suis jaloux de toi, tu es notre roi, tu as un grand cœur, tu es aimé de tous, moi, je ne suis que le Prince le petit frère du roi oui je suis jaloux de toi parce que tu n'as pas écouté les dire des gens, tu es parti te ressourcer tu es revenu avec l'une des plus belles femmes que je n'ai jamais vus. Oui elle avait un grand cœur, oui elle était aussi bien intérieurement qu'extérieurement et ceux malgré ce qu'elle a vécu. Je suis vraiment désolé de ce qui lui est arrivé mais je ne vais pas parler à sa place je suis sûre qu'elle aurait préféré te voir debout malgré la douleur.

J'ai envie de me défouler, de faire disparaître ce qui broie mon cœur, d'oublier un instant cette tragédie, de me réveiller de ce cauchemar ignoble. Je me lève rapidement de mon lit me dirigeant vers mon dressing j'enfile en vitesse mes vêtements puis je sors de ma chambre sans regarder en arrière. Dans le couloir, chaque personne que je croise me regarde avec pitié. Je marche à toute vitesse pour sortir du palais, je n'arrive plus à respirer, ma poitrine se soulève rapidement, mes yeux me piquent mais je refuse de pleurer descendant les escaliers, je vois mes parents assis dans le canapé du salon. N'ont-ils pas de cœur ?

Je tremble de rage en me dirigeant vers eux leurs sourires me fait encore plus souffrir, merde je l'aime, ne peuvent-ils pas cacher leurs joies de ne plus la voir.

- Ne vous réjouissez pas trop vite, aucune autre princesse, ou fille de bonne famille ne viendra prendre sa place. Aucune femme ne me donnera plus envie de me battre comme elle. Mais si et je dis bien si je rencontre une femme qui lui ressemble un tant soit peu je me ferais la joie d'accueillir une nouvelle personne dans notre si belle famille !

Je ne leurs laisse pas le temps de répondre tournant les talons, je pars m'asseoir pas sur un banc qui se trouve non-loin de l'endroit qui a pris feu, une fois installer mon regard reste bloqué sur la tache noire, je n'arrive toujours pas à accepter ce qui nous arrive. La douleur de ne plus la revoir un jour est trop insupportable mais les deux idiots qui sont venus dans ma chambre ont raison, elle n'aurait pas voulu que je laisse tout tomber, elle m'aurait donnée un coup bien placé, je rigole tout en laissant les larmes ruisseler. Mais comment avancer sans elle ?

Une heure ou peut-être plus que je suis sur le banc à regarder l'endroit où il y avait son corps, une main se pose sur moi, je lève la tête et vois Oskar en larme devant moi, je me lève rapidement pour le prendre dans mes bras.

- Elle me manque !

- Moi aussi, moi aussi ils ont confirmé l'identité des deux autres personnes ?

- Les deux autres corps été trop calciné l'identification va prendre du temps.

- J'ai prévenu ses parents !

J'aurais aimé les voir avec leur fille mais cela m'est impossible et je ne peux pas les éviter, tout ça m'est horrible, qui lui voulait du mal ou peut être qu'elle se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment et que c'est la deuxième personne qui était visée. Tout est de ma faute si je ne lui avais pas dit qu'elle pouvait sortir elle serait dans mes bras.

- C'est de ma faute, tout est de ma faute Oskar.

- Non ce n'est pas de ta faute, c'est de la faute de la personne qui à poser cette bombe.

- Non ! Mais c'est de ma faute, si... si je lui avais dit...

Je flanche, ma voix se casse, dans ma gorge aucun son ne sort plus de ma bouche, ma tête me fait mal, si mal que je tire sur mes cheveux, Oskar s'approche de moi essayant de me faire lâcher prise mais je le repousse violemment.

- Je n'arrive plus à respirer, Oskar, elle est partie, Oskar. Partie ! Je l'aime, elle me manque !

Il me sourit tristement avant de poser une seringue sur mon bras gauche, je vois flou quelques instants avant de m'évanouir dans ses bras.

***

Je me réveille avec un mal de crane horrible, tournant la tête, je vois Oskar endormi sur un canapé.

- Tu ne refais plus jamais ça !

- Tu allais mal, je devais le faire et pour ton information ses parents sont arrivés.

Je me fige un moment puis secoue la tête regardant l'horloge sur le haut de la porte d'entrée. Il est dix-neuf heure trente. Je sors de mon lit pour aller prendre une douche et être présentable devant ses parents, dix minutes plus tard, je suis prêt à les affronter, j'ouvre la porte Oskar derrière moi personne ne parle nous nous dirigeons vers le salon, une fois arriver ses parents sont assis auprès de ma sœur et mon frère qui leurs parlent avec gentillesse, j'aurais aimé les voir ainsi s'ils n'avaient pas été odieux avec elle. Dès qu'ils croisent mon regard, ils partent, tant mieux.

- Bonjour, ma...

Je n'ai même pas le temps de finir ma phrase que sa mère me prend dans ses bras en pleurant. J'hésite puis place mes mains sur son dos.

- J'aime votre fille. Je suis désolé de ce qui lui ai arrivée, je ferais tout pour arrêter la personne qui lui a fait cela.

- Elle vous aimait aussi ! Me dit sa mère en allant vers son mari qui confirme les dire de sa femme.

- Elle nous a dit, qu'elle avait peur mais pour vous elle était prête à tous les combattre ! Me dit sa mère qui pleure toujours.

Ma douleur est si grande que je veux la crier, mon cœur saigne, mon âme se déchire, je pars dans mon bureau sentant les larmes remplirent mes yeux, mon cœur bat de souffrance. Tu me manques Bruna.

Cʜᴏɪsɪʀ ᴅᴇ s'ᴀɪᴍᴇʀ Où les histoires vivent. Découvrez maintenant