Vingt-cinq

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Maud n'en revenait pas. Il allait simplement l'ignorer, nier l'indéniable. Elle ne lui laisserai pas ce plaisir, pas cette fois. Elle s'approcha de nouveau et lui prit les mains. L. D. fit signe à l'homme qui l'accompagnait de rentrer dans la maison. Ils étaient seuls.

Papa, c'est moi. Maud. Tu sais qui je suis, souffla-la jeune femme, le visage inondé de larmes.

Elle lui serrait les mains si fort que cela en devenait presque douloureux. L. D. baissa les yeux et siffla entre ses dents :

Je vous répète que vous faites erreur.Papa, ne fais-pas ça, je t'en prie. Regarde-moi, dit-elle en lui levant le menton de ses doigts fins. Regarde-moi dans les yeux et dis-moi que tu me reconnais. Je sais, j'ai grandi depuis la dernière fois qu'on s'est vus, mais je suis toujours ta fille, ta petite Maud.

De longues larmes brûlantes roulaient sur les jouent de Maud. Son regard humide était planté dans celui de son interlocuteur, qui ne disait mot. Elle redoutait sa réponse car elle savait que quelques mots avaient le pouvoir de tout changer.

Papa... murmura-t-elle une dernière fois.

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