Média: Ethan
PDV Hayley-
Je me détachai de Ethan qui poussa un grognement avant de ronchonner:
« Pourquoi ton seul appel téléphonique de l'année doit tomber maintenant ?
- Comment ça mon "seul appel téléphonique", figure toi que j'ai plein de potes qui m'appellent hein. Renchéris-je. »
PDV Ethan-
Hayley sortit son téléphone et le colla à son oreille. Je ne comprenais pas grand chose à la conversation étant donné que Hayley ne répondait que par ouais ou OK tout en affichant une tête surprise.
« J'arrive, finit-elle par dire avant de ranger son portable
-Qu'est ce qu'il y a ?
-Apparement y a un officier de police qui me cherche... »
Mon visage afficha à son tour une mimique étonnée. Qu'est ce que des flics voudraient à Hayley franchement ? J'ai jamais vu une meuf plus innocente qu'elle.
Elle fonça vers la cafète là où l'officier devait l'attendre. Je la suivis d'un pas rapide, désireux d'apprendre ce qui se passait. En entrant dans la cafétéria je croisai Hayley le visage crispé qui en sortait accrochée suivant un policier sûrement à la recherche d'un endroit plus calme. Je rejoignis la table de Harper et Rachel là où un petit attroupement c'était déjà formé afin de les interroger sur la raison de la venue de ce type. Le groupe me laissa passer et je tirai une chaise que je devinai être celle d'Hayley au côté de Harper.
« Qu'est ce qui se passe ?
-Aucune idée, avoua t'elle, l'officier est allé voir deux mecs en leur demandant si ils connaissaient une Hayley. Du coup ils l'ont dirigé vers nous car on la connaît mieux. Après il nous a demandé où elle était car il avait besoin de lui parler c'est pour ça qu'on l'a appelé... T'étais avec elle ? S'étonna Harper.
-Ouais, un truc à régler par rapport aux vacances... »
Elle ne répliqua pas, bien que son expression me fit comprendre qu'elle ne croyait pas à un mot de ce que je disais.
PDV Harper-
Je ne voyais toujours pas Hayley revenir. Est ce qu'on l'avait emmené au poste ? J'en avais pas à moindre idée. Tout ce dont j'étais certaine c'est que la situation était grave vu la mimique que tirait le policier lorsqu'il nous a interrogé..
« Putain, qu'est ce qu'elle fout ? S'impatienta Ethan.
-J'en sais rien, vas voir si tu veux ? »
Il ne répondit rien, la mâchoire crispé il se leva de son siège brutalement et quitta la pièce. Je ne l'avais jamais vu dans cet état là, qui prouvais d'ailleurs qu'il tenait à elle plus que ce qu'il ne cessait d'affirmer. J'était persuadée que lui et Hayley n'avaient pas disparu simplement pour « quelques trucs à régler ». Cependant ce rapprochement inattendu ne me dérangeait pas comme celui d'un autre joueur avec un autre pions car leur sentiment paraissait réciproque bien qu'ils ne cessaient de se convaincre du contraire.
PDV Ethan-
La sonnerie raisonna au sein du bâtiment. Les élèves rejoignirent tous d'un pas las leur salle de classe. Tous a l'exception de Hayley qui avait disparu avec le policier. Ça me faisait chier de m'inquiéter autant pour quelqu'un, c'était son problème à elle si un flic était venu la voir pas le mien! Mais pourtant j'avais l'impression d'être encore plus stressé qu'elle ne l'étais. Je tenais quand même à Gazpacho, je ne voulais pas qu'il lui arrive de la merde. C'était vraiment étrange comme sensation je n'avais jamais avant sentis le besoin de défendre quelqu'un d'autre que moi.
J'abandonnai les cours après une heure à ruminer sur ma table l'esprit occupé et sortis du lycée tentant d'appeler Hayley.
Elle ne décrocha pas, je laissai un message:
« Hey c'est Ethan, passes chez moi quand tu peux »
J'envoyai notamment l'adresse de ma maison réalisant qu'elle n'y était jamais allé auparavant.
Il devait être environ huit heures quand j'entendis la porte du salon s'ouvrir. Je me dirigeais vers la porte d'entrée m'attendant à voir Hayley, mais, c'est à Connor un sourire fière accroché à la gueule que je fit face.
« Je l'ai niqué, le frère à ta petite pute ! »
Je ne répondis rien, qu'est ce que j'avais à répondre à ça. Mon corps fut pris d'une haine soudaine, je levai mon poing et frappai de toutes mes forces dans le nez de ce connard. Il virevolta et tomba comme une souche au sol, les yeux peinant à resté ouvert. Il puait l'alcool à des kilomètres.
« Dégage de chez moi bâtard. Lançais-je en lui flanquant un coup de pieds dans les côtes. »
Il se releva avec difficulté et réalisant qu'il n'avait aucune chance dans son état face à moi s'enfuit chancelant dans le couloir vide.
Désolé pour ce chapitre très court, la suite bientôt. :)
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