Olivia Salvatore

CHAPITRE 4

Cela fait maintenant 3 jours que Klaus est partit. Katherine est enfermée dans la cuisine et moi, dans une chambre.

Une fois, mon frère est passé et cette petasse de Katherine lui a dit que je n'étais pas là. Donc il lui a donné de la veine de Venus et elle ne m'en a pas passé. Ce qui fait que quand Klaus reviendra, elle n'aura pas besoin de faire ce qu'il dit. Pff... Quelle petasse !

J'entends quelqu'un entrer. Ça fait 3 semaines que je n'ai pas bu de sang humain. Je suis donc très faible et mes trucs de vampire ne fonctionnent plus beaucoup.

Quelques instants j'entends encore la porte. Je me sens vraiment faiblir. Je vais sûrement me desséchée si Klaus ne revient pas. J'ai une idée ! Je ne me nourrit plus comme ça je me dessécherais et je n'aurais plus à supporter Klaus et Katherine !

Je ferme les yeux et sombre dans un profond sommeil.

Quand je me réveille, je suis sur la banquette arrière d'une voiture.

??? : Réveillée ?

La voix ressemble à un écho dans ma tête. Je reconnais celle de Klaus. Il arrête soudain la voiture et j'ouvre la portière, prête à me sauver. Mais je suis trop faible donc il se positionne devant moi. Ma respiration s'accélère.

Klaus : Monte.

Je fais ce qu'il dit, de toute manière j'ai pas le choix. Je me met côté passager.

Moi : Tu veux bien m'expliquer ce que je fais ici...

Klaus : Tu veux vraiment le savoir ma douce ? Parce que ça risque de te mettre de mauvaise humeur...

Moi : Dis le.

Klaus : Damon s'est fait mordre par un loup. Mon sang est le seul remède. J'ai donné mon sang à Stefan contre quelques chose...

Moi : Contre quoi ?

Klaus : Contre le fait que tu resteras avec moi... Comment dire... Un bon bout de temps. Et en plus il n'a pas beaucoup hésité...

Moi : Je suis sûre que tu mens... Stefan n'aurais jamais fait ça !

Klaus : Tu en est sûre ?

Moi : Oui !

Klaus : Vas lui demander !

Et il s'arrête pile devant le manoir, je descend et je frappe. Klaus me regarde depuis la voiture avec un sourire sadique. Damon ouvre la porte, je le prend dans mes bras.
J'ai les larmes aux yeux.

Moi : Dis moi qu'il n'a pas fait ça...

Damon : Si malheureusement...

Il me regarde avec un air compatissant.

Damon : Tu es sûre que ça va, tu as une mine affreuse.

Moi : Oui, oui, ça va...

Damon : Ça fait combien de temps que tu n'as pas bu de sang.

Moi : Je ne sais pas... 3 semaines...

Damon : Il faut que tu bois du...

Je le coupe.

Moi : Je vais bien je te dis ! Je lui souris. Écoute, je vais y aller, contente que tu sois vivant.

Je lui fais un baiser sur la joue et je pars vers la voiture de Klaus les larmes aux yeux.
Je monte dedans et Klaus me fixe.

Moi : Arrête de me fixer s'il te plaît...

Je tousse.

Klaus : Ça fait plus de 3 semaines que tu n'as pas bu de sang et tu n'as pas juger bon de me le dire !

Moi : Je n'ai pas envie de crier Klaus. Je suis contrainte de rester avec un homme que je déteste et qui m'effraie au plus haut point alors fait ta vie sans te préoccuper de moi. Je suis là pour sauver mon frère et seulement pour ça. Alors arrête de crier et va faire tes massacres quotidiens.

Il démarre la voiture et il commence à rouler.

Moi : Où est Katherine ?

Klaus : Elle s'est enfui car un de tes frères lui a donné de la veine de Venus.

Moi : Je savais pour la veine de Venus...

Klaus : Moi aussi...

Moi : Où est ce que tu m'emmène ?

Klaus : Dans le Tennessee.

Moi : Tuer des gens ?

Klaus : Exactement !

Moi : Par contre ne m'oblige pas à boire du sang et à tuer des innocents.

Klaus : Tu n'est pas très amusante...

Moi : Je veux juste... dormir...

Je ferme les yeux et je m'endors.

Quand je me réveille je suis toujours dans la voiture et Klaus conduit toujours.

Moi : J'ai dormis combien de temps ?

Klaus : Environ 3 heures...

Moi : Je peux avoir mon téléphone ?

Klaus me regarde en arquant un sourcil.

Moi : S'il te plaît, je vais pas m'enfuir par l'écran...

Il soupire et me tend un téléphone, je le prend et j'appelle Alaric.
Pas de réseau ! Je souffle et Klaus rigole, il m'énerve ! De rage je balance mon téléphone par la fenêtre.

Je tousse encore et encore. Je remarque que ma peau devient grisâtre.

Klaus : Tu es en train de te dessécher, il faut que tu te...

Je le coupe.

Moi : Je n'ai pas envie.

Klaus : Je me fiche de ce que tu as envie ma douce.

Moi : On est en plein milieu de nul part. Tu veux que je me nourrisse de quoi ? De blé ? D'herbes ? Non merci !

Et il continue de rouler...