CHAPITRE 9

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Je me réveille tout doucement dans le lit de Damon. Je touche les morsures, elles ont disparus. Je me souviens d'hier, ce que Klaus m'a dit m'a vraiment touché.

Sur la table de nuit il y a un petit écrin enroulé dans un ruban.
Je le prend et je trouve une petite carte avec écrit dessus : -《De la part de Klaus》je sourit légèrement. 2 mois en sa compagnie m'ont prouvés qu'il pouvait être gentil parfois.

Je tire le petit ruban blanc et j'ouvre l'écrin bleu nuit. A l'intérieur de trouve un magnifique bracelet en argent formé par des petits rubans qui sont eux, sertis de petit diamant. Il est vraiment magnifique.

Je le touche du bout des doigts, je ne sais pas quoi dire. Je suis juste éblouie par sa beauté.

Je me lève, me lave, m'habille et je vais au Mystic Grill. J'y vois Ric. Je cours vers lui et le prend dans mes bras.

Moi : Tu m'as tellement manqué Ric. Qu'est ce qu'il y a, tu a l'air triste.

Alaric : J'ai mis Jeremy dans un avion.

Moi : Pourquoi ?

Alaric : Pour le protéger de la guerre Klaus/Stefan.

Moi : Ah... Tu sais... Aussi étonnant soit il... Klaus a été gentil avec moi...

Alaric : Sérieusement ?

Moi : Oui, il m'a même offert un bracelet.

Je lui montre le bracelet, je l'ai mis, car il allait bien avec ma tenue et... Aussi car il est très beau... Je parle du bracelet !

Alaric : Étonnant venant de Klaus...

Moi : Je t'en prie dis rien, à personne, car sinon je vais avoir droit à plein de commentaires. Surtout venant de Caroline.

Je commande un bourbon.

Alaric : D'accord je me tais. T'as le droit de boire du bourbon toi ?

Moi : J'ai au moins quatre fois ton âge alors oui.

On me sers mon bourbon et je le bois cul sec.

Moi : Bon j'te laisse je dois retourner au manoir. À plus.

Alaric : À plus !

Je retourne au manoir et quand je rentre je vois Klaus à moitié allongé sur le canapé avec de la musique qui va à fond et Stefan qui se tient à quelques mètres de lui.

J'enlève ma veste et je la pose sur le porte manteau. Sans adresser un regard ou même une parole à Stefan.
Je m'approche d'eux et je pique une des bouteilles de bourbon de Damon.

Stefan : Qu'est ce que tu viens faire chez moi Klaus.

J'ouvre la bouteille et je bois, sans même prendre un verre.

Klaus : Je viens me réjouir de l'impasse où on est.

Stefan sourit.

Stefan : Qu'est ce que tu veux ?

Klaus : La bonne question c'est :  qu'est ce que toi tu veux ? Mes hybrides sont partis comme tu veux alors dis moi ce que je dois faire pour récupérer ma famille.

Stefan : Oh. Et bien... Sache mon cher Klaus Stefan s'assoit sur un fauteuil que cette fois... Y'a pas moyen de négocier.

Klaus : Mais tu comprends bien que les retenir indéfiniment ce serait pareil que les noyer dans l'océan.

Stefan : Nan, nan... Toi tu quittes Mystic Falls et tu me rappelle dans quelques années... Et puis... On en reparlera.

Qu'est ce qu'il peut être chiant sans émotions. Klaus boit une gorgée de son verre. Et moi je bois toujours à la bouteille.

Klaus : Je vais t'accorder une autre chance, la dernière. Passons un accord toi et moi.

Stefan : Un accord sur quoi ?
Tente la moindre manoeuvre et je les noies aussitôt.

Klaus rigole.

Klaus : Ah c'est vrai ! Sacré Stefan. Et les amis alors, ça donne quoi ? Il t'en reste encore ou c'est fini ? Même Olivia te déteste.

Moi : Je le déteste pas. Je le méprise.

Stefan se tait et finit par m'adresser la parole.

Stefan : Tu comptes finir la bouteille ?

Moi : Je fais ce que je veux. Alors la ferme.

Stefan prend son téléphone et il appelle quelqu'un. Et il s'en va enfin.

Klaus me regarde amusé.
Priez pour pas qu'il remarque le bracelet.

Moi : Merci pour hier. Et pour le bracelet. Mais... Tu comptes emménager ici ou quoi ? Car si c'est non j'aimerais que tu partes j'ai des trucs à faire.

Klaus : Oh mais de rien trésor. Et moi aussi j'ai des choses à faire alors j'y vais.

Moi : Je te raccompagne pas...

Il se lève et part avec un stupide sourire scotché sur le visage.

En vérité je n'ai rien à faire mais rester seule avec lui c'est un peu gênant. Je dois avouer qu'il me plaît... un peu...
Mais... C'est Klaus ! Un vampire Originel sans pitié. Non ! Ce n'est pas un vampire Originel sans pitié ! C'est un Hybride Originel sans pitié ! Il est aussi manipulateur, psychopathe, arrogant, prétentieux, frimeur, méchant, cruel, séduisant... NON ! Pas séduisant...

Klaus n'est pas séduisant. Il m'a kidnappée et il... Il m'a sauvé. Non. Je ne peux pas le nier. Il me plaît. Mais je ne peut pas. Je ne peux pas m'attacher à lui. Je ne peux pas me dire qu'il me plaît !

Quelques heures plus tard :

La nuit vient de tomber, personne n'est rentrée Rebekah m'a envoyé un message, il y a quelques instants, dans lequel elle m'a informé que Klaus à retrouver 3 de ses cercueils. La guerre sera moins sanglante...

Damon vient de rentrer.

Moi : Ça va ?

Damon : Oui, où est Stefan ?

Moi : Aucune idée.

Damon prend un verre de bourbon et va prêt de la cheminée. Moi je suis dans un des canapé.

Soudain quelqu'un entre. C'est Stefan.

Stefan : Toujours en vie ?
Alors je présume que Klaus n'a pas eu ses cercueils.

Damon : Te réjouis pas trop vite. J'ai pu mettre à l'abri que l'un d'entre eux. Celui qui est bloqué.

Damon pose son verre et s'approche de Stefan.

Stefan : Un bon choix, je dirais...

Damon : Ouais, si on compte sur la mère de Bonnie pour l'ouvrir, on est foutus. Elle a perdu ses pouvoirs.

Stefan : Ah... Il souffle puis il sourit. Ça ne m'étonne pas. Y'a des jours comme ça.

Stefan se retourne, faisait dos à Damon et moi.

Damon : Et Elena ça va ?

Stefan se retourne et fait un coup de poing dans la tête de Damon.

Damon : J'imagine qu'elle t'as tout raconter.
Et toi ta aucune envie d'en parler.
Je note.

Il sort une dague de son pantalon.

Damon : Tu vas peut être vouloir parler de ça alors.

Damon touche la dague du bout des doigts.

Stefan : Qu'est ce que t'as encore fait ?

Damon : J'ai réveillé Elijah...

Stefan sourit et il monte en haut.

Moi : Il s'est passé quelque chose entre Elena et toi ?

Damon : On s'est... embrassés.

Je reste choqué puis finalement,  je souris et je me dirige vers lui.

Moi : Fait rien de stupide avec elle.

Je lui fais une tape amicale sur l'épaule et je monte dans ma chambre. Je m'endors très vite perdu dans mes pensées...

Olivia Salvatore Où les histoires vivent. Découvrez maintenant