Olivia Salvatore

CHAPITRE 16

Après avoir trouvé l'épée de Klaus je retourne chez les Gilbert.

Moi : Là j'ai besoin de ton aide. S'il te plaît.

Après avoir galèré pendant 3 heures avec le cryptex et les traductions nous avons enfin fini. Je reste froide avec lui.

Klaus : Tu vas me parler comme ça toute l'éternité ?

Moi : Non, après je ne te parlerai plus pour l'éternité. Tu m'as ignoré pendant 4 mois. Peut être que je suis trop petite pour comprendre quoi que ce soit ? Éclaire moi ! Vas y !

Il ne dit rien. Alors 4 mois à m'ignorer ce n'est pas assez !

Moi : Voilà ignore moi encore !

Je prend un cahier et je m'installe sur un canapé, un crayon de bois à la main et je dessine ce visage. Ce visage que je vois souvent en rêve, ce visage qui me paraît si familier mais que, pourtant, je ne connais pas. Des cours cheveux bruns, des yeux noirs, des sourcils assez fins et des lèvres assez pulpeuses. J'ai des centaines de dessin d'elle. Elle me hante.

Quand je ferme les yeux en pensant à elle, j'aperçois un 'S'. Je pense que son prénom comme par cette lettre. Mais il y a des milliers de prénom possible. Et puis c'est peut être mon imagination. Mais je la vois partout. J'ai 4 carnets d'environ 35 pages rempli de portrait d'elle.

Je suis obnubilé par son visage, par sa voix. Je la vois partout et depuis 2 semaines c'est de pire en pire. J'ai toujours ces 4 carnets avec moi. Et Klaus vient de tomber sur l'un d'eux. Il fait chier !

Klaus : C'est qui que tu as dessiner dans carnet ?

Moi : Aucune idée.

Klaus : Alors pourquoi l'as tu dessiner ma douce ?

Moi : Je te le dirais pas.

Mon téléphone sonne, Klaus l'a toujours. Je suis obligé d'entrer dans le salon pour répondre. J'attrape mon portable et j'essaie de sortir mais je me retrouve plaquée contre un mur.

Moi : À quoi tu joues ?

Klaus plonge ses yeux dans les miens.

Klaus : Pourquoi as tu dessiner cette femme ?

Je suis obligée de répondre, il m'a hypnotisée cet idiot !

Moi : Je rêve d'elle tout le temps, son visage me semble familier, je la vois partout, elle hante mes pensées.

Klaus : Est ce que tu l'as connais.

Moi : Non.

Il me relâche et je cours à vitesse vampirique hors de cette pièce.

Je tousse, encore et encore, je me sens pas bien. Du sang sors de ma bouche.

Klaus : Qu'est ce qui t'arrive ?

Je peux pas lui répondre, ça m'est impossible. J'ai l'impression que je n'ai plus d'air. Je ne peux plus respirer et puis d'un coup tout s'arrête.

Je suis dans une forêt, elle est sombre, très sombre. Il y a toujours cette femme, elle est dans un lac. Elle chantonne.

Moi : Qu'est ce que je fais ici ?

??? : Je t'attend.

Moi : Pourquoi faire ?

??? : Approche.

Moi : Pourquoi ?

??? : Je t'ai dit d'approcher Seline.