Olivia Salvatore

CHAPITRE 5

Aujourd'hui ça fait un peu plus d'un mois que je ne me suis pas nourrit. Hier soir, Klaus à tuer 2 filles dans le Tennessee et nous roulons maintenant vers je-ne-sais-où.

Klaus : Il faut vraiment que tu bois du sang.

Ça fait 2 jours que je ne parle plus. Répéter sans cesse que je ne veux pas me nourrir c'est fatiguant...

Klaus : Tu pourrais au moins me répondre.

Je cligne tout doucement des yeux. Klaus s'arrête sur le côté et se tourne vers moi. Il se mord le poignet et il me le tend.

Moi : Non ! Je refuse de me nourrir !

La tentation du sang est forte, beaucoup trop forte. Mais je résiste quand même.

Klaus : Vas y Olivia...

Moi : Je ne veux pas Klaus...

Klaus : Vas y !

Je le regarde et il hoche la tête. Je tourne la tête de l'autre côté.
A vitesse vampirique, il cours vers ma portière et il l'ouvre. Il re mord son poignet et place un de ses bras derrière moi. J'ai peur. Mon coeur s'emballe. Ma respiration s'emballe. Mais je ne peut plus résister, la tentation est trop forte.

Doucement, je m'approche de son bras et je bois son sang. Il caresse mes cheveux et il pose son menton sur le haut de ma tête. Je continue de boire, son sang est délicieux. Après quelques instants, j'arrête de boire et il recule.

Klaus : Je vois que tu as repris des couleurs...

Avec sa vitesse vampirique il se rassoie à côté de moi et il redémarre la voiture. J'essuie le sang sur mes lèvres.

Moi : Pourquoi tu me fais ça à moi ? Je ne t'ai rien fais et toi tu me gâche ma vie... Je venais tout juste de revoir mes frères...

Les larmes roulent sur mes joues.

Klaus : Stefan t'as lâchement abandonné...

Moi : C'était pour sauver Damon.

Klaus : Oui, mais il n'a pas hésité alors que j'étais prêt à négocier.

Moi : C'est vrai ?

Klaus : Bien sûr que oui trésor...

Je repense à Stefan, les larmes coulent abondamment sur mon visage, elle ne s'arrêtent pas. Stefan m'a abandonné à la créature la plus puissante de la Terre SANS hésiter, sans essayer de négocier.

Moi : Est ce que tu vas me relâcher un jour ?

Klaus : Ta vie est liée à la mienne, si tu meurs, tous les vampires et les hybrides meurent. Par conséquent non.

Les larmes redoublent sur mes joues, je suis donc coincée pour l'Éternité avec un Hybride Immortel.

Moi : Tu as tuer Elena ?

Klaus : Oui.

Et je pleure d'autant plus.

Klaus : Qu'est ce qui ne va pas ma douce ?

Moi : Tout... Si je n'étais pas venue à Mystic Falls je serai probablement dans ma chambre en train de regarder des séries, alors que là, mon propre frère m'a abandonné à un Hybride Originel impulsif qui veut me garder en vie par tous les moyens.
Et... Si tu trouves un sort pour enlever ce lien mystique qui nous unis, tu me tueras ?

Klaus : Je ne sais pas...

Après quelques heures je finit par arrêter de pleurer. Je regarde le paysage dehors qui défilé a toute vitesse par ce beau temps d'été. Klaus s'arrête devant un bar, nous sortons, nous entrons dans le bar et Klaus hypnotise tout le monde pour je ne sais quoi.

Nous nous asseyons au bar et Klaus commande 2 bourbon. Une fois servit, il m'en donne un que je bois d'une traite.

Klaus : Vas y doucement ma douce, tu vas finir ivre.

Moi : Depuis quand un psychopathe est psychologue ?
Je suis pas avec toi pour déprimer. Temps mort ! Je suis sympa avec toi tant que tu es sympa avec moi.

Klaus : Si tu n'a plus envie de bouder je suis avec toi !

Je recommande un verre de bourbon.

Un homme arrive et s'assied à côté de Klaus.

Klaus : Ray ? Ray Sutton ?

Ray : Qui le demande ?

Klaus : Je t'ai cherché au quatre coins du pays. Je suis d'abord allez voir un homme qui m'a conduit vers 2 jeunes femmes absolument ravissante qui m'ont conduit jusqu'à toi.

Bon moi je commande encore et encore du bourbon en écoutant pas les 2 autres qui parle de je-ne-sais-quoi. 

Lorsque je me ré interresse à leur conversation, je suis à moitié bourré.

Klaus : On va jouer à un jeu que j'ai appelé, vérité ou aconite...

Je me lève et je prend ce que Klaus à dans les mains.

Moi : Je veux jouer !

Je prend un verre au hasard dans lequel il y a encore de l'alcool et je coupe l'aconite que je met à l'intérieur.

Klaus attache Ray à un jeu de fléchettes. J'adore les fléchettes !

Je trempe quelques fléchettes dans le mélange aconite-alcool.
Et je lui en lance une sur le front. Klaus en prend une et la lance sur sa joue gauche puis il s'approche de lui.

Klaus : Dis moi où es ta meute.

Ray : Je ne te le dirais pas.

Moi : Klaus recule je veux continuer !

Klaus : À ta guise mon ange.

Et il se recule avec un grand sourire.
Je lui lance une flèche dans l'oeil.

Quelques fléchettes plus tard, Ray n'a toujours rien dit. Alors je trempe mes doigts dans l'aconite et je passe ma main sur le front de Ray.

Moi : J'en ai marre ! C'est plus drôle !

Je lui lance le verre d'aconite en pleine tête, il brûle.

Après quelques minutes, il finit par nous dire où est sa meute.

Moi : J'peut l'tuer ?

Bah oui, j'suis bourrée, et pas qu'un peu.

Klaus : Non, j'ai besoin de lui.

Moi : Allez s'teup'laît tu aura une meute entière pour faire tes expériences chelou.

Klaus : Bon d'accord

Je fais un grand sourire, je casse un verre et je prend un bout. Je le fait glisser tout doucement sur sa joue et je lui tranche la gorge.
Et pendant que son sang coule, je lui arrache le coeur et je le balance à l'autre bout du bar.

Klaus me regarde bizarrement.

Moi : Bah quoi ? Il m'a beaucoup énervé aujourd'hui !

Puis je vais jusqu'à la voiture de Klaus, quand je passe à côté de lui j'ai toujours cette drôle de sensation, en même temps il ne peut pas m'approcher et depuis toute à l'heure je reste à distance de lui.

Une fois arrivée à la voiture je monte côté passager, quelques instants plus tard Klaus va côté conducteur et il démarre la voiture.

Moi : Tu peux être gentil quand tu veux.

Klaus : Tu peux être amusante quand tu veux.

Moi : Ouais je suis bourrée surtout.

Klaus : Tu as bu combien de verre ?

Moi : Tu crois que j'ai compter ?

Je rigole légèrement et, prise de fatigue, je m'endors.