Quand l'amour transcende les âges

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Pdv Izuku:

La voix d'Aisho qui murmure de tendre mots d'amour alors qu'il s'enfonce profondément en moi, nos mains jointent, nos cœurs battant à l'unisson, son sexe qui me possède, le mien qu'il masturbe, et enfin nos lèvres qui se joignent, pour nous amener, inévitablement, à une extase divine.

Je me réveille, en sueur, pantelant, le souffle saccadé, et une énorme érection entre les jambes. Aisho dort dans son sac de couchage, ignorant tout de mon envie pressante de le sentir en moi. Je resserre mes jambes, tentant vainement de retenir mes gémissements quand le tissu de mon costume frotte contre mon sexe. Et comme un con j'ai oublié de mettre un boxer ! ( Nda : c'est la première fois que je mets Nda 'w', enfin, pour vous Izuku devrait porter quoi ? Caleçon, slip, boxer, string ? ) Je me mords la lèvre, et attends patiemment que mon excitation parte. J'entends les rires des autres, les insultes de Katsuki, mais aussi et surtout le silence mortel de Leeloo, qui regarde, rêveuse, par la fenêtre. Au bout de cinq minutes mon désir retombe enfin, même si mon entrée palpite du désir d'être pénétrée.

-Bon les gosses, on arrive, je vous préviens ce territoire est la seule partie du Japon où la justice ne fait pas office,alors vous vous tenez à carreaux.

-Aye senseï !

...

Des forêts. À perte de vue. D'immenses forêts, d'un vert profond comme mes yeux, mes cheveux. Un homme immense, pas loin du mètre quatre-vingt quinze, nous fixe, et son regard est scrutateur, dérangeant. D'un bleu glacier, le même aspect que ceux d'un loup, une crinière d'un blond glacé auréolant son crâne, mais ne montrant que plus encore son aspect lupin. Un autre homme à ses côtés, un brin aux yeux bleus myosotis, musclé. Ses yeux pétillent de malice, mais de lui aussi émane cette aura de dangerosité.

-Drew !

Leeloo se jette sur le brun, enroulant ses jambes autour de ses hanches fines, nichant son visage dans l'épaule musclée de "Drew".

-P'tite puce !

Il l'enlace et tourne sur lui-même, la faisant rire aux éclats. Puis d'un coup, un loup immense apparaît et se jette sur elle, la tuant sur le coup en l'égorgeant d'un claquement de mâchoires.

...

Une main me secoue doucement, elle est calleuse, je pense instantanément à mon Aisho, et quand j'ouvre les yeux, c'est bien son regard sombre que je croise. J'esquisse un léger sourire et nous imagine au réveil, enlacés, nos jambes entremêlées, nos souffles mélangés et nos odeurs et salives échangées. Avec lenteur je me rapproche de son grand corps chaud et colle mon épaule contre ses abdominaux.

-Izu on est arrivé.

-Mmh... Dis ?

-Oui mon cœur ?

Je rougis à ce petit nom affectueux et gémis un peu, mal à l'aise.

-Je... Est-ce qu'un jour on pourra... Euh...

-Vas-y Izu.

-Est-ce qu'on pourra faire un truc rien que tout les deux ?

-Bien sûr, murmure-t-il à mon oreille en la léchant.

Un brusque frisson descend le long de ma colonne, il rit un peu puis me dis gentiment de me dépêcher de descendre.
Quand je descends, je vois toute la classe agglutinée autour d'une grande femme aux cheveux couleur chocolat et aux grands yeux couleur indigo, qui n'a pas l'air très aimable, surtout avec Katsuki.