14. Aucun Répis

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Jim.
Le mois de décembre, un mois tellement chaud, dans tous les sens du terme. Il est 8heures et le soleil brule déjà. Je ne travaille pas beaucoup en cette période de fin d’année, par conséquent je passe beaucoup de temps à la maison. Malaika est aussi en congés, nous passons beaucoup de temps ensemble comme au bon vieux temps. Je la regarde dormir là, blottie contre moi, elle est si belle le matin, je l’épouserai et je ferai d’elle la mère de mes enfants. J’attendrai le temps qu’il faut, mais je le ferai. Il faut au préalable que je résolve le différend avec maman, je ne l’ai pas vu depuis des semaines, mais papa m’a dit qu’elle va bien. C’est la première femme de ma vie, je ne peux pas vivre en sachant qu’elle m’en veut quand même…Oh, Madame se réveille enfin.
- Bonjour la marmotte
- …
- T’es réveillée ?
- (petite voix) Bonjour mon amour
- Bonjour ça va ?
- (s’étirant) Oui ça va et toi
- Je vais bien
- Tu es debout depuis quand exactement ?
- Environ deux heures
- Tu as encore pris des photos de moi endormie j’en suis sure
- (rire) tu me connais trop toi là
- Montre les moi
- Non tu vas les effacer soit disant que tu n’es jolie dessus
- C’est le cas j’en suis sure
- (bisous dans son cou) non chérie t’es super belle surtout le matin crois moi
- Arrêtes on vient à peine de se lever
- Et alors on est en congés je ne vais pas me priver
- (descendant du lit) j’ai la dalle allons manger.
- (la suivant) d’accord. Au fait mon ange…
- Ouiii
- Qu’à tu fais à ton Djanko ?
- (surprise) euh pardon ? Tu dis quoi ?
- Je demande ce que tu as fait à ton Djanko ?
- Comment tu….Qui t’as dit…Je ne comprends pas…
- (mort de rire) qu’est ce qui t’arrives bébé, on dirait que tu as vu fantôme. Je parle de ton tatouage.
- …
- Djanko…ton nom de petite fille. C’est toi qui me la dis n’est-ce pas ?
- …Oui
- Voilà ce matin quand je te regardais dormir j’ai constaté que ton tatouage s’effaçais, raison pour laquelle j’ai demandé ce que tu as fait.
- Ah okay. Euh…depuis quelques semaines je fais des séances au laser pour qu’on me l’efface
- Ah bon ? Tu ne m’as pas parlé de ça. Pourquoi l’avoir fait si c’était pour l’effacer plus tard. En plus c’est douloureux le laser je crois.
- Oui je sais c’est débile mais je veux être comme toi sans tatouages.
- (rire) okay madame.
Je l’ai porté sur mon épaule et nous sommes allés à la cuisine, où elle m’a faite une salade délicieuse avec un grand bol de lait et du pain. Après le petit déjeuner je suis allé dans le salon passer quelques coups de fil pour le boulot et je l’ai laissé s’atteler à ses tâches ménagères. Je n’aime pas beaucoup la voir autant travailler mais elle aime bien le faire, donc je ne vais pas lui imposer quoi que ce soit.
Au téléphone.
- Bonjour Mathurin
- Bonjour monsieur
- Comment tu vas ? Bien dormi ?
- Je vais bien monsieur, oui monsieur
- Tu as fait l’armée mon jeune frère ? C’est quoi tous ces "monsieur" là ?
- Désolé monsieur
- Ca va au boulot ?
- Oui monsieur tout va bien. Ce n’est pas nécessaire que vous veniez. Vous n’avez aucun rendez-vous aujourd’hui.
- D’accord. Les services de comptabilité sont-ils prêts pour la paie de ce mois ?
- Oui monsieur.
- D’accord. J’espère qu’ils ont inclus le 13ème mois.
- Oui monsieur j’ai vérifié et ils l’ont fait.
- D’accord. Euh quoi d’autres ?
- Monsieur nous avons eu la visite des directeurs d’une jeune compagnie d’assurance, ils ont besoin d’un logiciel de paie, et un moyen de répertorié leurs employés avec toutes les informations importantes.
- Humm un système de gestion de base de données quoi ?
- Oui monsieur
- Humm je vois. SQL, ACCESS, humm
- Pardon monsieur ?
- Non je réfléchissais. Ils ont rencontrés le chef du service informatique ?
- Non, il est malade monsieur.
- Vanceslas, toujours malade ce type. Il faudra que je pense à délégué ses responsabilités. Il est trop souvent absent.
- Il fait du bon boulot monsieur
- Oui Mathurin je sais mais alors c’est quand il est là. Bref envoi moi un email avec les informations et contacts de cette compagnie d’assurance. Après quoi, je parlerai aux avocats pour qu’ils nous établissent un contrat en bon et due forme. Et on verra la suite.
- D’accord monsieur je l’ai noté dans votre agenda.
- Mais tout se fera en Janvier Mathurin tu sais que cette année tout le monde prendra ses congés le 20.
- Oui monsieur, merci encore monsieur
- Merci à vous, cette année a été très productive, et vous le méritez bien.
- …
- Bon allez un bonjour à tout le personnel au revoir.
- Au revoir monsieur.
Voilà, une chose de faite au moins. Pourquoi j’ai l’impression que j’ai un autre appel à passer ? Ah oui, les démarcheurs pour le terrain des parents Koyoli. Je m’éloigne de la cuisine je ne veux pas que Malaika écoutes. Elle ne le saura que sous forme de surprise.
Au téléphone.
- Oui bonjour Monsieur Dina à l’appareil
- Ah bonjour monsieur
- Oui mais qu’est ce qui se passe je n’ai pas eu de vos nouvelles depuis deux jours déjà.
- Désolé monsieur
- OK. Vous en êtes où exactement ?
- Monsieur nous avons trouvé un terrain à Nyala, un autre à Yassa, et un autre à Logbessou
- C’est quoi ces endroits retirés ?
- Il n’y a rien dans le centre-ville ?
- Si Monsieur mais ils sont extrêmement couteux, et certains d’entre eux font l’objet d’un litige foncier au tribunal et d’autres ont déjà des constructions dessus, les rendant par conséquent très couteux.
- Je vois.
- Mais nous avons trouvé un terrain vierge à Makepe, pas très loin de la route principale.
- D’accord demain 10heures, venez chez moi nous irons le voir ensemble.


Malaika.

Au téléphone.
- Allo ?
- Mali depuis que je t’appelle là ?
- Désolé mina j’étais dans la cuisine.
- Ah okay qu’est-ce que tu fais ?
- Je prépare la surprise de Jim. Tu te rappelles ?
- Oui tu as décidé quoi finalement ?
- Nous irons à Kribi
- Ah bon ?
- Oui. Tu sais il ne travaille plus beaucoup et nous étant en congés ça peut se faire. J’ai réservé au Fidelie hôtel, j’y étais déjà avec un de mes….avec quelqu’un auparavant c’est juste super, il va adorer j’en suis sur
- Okay ma belle je suis dans le taxi vers Akwa là j’arrive
- Où ça ?
- Chez toi.
- Euh comment tu vas te retrouver ?
- Tu m’avais dit que tu vivais dans les alentours du musée maritime n’est-ce pas ?
- Oui exactement
- Bah quand je suis là je te fais signe
- Tu es avec Cléopâtre j’espère…
- Oui je suis avec elle
- je lui prépare quoi à manger alors le temps que tu arrives
- Tu es trop gentille, fait n’importe quoi elle mangera
- Okay a tout à l’heure.
Ce matin, j’ai eu la peur de ma vie quand Jim a prononcé le nom de Djanko. J’ai tellement peur qu’il soit au courant de tout qu’à chaque fois je tremble comme une feuille. Je n’ai rien contre Djanko, mais, toute ma vie j’ai été avec lui, au jardin d’enfant, au lycée, au quartier, partout, je ne veux plus l’avoir dans les pattes. Chacun de nous a pris un nouveau départ, c’est une bonne chose qu’on en reste donc là. Je ne veux pas qu’il traine avec Jim et sa clique, ou qu’il parle à Mina. Je sais je n’ai aucun droit sur sa vie, mais c’est réellement pour notre bien. J’ai bien vu comment il était à son aise l’autre soir, comment il riait avec les autres, je ne le supporte pas. Il ose me dire que je le supplierai pour qu’il repose ses mains sur moi. Il n’a pas l’air d’avoir compris que je n’ai plus rien à faire avec lui. S’il faille coopérer pour sauver nos intérêts communs je le ferai mais Djanko et moi on ne sera plus jamais ensemble. Il faudrait déjà que je m’habitue à l’appeler Marc-Arthur, on ne sait jamais. De l’autre côté, cet Octave-là hum. Que dire même de celui-là ? Les blancs ont toujours eu le don de foutre leur nez dans tout ce qui ne les concerne pas.
- (Jim sortant des toilettes) Qui fourre son nez dans ce qui ne le regarde pas et pourquoi tu parles toute seule.
- (froide) tu m’as fait peur. Je ne savais pas que tu étais dans la salle de bain
- Oui j’y étais. De quoi tu parles depuis toute seule.
- (mal à l’aise) tu as entendu quoi exactement ?
- (s’allongeant) je croyais que tu passais un coup de fil je t’ai entendu parler d’Octave
- (pale)….okay
- (mort de rire) bébé tu sais Octave est peut être blanc mais il est camerounais comme nous tous, il est né ici.
- Ah okay.
- Depuis ce matin je te trouve très pâle
- Non ça va
- Malaika ?
- Oui bébé
- Viens te coucher près de moi.
- Okay
- Chérie écoutes, quand je te dis que je t’aime Malaika, crois le. Je t’aime véritablement. Et ne crois pas que c’est parce que je ne parle pas je ne vois pas. La plus part du temps je veux que tu me dises les choses de toi-même. Tu te mets tellement mal, à chaque fois que tu me caches des choses, tu es toute blanche, tu souris plus, tu es gênée ton esprit est ailleurs. Je suis là, moi… (me prenant par le cou) regarde-moi. Karlson est là pour toi bébé. Peu importe ce que c’est, on en parlera posément. Faute avouée à moitié pardonnée.
- Okay bébé. Djanko ce n’est pas mon nom de petite fille. C’est le nom de mon ex petit ami.
- (surpris)…Je vois
- C’est tout ?
- C’est à moi de te poser cette question
- Euh j’ai l’impression qu’Octave me fait des avances
- (mort de rire) c’est absurde bébé pourquoi tu penses cela ?
- Je suis sérieuse Jim. Il me regarde bizarrement, il me pose des questions bizarres, genre qu’est-ce que je fais avec toi, il me suit partout. L’autre soir chez Diklann, il est venu dans les W.C où j’étais il m’a dit que je suis une très belle femme. Ecoutes je suis consciente que vous avez plus de 20ans d’amitié mais, les hommes, moi je maîtrise. Il a du désir dans les yeux quand il me parle ou me regarde. L’autre soir, après l’incident de la bouillie versée su Djan…
- Sur ?
- Sur Marc-Arthur. Après cet incident, je suis allé à la buanderie avec Marc lui donné un de tes polo, et Octave m’a suivi là-bas. Et je lui ai dit que je te dirais tout et il n’arrêtait pas de me dire qu’il n’a rien fait. Je te promets je ne te raconte pas de mensonges.
- Okay. Viens
- …
- (me prenant dans ses bras) Viens là allez. Merci d’avoir parlé. Pour ton tatouage tu aurais pu me dire ça je ne me serais pas mis en colère. Je ne peux pas t’en vouloir pour quelque chose que tu as fait dans le passé. On ne s’était pas encore rencontrés. Pour Octave, ne t’inquiètes plus je vais régler cela. Okay ?
- En quoi faisant ? Je ne veux pas gâcher votre amitié s’il te plait.
- Nous sommes des hommes ne t’inquiète pas. Je vais régler cela.
- Ouf….Ca fait un bien fou.
- Tu te fais du mal toute seule, tu peux me parler tout simplement, mais tu ne le fais pas.
- Je ferais plus d’efforts.
Il m’a souri. Je lui ai donné un baiser, qu’il m’a rendu avec plaisir.
- J’ai envie de toi.
- Je sais. Mina est en route avec sa fille on n’aura pas assez de temps bébé
- Même pas une gâterie ?
- Humm cochon va…
Je lui ai retiré son polo, j’ai commencé par de tout petit bisous dans le cou, je suis descendue jusqu’au niveau de son torse toujours en lui faisant de petits bisous mouillés. J’ai mis une main dans sa culotte et j’ai sorti son engin, déjà paré à l’attaque. Je l’ai serré dans ma main et mon bébé a eu un frisson. Il a pris un élastique sur le chevet du lit avec lequel il m’a attaché les cheveux. Après quoi, il m’a jeté un regard de braise et a dit "bouffe-la". J’ai souri. Je lui ai fourré un doigt dans la bouche et j’ai dit "ferme la". J’étais sur le point de passer ma la langue chaude le long de sa verge quand il s’est levé, m’a prise dans ses bras et m’a plaqué contre le mur.
Avant que je comprenne ce qui se passe, mes pieds ne touchaient plus le sol, je m’agrippais à son cou et là, oui à  ce moment précis, je le voulais, je savais que j’allais prendre mon pied, et j’ai entendu la sonnette d’entrée et la voix de Mina dans l’interphone du couloir. Jim et moi on s’est regardé, il a fait une grimace, m’a jeté dans le lit et allé dans la douche. Quand il n’est pas satisfait il prend toujours une douche, ça le calme apparemment.
- Bébé je t’aime excuses moi je vais ouvrir à Mina.
Et je suis descendue. Je me suis arrêté dans la salle de bain du rez de chaussée pour nettoyer la cyprine qui commençait a couler le long de mes cuisses. Ensuite j’ai ouvert à Mina.
- Pff il t’en a fallu du temps
- Désolé j’étais…euh…J’étais en haut.
- Tu pue le sexe ma vieille
- Arrêtes putain.
- (rire)Je ne rigole pas
- (prenant la petite) Oh Cléo mon bébé tu m’as manqué ça  va toi ? Ca va le bébé ? Oh c’est qui la plus belle du monde ?  Ah oui c’est toi. C’est toi ma Cléopâtre
- Je t’ai appelé n fois madame
- Ah oui désolé, j’ai oublié. Et comment tu as trouvé la maison ?
- Il y avait des gardiens devant chaque portail de ta rue, je me suis renseigné. Et voilà.
- Ok. Tu veux quelque chose à boire, ou à manger ?
- Juste de l’eau bien fraiche, il fait une chaleur terrible
- Je t’assure c’est le mois de décembre. On va tous crever dans ce Douala.
- Ma chérie ta maison est superbe. Elle est juste trop belle quoi je n’ai même pas de mots.
- Merci ma puce. Sinon, que me vaut cette visite inattendue ?
- J’avais juste envie de balader la petite en plus je ne t’ai pas vu depuis quelques jours
- Oui c’est vrai. Le soir même où je t’ai quitté Jim a fait une soirée inattendue ici, et après la recherche de ma surprise la m’a beaucoup occupée.
- J’imagine. Mais sinon toi alors tu as les gouts de bourgeoise non mais dis donc, le Fidelie Hôtel ?
- (rire) Ah ouais tu connais apparemment.
- Oui quand le papa de cléo m’aimait encore on y faisait des tours.
- Toi hein, quand il t’aimait encore hein
- Bah oui. Vous partez quand ? C’est 2heures 30minutes de voyage si je m’en souviens bien.
- Demain matin, je le lui annonce ce soir.
- (me concentrant sur la petite) Oh ma cléo tu m’as trop manquée. Je t’ai fait des haricots verts avec des pommes de terre, et un jus d’ananas délicieux.
- Et moi alors ?
- Dégage vieille fille
- Jim : Bonsoir
- Mon amour je te présente Mina et sa fille cléo, Aloyssia Cléopâtre.
- Jim (faisant la bise) : enchanté Mina ravi de faire enfin ta connaissance.
- Mina : moi de même Jim.
- Jim (prenant cléo) : Alors ? C’est qui cette petite princesse ? Mais vous êtes toute belle mademoiselle, moi c’est Jim et vous ?
- (rire) Genre elle va te répondre ?
- Jim : Jalouse va. Mina ta fille est vraiment superbe
- Mina : merci même comme elle me vole la vedette.
- Jim : comment ça lol
- Mina : partout où je vais on ne voit qu’elle. Sur le chemin pour ici, les passagers du taxi m’ont saoulé grave
- Jim (rire) : Je comprends c’est l’effet des métisses.
- Mina : Si au moins la beauté la payait le loyer
- Regarde alors la folle si
- Jim : Dis bébé le plat c’est pour cléo ?
- Oui oui
- Jim : S’il te plaît Mina je peux la nourrir ?
- Mina : oui sans soucis. Tiens voilà son bavoir.
- Jim : merci.
- Bébé ce n’est pas la nôtre, il faudra la rendre après je te connais. Tiens son jus d’ananas et un son biberon d’eau.
- Jim : allons y ma jeune dame, laissons ces vieilles commères.
- Mina : Malaika Ermine Koyoli
- Oui
- Mina : Ma sœur tu as la chance oooh
- Avec quoi ?
- Mina : ton homme est juste…Il est juste…Ah Dieu là il est bizarre hein
- Oh arrête un peu. Tu as le plus beau bébé de tout Douala, une métisse en plus, d’où tu me parles de chance toi ?
- Tu es drôle hein, le bébé c’est quoi ?
- Tu as une maturité que je n’ai pas encore madame
- Ouais c’est ça.
- Sinon, j’ai un problème, pas vraiment un problème mais j’aimerais qu’on en parle
- Vas-y ma sœur.
- Il y a ce mec-là, il était chez moi dernièrement tu vois, on a papoté...
- Tu l’as rencontré où ?
- Laisse-moi finir ooh.
- Ok vas-y
- Donc je disais, il y a ce mec, il était chez moi dernièrement. Il est très beau, tu vois le genre de mec dont rêve toutes les jeunes filles, bien bâti, élégant, bref la totale quoi. Bon on parlait de tout et de rien, il voulait prendre cléo dans ses bras, j’ai refusé. Tu sais comment je suis quand il s’agit de ma fille. Il était très posé. Il n’a rien dit. Il n’était même pas gêné par l’état de mon quartier, de ma maison tout ça quoi. Bref tout allait bien jusqu’au moment où cléo s’est mise à pleurer tellement fort. Elle avait faim, je ne l’avais pas nourri depuis le matin. Au moment où je voulais lui faire à manger je me suis rendu compte que je n’avais plus de charbon, je suis allé chez ma voisine elle n’était pas là, j’étais toute seule dans la concession, et cléo qui n’arrêtait pas de crier très fort, en plus devant un étranger j’ai craqué Mali. Je me suis assise au sol, et j’ai commencé à pleurer en regardant ma fille pleurer sous l’effet de la famine, je me suis sentie inutile, je me suis sentie faible, je ne savais pas quoi faire je n’avais même pas d’argent.
- Oh oooh
- A son arrivée, l’homme est venue avec des paquets de produits comestibles, je l’ai ai pris mais je ne voulais pas y toucher. Je ne voulais pas qu’il voit à quel point je misère je ne voulais pas qu’il se dise que ma fille a manger grâce à lui. Mais j’étais si faible. Cléo est allée vers lui et il l’a prise dans ses bras, la nourrie, il m’a demandé de lui pressé une orange, il lui a même chanté une berceuse, il a attendu qu’elle fasse son rot et la couché sur le lit.
- Waouh ça c’est un homme bon
- Après il m’a dit que ça ne sert à rien de jouer la dure et je me suis excusé. Il a dit qu’il acceptera mes excuses à une condition j’ai d’abord dis non après j’ai dit oui, il est parti…
- Il est parti mais où ? Pourquoi ?
- Mali le mec est allée m’acheter un réchaud à pétrole, des allumettes et du pétrole
- Nooon tu rigoles ?
- Je te promets
- Oh lala c’est trop beau. C’est un homme génial vraiment il a un grand cœur.
- Ensuite il m’a dit qu’il devait s’en allé et il est parti. Depuis ce jour on parle beaucoup par messages par appel téléphoniques. Bref voilà
- Et le souci est à quel niveau.
- C’est Marc.
- (recrachant mon repas) QUOI ????
- (petite voix) c’est Marc-Arthur du collège
- Non, ce n’est pas possible Seigneur quelle teigne AAAAAAH
- Mais calme-toi Mali…pourquoi tu prends ça ainsi
- S’il te plait…Ne me dis pas que…Mince alors.
- Eh aah Malaika qu’est ce qui ne va pas ? Pourquoi tu réagis ainsi
- Aucun répis mon Dieu. C’est trop
Je me suis levé et je suis sorti.

MalaikaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant