Malaïka.
Douala, est une ville réputée pour la grande chaleur qui y règne mais surtout pour ses bouchons. Je suis au carrefour Ndokoti. C’est l’un des carrefours les plus célèbres de ce pays. Tout habitant de Douala à qui vous poserez la question peindra Ndokoti en noir car, il est réputée pour son désordre urbain et surtout pour ses immenses marchés improvisés où les commerçants prennent le trottoir en otage. Des clés USB à gauche, des chaussure à droite, des casseroles devant, des vêtements derrière, il y a de tout à Ndokoti. C’est l’endroit où personne ne veut être lorsque le soleil est à son zénith. Quand dans un taxi à 15heures sous une chaleur extrême une vieille dame se permet de lâcher un gaz, une jeune femme malgré le monde se permet de traverser tout le carrefour le string à l'air, et les moto taximen qui se battent après de longs débats sur la politique devant un kiosque à Journaux. Eh oui Ndokoti c’est le carrefour de toutes les histoires et de tout les commerces. Moi, comme vous le savez, je suis née à Ndogsimbi au sud de Ndokoti. Je connais très bien ce secteur, ici je suis chez moi.
Je suis arrivée chez mes parents et ils étaient assis dehors à la véranda. Ils étaient contents de me voir, et mes frères aussi. Ma mère a tout de suite remarqué que je n’allais pas bien et elle a demandé à mes petits frères d’aller jouer ailleurs, ce qu’ils ont fait.
- Maman : Malaïka ?
- Oui maman
- Maman : Je n’aime pas te voir ainsi tu le sais bien qu’est ce qui ne va pas ?
- Maman tout va bien ne t’inquiètes pas.
- Papa : Tu es toute pâle et tu as l’air fatiguée, qu’est ce qui te préoccupes ?
- …
- Maman : C’est sa mère ?
- Non il lui a parlé, elle essaie tant bien que mal de faire des efforts.
- Papa : et c’est quoi le souci ma fille ?
- Connaissez vous par hasard un certain monsieur Ndibi Hector Donatien ?
- Maman : Euh non ce nom ne me dit rien.
- Papa : Qui es ce ? Il vit à Ndogsimbi ?
- Je ne sais pas papa. C’est le monsieur qui s’était enfuit avec mon argent
- Maman : ah okay et le procès c’est quand ?
- C’était aujourd’hui maman
- Papa : Et qu’est ce qui s’est dit ?
- (gênée) rien de bon on l’a ajourné pour Janvier.
- Papa : Ne t’inquiète pas tout se passera bien.
- D’accord papa.
- Maman : et l’école ? Avec tout ce que tu vis là bas tu trouves du temps pour étudier ?
- Oui maman et tu sais je suis en congés donc tout va bien pour le moment.
- Papa : Soit concentrée ma fille, j’aurais préféré que tu reviennes ici tu sais ?
- Je sais mais je suis bien la bas Jim prends bien soin de moi et je ne manques jamais de rien
- Maman : Tu n’as pas de paix et ca c’est suffisant pour que tu
rentres. Toi ici ne signifiera pas que c’est fini entre vous tu le sais Malaïka.
- Je le sais maman, je ne suis pas venu pour qu’on se dispute s’il vous plait vous me manquez et j’ai juste besoin de vous voir.
- Papa : Ah nous sommes là ma fille Dieu veille.
- Maman tu te rappelles d’Octave ? L’ami de Jim ?
- Maman : oui celui qui te faisait des avances.
- Il me fait très peur tu sais il se comporte très bizarrement et il se fou éperdument que je sois avec Jim.
- Papa : c’est quoi cette histoire encore et Jim qu’est ce qu’il fait pour remédier a cela.
- …Rien justement.
- Maman : je n’en suis pas si sûr. Ne t’inquiètes pas. Aie confiance en lui.
- Papa : va a l’intérieur ta maman a fait le koki avec du plantain mur et du manioc je sais que tu aimes ça
- Oui oui
- Maman : Manges et tu te reposes Malaïka avant de repartir
- Je vous aime trop vous deux là
- Maman : hum
Marc-Arthur.
Il est 18heures, et je suis de retour à la maison. L’entretien avec Tom s’est bien passé j’ai obtenu le boulot. Pour un début je n’aurais que 50milles francs ce n’est pas extra mais ca me permettra de tenir. Les recettes d’Henri ne me rapportent pas beaucoup, donc il me fallait une autre source de revenu. Jusque là ca ne suffira pas. Je dois payer les facture d’eau, d’électricité, d’Internet, les transports urbains et maintenant j’ai Mina et Cléo. Je dois, même si Mina ne le veut pas, prendre soin d’elles. Il me faut trouver un moyen d’avoir de l’argent. Mina a un boulot mais il ne rapporte pas beaucoup d’après ce que je vois. Je ne veux plus qu’elle vive a Bonaberi. Je veux qu’elle vive ici, ainsi quand elle partira au collège les mémés s’occuperont de notre Cléo. Zut. En parlant des mémés il n’y a presque plus rien dans le frigo.
Parfois j’ai envie d’appeler Séraphine et lui demander de l’aide je sais qu’elle ne dira pas non. Mais je ne veux plus avoir des rapports avec elle. Je vais devoir me débrouiller tout seul elle a déjà beaucoup fait jusqu’ici. Je suis assis au balcon et je regarde au loin. Je ne pense qu’à elle, à mina. La maison a l’air si vide tout a coup.
- Petit monsieur ?
- …Oui chérie Pola
- (Rire) tu vas bien ?
- Ah je suis là
- Mais pourquoi le frigo s’est vidé rapidement comme ça ?
- J’ai reçu des personnes ici
- Ah okay…il faudra alors faire le plein.
- Je suis amoureux Pola tu peux le croire.
- Tsuips de la vieille la ?
- Ah non toi aussi tu la vois encore ici ?
- Ah comme c’est elle qui nous a employé ici je me disais que..
- Non t’inquiètes pas d’elle
- Tu es très jeune fils et très beau cherche toi une fille de ton âge
- Tiens (je lui donne mon téléphone) regarde
- ….Mamaaa c’est qui la boule là ?
- La femme que j’aime.
- Elle est belle ouh lala et le bébé avec elle c’est qui ? Sa petite sœur j’imagine..
- Non (rire) sa fille.
- (Surprise) attends… oh je comprends j’ai vu des produits d’enfants dans ta chambre elles étaient ici ?
- Quels produits ?
- Des médicaments, des boites de lait et un parc a jeu
- Elle a surement oublié les médicaments il faut que j’y aille.
- Okay.
Je suis allé dans ma chambre, j’ai mis un training, un pull a capuche et mes Yeezy et je suis sorti en catastrophe. A peine sorti de l’immeuble que je tombe sur Jim.
- (Surpris) Jim ?
- Salut Marc…
- Tu vas bien ?
- Je ne sais pas désolé d’être venu sans prévenir je voulais me rendre chez Tom mais il est occupé et Diklann pareil… donc il m’ont indiqué chez toi..
- Oh je vois et Octave ?
- Hum…
- Sinon je ne sais pas comment on fera j’étais entrain de me rendre a Bonaberi laisser ces médicaments…
- Okay allons y je t’accompagne.
- D’accord.
Nous sommes partis avec sa voiture. Et sur le chemin il ne parlait pas il avait l’air triste, non plutôt en colère, ou les deux je ne sais pas. Je décide donc de brisé le silence.
- Alors euh Tout va bien chez toi ?
- Si par tout va bien tu comprends Malaïka et ma mère qui se font constamment la guerre, mon père et ma mère qui se battent chez moi, Malaïka avec qui je me sens bien mais que j’ai l’impression de ne pas connaître, alors oui tout va bien Marc.
- Wow…
- …
- Tu sais les problèmes ca arrive dans tout les foyers, et l’amour d’un couple se mesure a sa capacité à traverser les situations, soient elles bonnes ou mauvaises.
- Je sais.
- Voilà. Pour Malaïka et ta mère si je peux me permettre, tu es l’unique enfant et mets toi a la place de cette femme pour qui son fils représente l’univers tout entier. La prunelle de ses yeux, et elle se refuse a le voir grandir. Elle ne veut pas couper le cordon, son fils reste son fils son bébé, son unique bébé et elle ne veut pas d’une autre femme dans la vie de celui-ci. Tu devras faire preuve de tact pour lui expliquer et lui faire comprendre que tu es maintenant un grand garçon, de surcroit un trentenaire et tu peux te débrouiller seul. Tu es un homme Jim. Et a « ta femme » de faire preuve de patience et de compréhension. On a qu’une seule mère Jim, une seule pas deux. Alors gère bien.
- ….Elle te manque ta mère n’est ce pas ?
- Tu n’as pas idée.
Il a mis une main sur mon épaule tout en regardant devant lui et il a dit « je suis là t’inquiètes ». J’ai ressenti comme une chaleur dans mon corps, une sensation de bien être. Sa main sur moi, j’étais bien, un peu comme si je ne devais plus m’inquiéter de rien. Depuis la mort de mes parents c’est la première fois que je ressens ca. J’ai directement pensé a mon père, puis il a dit
- Merci pour tes paroles ca me touche énormément.
- De rien bae
- (Mort de rire) mais t’es malade toi, qui est ton bae ?
- Quand tu me sors les paroles du genre, je suis la t’inquiètes c’est pourquoi lol ? Tu es mon bae
- (Rire) mon type tu es d’une bêtise extrême. Sinon on va chez qui exactement ?
- Chez la femme que j’aime.
- Ooh mais dis donc.. J’étais sur que tu étais gay zut alors.
- (Rire) Je t’emmerdes
- Elle a un nom ?
- Mina Arzhele
- Mina ? Elle est dans votre collège ?
- Oui ah j’ai oublié tu la connais sûrement elle traine avec Laï.
- Pardon ? Avec qui ?
- Euh Avec Malaïka
- Pourquoi tu l’appelles « Laï » ?
- (Gêné) Je connaissais une fille de ce nom et quand nous étions petit c’était son petit nom.
- Ah okay. Oui Mina est une bonne amie de Malaïka, quand j’y pense même c’est la seule.
- Ah okay.
- Mais t’es amoureux de Mina toi ? Vous êtes ensemble ? Et c’est quoi ces médicaments ? Tu sais qu’elle a une petite fille ?
- Une question a la fois bae.
- Chien
- (Rire) oui je suis amoureux d’elle depuis la première fois que je l’ai vu au collège mais je ne le savais pas encore. Oui nous sommes ensemble depuis peu. Ce sont les médicaments de Cléo qu’elle a oublié chez moi la nuit dernière. Donc oui je sais qu’elle a une fille.
- Hum la nuit dernière hein…
- Oui bae je t’ai trompé
- Tu m’appelles encore comme ca je te laisse ici au milieu de nulle part
- Tu me fais rire je ne peux pas me perdre a Douala. Et en plus elle m’a déjà fait venir ici un soir a une heure du matin. Donc…
- Les amoureux alors..
- Gare toi là nous sommes arrivés
- D’accord.
Je descends, et je me dirige vers chez elle je l’aperçoit au loin assise devant chez elle avec une autre femme. Je m’approche et je dis bonsoir. Elle ne répond pas, elle a l’air surprise de voir Jim. Je m’approche alors et je lui vole un bisou et puis j’entre voir Cléo. Je ressors avec elle.
- Mina : bonsoir Jim tu vas bien ?
- Jim : oui et toi-même Mina ?
- Mina : ca va merci. Oh excusez mes manières je vous apporte des chaises
- Jim : Passe moi la petite Marc
- Tu ne sais pas comment on fait les enfants ?
- Jim : passe la moi s’il te plaît elle est juste trop belle.
- Attends alors un peu
- Mina : Marc passe lui la petite tu la vois autant de fois que tu veux
- Hum.. Prends la alors
- Jim : fais pas cette tête Bae
- Mina : Bae ? Vous êtes malades
- Bébé tu as oublié les médicaments de la petite a la maison et des boites de lait. Nous sommes venus te les rapporter.
- Mina : non je n’ai pas oublié. Je les ai laissé parce qu’on viendra souvent et je veux qu’elle ai ses produits la bas aussi. Regarde j’en ai d’autres ici.
- Ah d’accord je comprends mieux.. Sans soucis alors
- Mina : Ton entretien a été ?
- Oui oui c’était bien. On m’a accepté mais c’est juste 50milles comme rémunération
- Mina : Ce n’est pas fameux, mais c’est mieux que rien.
- Jim : chez Tom ?
- Oui.
- Jim : Humm.
- Mina : Sinon avec mon petit Job Cléo et moi on s’en sort donc ne t’inquiètes pas.
- On en a déjà parlé Mina. Jim aide moi a lui dire que je dois prendre soin d’elle et je ne peux pas rester indifférent face a sa situation et que c’est mieux si elle vient vivre a la maison.
- Jim : je ne peux rien dire. Si elle ne veux pas venir tu ne pourra rien. Et tu peux toujours prendre soin d’elle étant ici aussi. C’est facile de penser qu’on peut vivre ensemble mais une fois que c’est fait les réalités sont différentes tu sais.
- Mina : C’est ce que je me tue a lui dire
- Hum…
- Jim : Je peux te trouver un truc dans ma boîte. Si tu aimes tout ce qui est électronique technologie etc… tu as une place chez nous. Et surtout si tu as un esprit créatif. Et je paies pour un début disons 30milles de plus que Tom okay ?
- Mina : …
- Tu es sérieux ?
- Jim : Oui ce n’est rien mais il faudra en parler a Tom d’abord il ne faut pas qu’il se sente contrarié
- Je comprends. Merci Jim
- Jim : T’inquiètes c’est la famille.
J’ai encore ressenti le même sentiment étrange.
- Mina : je vous offre a boire ?
- Jim : Moi je dois rentré déjà
- Mina : comment va Malaïka ? Et votre voyage a été ?
- Eh j’avais même oublié le fameux voyage
- Jim : On n’y était plus. Longue histoire elle te racontera surement Mina
- Mina : okay.
- Jim : Marc on y va ou tu restes ?
- Je vais rester un peu (Sourire a Mina)
- Mina : Merci d’être passé Jim un bonsoir à Mali
- Jim : D’accord.
Malaïka.
- Ermine ? Ermine ?
- …
- Ermine réveille toi il est tard.
- Papa ?
- Oui enfin…
- Quelle heure est t-il ?
- Il est minuit moins
- (surprise) et vous ne m’avez pas réveillé depuis pourquoi ?
- C’est ce que j’essaie de faire depuis…
- Okay j’y vais merci pour tout et bonne nuit.
- Bonne nuit ma fille soit prudente.
Je n’arrive pas a le croire j’ai beaucoup trop dormi. Je devais être épuisé entre le procès et les conversations avec les parents c’est un peu normal. Je n’ai aucune nouvelles de Jim depuis ce midi. Il ne m’a pas appelé je me demande s’il est toujours au bureau ? Je me sens mal je suis sorti de chez moi ce matin et c’est a cette heure que je rentre, je n’ai pas cuisiné pour Leroy et son épouse. Oh lala. Je me dépêche.
J’arrive a la maison et tout est calme. J’essaie d’ouvrir la porte centrale mais elle est fermée. Je décide de passer par le jardin arrière et la porte est aussi fermée. Je ne comprends rien. Je décide d’appeler Jim et j’entends son téléphone sonné derrière moi. Je me retourne et je le vois, assis tout seul, au bord de la piscine. Il ne parle pas. Je me rapproche.
- Mon amour ?
- …
- C’est toi qui a fermé les portes ?
- ...
- Ecoutes je suis désolé j’étais chez mes parents et je me suis endormie la journée n’a pas été très bonne.
- Okay
- Tout va bien tu es sûr ?
- Pourquoi ca n’irait pas ?
- Je ne sais pas tu as l’air bizarre. Allez viens allons prendre une douche
- Lâche moi.
- (Choquée) Jim qu’est ce qui ne va pas ?
Je le touche a nouveau et là… trou noir.
Je n’entends plus rien. J’ai mal. J’ai de la peine a le voir a travers cette eau et les bulles. Je sens la force de ses mains sur mon cou. J’essaie de les enlever mais en vain. Pourquoi fait il ça ? Pourquoi est ce qu’il veut me noyer ? Qu’est ce que j’ai fais ? Je sens mon corps s’affaiblir, je me débats de moins en moins et la il me sors de l’eau avec une force herculéenne. La même qu’il avait quand il m’a jeté à l’eau il y a dix minutes. Je tousse, je tousse très fort. Il me retire mon t-shirt et soutien gorge. Il me fais des tapettes dans le dos et me sourit. Son sourire était très effrayant. Je n’arrivait pas a comprendre ce qui venait de se passer.
- Jim ? Pourquoi ?
- (Rire) je te taquine bébé tu avais l’air très inquiète a l’idée de penser que J’étais énervé.
- (Énervée ) tu as failli me tuer et tu rigoles ? Tu crois que ce sont des façons de blaguer ? Mais qu’est ce que tu as ?
- …
- Ne me touche plus jamais est ce que c’est clair ?
- Viens la a qui est ce que tu crois que tu t’addresses.
- Jim lâche moi tout de suite.
- Ah ouais ? Comment crois tu que je me sens ? Apres avoir entendu ce que j’ai entendu et vu ce que j’ai vu.
- LACHE MOI JE TE DIS
- JE NE TE LACHE PAS.
- …
- Malaïka je t’ai tout donné je t’ai supplié de me dire la vérité plus d’une fois. Je me suis mis a dos ma mère pour toi. Et je vais a une audience pour entendre que t’es une pute ? Ma femme ? Je sais que ta vie n’a pas été très claire mais tu m’as jamais dis que tu te prostituais mon Dieu Malaïka….
- Tu… tu.. Tu étais là
- Ah ca te surprends ? Tu as couché avec ce monsieur oui ou non ?
- …Jim ? Ne me dis pas que tu ne me crois pas ? Je n’ai rien avoir avec ce Ndibi je te le jure.
- Et comment te connais t-il aussi bien ?
- Je n’en sais rien.
- Tu étais une prostituée ?
- (En larmes) Jim s’il te plaît lâche moi je veux rentré chez moi. En fait ta mère a raison. Tu mérites mieux laisse moi partir.
- Chez toi ? C’est ou chez toi si ce n’est ici ?
- Non désolé je vais rentrer chez moi. Chez mes parents.
- Ah c’est comme ca que tu règle les problèmes ? En les fuyant ?
- …hum. Ne m’amuse pas okay ? Ne me fais pas rire. Toi comment tu règles tes problèmes ? Tu n’es même pas foutu de me faire confiance ? Tu veux trop crier que t’as fais tout pour moi ? Vas y crie plus fort. Je n’ai peut être rien fais d’extraordinaire pour toi mais sans moi tu devais toujours être le fils a sa maman chérie.. Un bon a rien qui ne sait rien faire de lui-même si ce n’est par le biais de ses parents…
- (D’une voix basse) retire ce que tu viens de dire…
- Non je ne le retire pas. Ou bien quoi ? Tu vas me jeter a l’eau encore ? Tu vas me faire du mal ? Si Tu étais a l’audience tu as vu Octave, tu as vu ce qu’il m’a fait et tu as peut être entendu ce qu’il m’a dit…et donc toi en tant qu’homme t’as fait quoi ? Hein ? Rien et tu viens me faire le bruit ici…
- Qu’est ce qu’il t’a dis ?
- Tchhrrr dégage…
- ARRETES DE ME PARLER COMME ÇA…
- Lâche moi n’importe quoi comme ca… Parce que même si je te dis tu feras quoi ? Depuis que te l’ai dis tu as fais quoi ? Tu veux savoir ce qu’il m’a dit ?
- Parle vite
- De gré ou de force je te baiserais et tu me supplieras de continuer encore et encore… voila ce que ton meilleur ami m’a dit.
- …..
- Ouvre la porte je veux dormir.
Nous étions debout dans le jardin, en colère l’un après l’autre. Jim est un homme bon, mais j’avoue que parfois il a des réactions excessives qui peuvent faire très peur. Mais heureusement pour moi, je ne me laisse pas toujours faire. Les lumières de la piscine reflétaient dans ses yeux, il est super beau Jim. Nous étions tous les deux trempés, et malgré la colère j’ai eu envie de l’embrasser là maintenant. Mais c’est a ce moment que le gardien est arrivé avec une inconnue. Je ne l’a connait pas. Elle est d’une grande beauté. Un teint noir, bien noir, de longues jambes, un cul ferme et rond, une poitrine plus que généreuse et un regard perçant. Elle avait de long cheveux naturels qu’elle avait coiffé en deux pompons. On aurait dit une enfant. Elle avait une nuisette rouge, très sexy qui laissait entrevoir ses sous vêtements blancs. Elle était vraiment très belle. Elle marchait rapidement dans notre direction et le gardien derrière essayait de la rattraper. Quand il m’a vu a moitié nue il s’est arrêté et s’est retourné, en disant.
- Gardien : Excusez moi patron cette femme n’a pas voulu rester dehors je n’ai pas pu l’empêcher d’entrer.
- Qui êtes vous ? Ai-je dis En me cachant la poitrine.
- Elle : Bonsoir c’est quoi ce vacarme ? Il est une heure du matin et on entend vos éclats de voix dans tout le voisinage.
- Et alors ? Nous sommes chez nous ou bien ?
- Jim : Excusez nous Mademoiselle ca ne se reproduira plus vous pouvez partir
- Tchhrrr
- Elle : Oh mais c’est vous ? euh Jim ? Jim c’est ça ?
- Jim : Oh bonsoir Jade. c’est Jade n’est ce pas ? la dame de la pharmacie.
- Elle : Oui
- Jim c’est qui elle ?
- Jim : on s’est rencontré a la pharmacie ce matin
- Vous croyez que c’est une tenue pour se rendre chez les gens ?
- Elle : Jim c’est votre maison ici ?
- (En colère) Arrêtez de m’ignorer quand je vous parle vous êtes ici chez moi.
- Jim : Jade je vous présente Malaïka ma petite amie.
- Elle : Petite poitrine pas besoin de la cachée.
- Nous :...
- Elle : Je viens d’aménager en face Jim on se reverra sûrement bonne nuit.
- Jim (gêné) : Bonne nuit Jade.
- Tu es sérieux la ? Bonne nuit Jade ?
- Bébé arrêtes je ne la connais pas vraiment on s’est rencontré a la pharmacie elle c’était mal garé et on s’est juste dis bonjour.
- Et elle connait ton prénom ?
- Elle me la demandé et elle m’a dit le sien
- C’est quoi ?
- Bah Jade
- Entier.
- Alena Jade euh koussa.. Ou kouss.. J’ai oublié son nom
- Okay. Je ne veux plus la voir ici.
- Jalouse.
- De ?
- Je t’aime.
- Apres ce que tu m’as fait ce soir ? Je ne te le pardonnerai jamais.
- Oor Arrêtes un peu
- Ouvre la porte.
- Moi aussi je suis bloqué dehors c’est ma mère qui a fermé partout.
- Comment ca ? Elle est chez elle ici ?
- Arrêtes s’il te plait.
- Non tout ca m’énerve a la fin. Et du coup on passe la nuit ou ?
- Viens on va a Ibis.
- Je suis trempé jusqu’aux os je vais a l’hôtel dans cet état ?
- On a pas le choix
- Tout ca c’est de ta faute,
- Désolé mes clés sont a l’intérieur allons y. Habille toi
Marc-Arthur.
Il est deux heures et je n’arrives pas dormir. J’ai des pensées pas très catholiques qui traversent mon esprit en ce moment. Je suis toujours chez Mina. Elle m’a demandé de passer la nuit. Cléo est dans son lit elle dort. Et Mina aussi. C’est la deuxième nuit qu’on passe ensemble. Et mon petit Patou ne veut pas rester tranquille cette fois. J’ai envie d’elle. Mais je sais qu’elle va refuser car Cléo est a côté. Si seulement on était chez moi. Je me lève je sors prendre un bol d’air frais a la véranda. Mon érection s’est visiblement calmé. J’entre dans la chambre et je referme derrière moi. Et la Mina me regarde.
- Tu ne dors pas aussi ?
- Non
- Et pourquoi ?
- Je n’y arrives pas.
- Moi non plus.
- J’ai une question ?
- Vas y chérie.
- Pourquoi tu te retiens de me faire l’amour ?
- (Gêné) ca se voit tant que ca ?
- Tu n’es pas obligé de me prouver quoi que ce soit Marc soit toi-même s’il te plaît.
- T’as un endroit ou mettre la petite ?
- Comment ca ?
- Je veux te faire l’amour maintenant Mina.
- Aie…
- Alors ?
- Non la voisine dors déjà il est tard.
- Tu me permet de te bâillonner ?
- Hum non pas du tout… je ne suis pas une faible moi
- Tu crois ?
- Hum hum
- Okay
- Qu’est ce que tu fais ?
- Bah je me mets a poil on va pas le faire habillé non
- ….Mince alors
- Je sais elle est grosse hein ?
- Hum.
- T’inquiètes je vais y aller doucement.
- Je ne t’ai pas dis que j’ai peur.
- (Sourire au coin) Mina ce soir je te fais l’amour. Garde ton énergie pour la prochaine fois.
- (Rouge d’envie) okay bébé.
Elle est trop belle. Je ne veux pas la prendre fort pour la première fois, en plus la petite est a côté. Je veux lui faire l’amour avec passion.
- Mon amour ?
- (Impatiente) ouiii
- Allonge toi
- Okay bébé.
- Tu te sentiras tres légère après
- Ferme la et dépêche toi
- Ouh laaa (rire)
Je me suis mise sur elle, je l’ai regardé pendant un long moment et ensuite je l’ai embrassé. Un baiser mouillé. Ma langue explorait chaque recoin de sa belle bouche tandis qu’elle cherchait a tenir mon engin de sa main. Je l’en empêchait. Elle est trop pressé je veux prendre mon temps. Elle avait l’air agacée ca me faisait rigolé. Je me suis arrêté un moment. Elle avait les yeux fermés et me cherchait avec ses lèvres. Je regarde un peu plus bas et je vois ses tétons tout dur a travers la nuisette et la je ne veux rien d’autre que les avoir en bouche. Elle ouvre les yeux et me demande ce que je fais et je souris en regardant sa poitrine. Elle a voulu retiré sa nuisette et je ne l’ai pas laissé faire. Je l’ai déchiré en deux et j’ai mis ma tête entre ses deux seins et elle s’est mis a rigoler comme un bébé.
- C’était ma nuisette préférée t’es malade
- Oui je sais.
- Alors je croyais que tu voulais me faire l'amour
- Bah soyez patiente ma Dame.
Je me suis mise a lui lécher les tetons et elle s’est mise a gémir très fort, je suis descendu jusqu’à sa foufoune et j’ai continué mon exploration a la langue. Je sentais sa main sur ma tête, j’avais littéralement toute la tête entre ses jambes. Elle mouillait beaucoup pour mon plus grand plaisir. Je n’en pouvais plus j’ai assez attendu sans préavis, sans demandé si elle voulait que je me protège ou pas je l’ai pénétré d’un coup sec. Et son intérieur était aussi chaud qu’un four. Je me suis mis a lui donné des coups plutôt fort tout en la regardant crier mon prénom. C’était une belle image. Au bout d’une trentaine de minutes j’ai lâché ma semence en elle et je me suis jeté a ses côtés. Elle m’a fait des tas de baisers. J’ai adoré.
- C’était super je mouille encore
- Ma dame a un gros appétit
- (Rire) juste que monsieur est plutôt délicieux
- Merci bien
- Regarde la petite dors toujours.
- Oui j’y suis allé doucement
- Tu crois j’ai la chatte en bouillie.
- Lol t’as rien vue encore allez bonne nuit
- Bonjour… il est 5heures moins
- Je t’aime
- Et moi donc..
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Malaika
RomanceMalaïka est une jeune fille comme on en croise beaucoup chez nous, belle, aux formes suaves qui en un déhanchement de reins hurlent un hymne a la gloire de la femme africaine. Issue des quartiers pauvres et déscolarisée, Malaïka se bat chaque jour p...