**Octave Karim Stern**
-Moi : Ecoutez moi bien, je ne vous ai pas fait venir depuis l'Angleterre pour entendre ces bêtises.
-Brentwood : Monsieur we got you but…
-Moi : But nothing. Bougez-vous le cul. Je veux cet homme en prison. Evoquez ce que vous voulez mais je veux cet homme en prison et je veux avoir la garde exclusive de ma fille. Elle ne peut pas vivre sous le toit d'un animal pareil.
- Brentwood : Monsieur la cour va évoquez le fait que l'enfant aie à peine 4ans et par conséquent elle doit vivre avec sa mère.
- Hester : Et par ailleurs votre ex copine évoquera le fait que vous n'avez pas chercher à savoir si l'enfant était en vie ou pas, je veux dire à sa naissance quoi…
-Dikalo : Et n'oubliez pas votre passé d'alcoolique qui n'est inconnu de personne.
- Mouchigan : Et votre ex copine soulèvera le fait que vous la battiez violemment et que c'est à cause de vous qu'elle a accouché a 7mois, d’où la santé fragile de votre petite fille.
-Brentwood : Sir please listen to us.
- Moi : I will not. I want him to suffer. They humiliated me. I will not in any way forget this. That son of a bitch almost killed me. Je veux le voir en prison, ou je le tuerai de mes mains
-Dikalo : Monsieur Calmez vous
- Moi : ils veulent la guerre ils l'auront.
- Koretha : Je suis d'accord avec mon fils. Regardez dans quel état il est. Je ne supporte pas le voir ainsi.
- Mouchigan : Madame mes confrères et moi avons évalué la situation et il est plus facile de mettre monsieur Bankono sous les barreaux que de prendre la fille de Mademoiselle Nassi.
- Moi : Où est le docteur ?
- Koretha : Il arrive.
- Moi : Hester tu lui donnera 15millions pour notre petite affaire
-Koretha : Ekieh mon trésor pourquoi
- Moi : Maman on doit mettre toutes les chances de notre côté je lui ai demandé de dire que je vais très mal et qu'après cette agression je ne serais plus jamais le même homme, et qu’il est probable que je marche plus après cette bastonnade. Je veux qu'il témoigne. Je veux qu'il me mette sur chaise roulante. PUTAIN JE VEUX QUE MARC PAYE POUR TOUT CECI MAMAN JE VEUX QU'IL PAYE.
- Brentwood : Calm down Sir please. Nous allons faire comme vous avez dit. Pour ce qui est de votre fille sachez que les services sociaux seront impliqués.
- Moi : Aka au Cameroun ça n'existe pas ce n'est qu'un gros nom
- Dikalo : Ne dites pas cela monsieur encore moins devant des avocats étrangers. Nos services sociaux sont compétents.
- Brentwood : Like I was saying, ils viendront chez vous pour évaluer si la petite peut y vivre. Et vous et moi nous savons que c'est peine perdu.
- Mouchigan : Au cas où nous arrivons jusqu’à cette étape il faut que vous rappeliez votre fiancée Kaissal.
-Koretha : elle fera une bonne couverture.
- Moi : On ne sait pas séparer dans de bonnes conditions maman. Elle n'acceptera jamais.
- Koretha : Tout le monde a un prix fils sache le.
- Moi : Et son père Boniface Mvondo adore l'argent c'est par lui qu'on peut récupérer Kaissal.
- Koretha : Messieurs vous avez compris. Chercher moi ce Boniface Mvondo et donner lui son prix mais que sa fille revienne avec mon petit fils.
- Eux : Okay
- Koretha : Mouchigan je veux ce Marc- Arthur en cellule ce soir.
- Mouchigan : D'accord madame.
- Koretha : Bonne journée a vous laissez moi seul avec mon fils.
- Moi : Maman merci d'être là.
-Koretha : De rien chéri. Tes amis ont essayé de me convaincre de laisser tomber cette histoire mais je ne le ferai pas. Je ne sais pas qui est ce Marc- Arthur mais je veux qu'il soit coffré.
- moi : Pff mes amis ? Quels amis ? Ces traitres ? Depuis que Marc fait parti de la clique je ne compte plus pour eux. Il est leur protégé et moi tout le monde me pointe du doigt.
- Koretha : Tu n'as pas besoin d'eux depuis tout petit je te le dis.
- Moi : Et même Diklann qui était mon frère aujourd’hui se range derrière Marc. Ils vont tous payer.
-Koretha : tu sais que la pute de Jim a accouché ?
- Moi : Ah bon ? Quand ça ?
- Koretha : Ce même soir-là apparemment. J'ai appris que c'est une prostituée. Comment Jim a pu tomber si bas, vraiment vous les jeunes d’aujourd’hui.
- Moi : Qu'est ce que tu veux que je te dise ? C'est le pouvoir des fesses. Et toi comment l'a tu su ?
- Koretha : A l'AFARC (association des femmes riches du Cameroun). Tu sais que la maman de Jim fait partie de cette association. Et lors de notre dernière réunion, ça parlait beaucoup d'elle, sa vie de cougar et de sa belle fille prostituée.
- Moi : Séraphine c'est une Cougar ? Décidemment cette famille hein
- Koretha : tu ne savais pas ? Elle couche partout dans la ville avec des hommes beaucoup plus jeunes, elle leur offre des appartements et du travail et aussi de l'argent.
- Moi (rire) : je n'aurais jamais pu le croire.
- Koretha : C'est une pute. Sa belle fille et elle on beaucoup en commun. Et j'ai aussi entendu que Leroy a une autre femme.
- Moi : Non ça c'est faux. Tout le monde sauf lui.
- Koretha (rire) : Je disais pareil mais je les ai vu de mes propres yeux à l'aéroport s'embrassant comme des gamins.
- Moi : ça les regarde. Moi je veux juste que ce fils de personne soit enfermé. Et je veux que Mina me revienne.
-Koretha : Karim tu veux ta fille ou tu veux cette femme ? C'est quoi ton problème.
- Moi : Les deux. J'aime Mina. Le fait de la revoir a réveillé des sentiments.
- Koretha : Toi tu es comme ton feu père. Tu n'aimes personne. Si tu aimais cette jeune fille tu n'allais pas la violer Karim. Mais qu'est ce qui t'as pris ?
- Moi : Sort je veux me reposer.
-Koretha : Sale Ingrat repose toi bien mon trésor.
- Moi : maman appelle moi Carine
- Koretha : C'est qui ça ?
-Moi : Mon infirmière.
-Koretha : D'accord.
Je suis enfin sorti de l’hôpital mais je suis toujours alité et je prends toujours beaucoup de médicaments. Mon alimentation est aussi surveillée par mon médecin et mon diététicien. Ma chambre a été transformé en chambre d’hôpital, mais bon c’est toujours mieux que cet hôpital infect. Les odeurs et les pleurs je ne supporte pas cela. Depuis que j’ai ouvert les yeux, je n’ai qu’une chose en tête : détruire Marc- Arthur. Cet homme s’est frotté à la mauvaise personne. Je vais lui apprendre que nous ne sommes pas du même monde et qu’il aurait mieux fait de continuer sa vie de motard. Je vais lui prendre tout ce qu’il aime, Mina et ma fille. Oui parce qu’elle est à moi, c’est mon sang qui coule dans ses veines et non le sien. Je n’ai pas voulu violer Mina, mais elle me repoussait, elle voulait me résister et j’ai horreur de ça. C’est elle qui m’a poussé à bout. Je ne vais pas lui prendre Mina de force, mais si elle m’y oblige je ne vais pas me gêner. J’en ai marre que tout le monde ne me prenne pas au sérieux, j’en ai marre. Ils sauront désormais pourquoi je porte le nom d’un empereur romain.
- Monsieur vous m’avez demandé
- Oui Carine entre. Comment tu vas ?
- Je vais bien monsieur merci.
- Tu t’es bien installé ?
- Oui monsieur votre maison est magnifique.
- Carine tu sais pourquoi de toutes les infirmières de cet hôpital c’est toi que j’ai choisi comme infirmière personnel n’est-ce pas ?
- (Séductrice) oui monsieur.
- Tu n’auras plus jamais à travailler de ta vie ma chère aussi longtemps que tu me feras plaisir
- Merci Monsieur.
- Allez vas-y suce moi.
- (Souriante) à vos ordres monsieur.
**Alena Jade Koussidem**
Assise sur ma terrasse, le regard braqué sur le jardin de Jim, je sens la colère m’envahir. J’ai du mal à l’accepter mais je reconnais que j’ai été idiote sur ce coup. En m’attaquant à lui, je n’avais pas pris en compte sa mère. Cette sorcière. Je me rappelle de la dernière phrase de ma maman avant qu’elle ne décède, elle nous disait de nous éloigner de cette famille et surtout de madame Dina. Je n’ai plus rien à perdre, quitte à perdre ma propre vie. Ils vont payer. Je regarde Jim, il a l’air heureux avec sa fiancée et leurs bébés. C’est ma sœur qui devrait être à la place de cette Malaika. Moi on m’a enlevé mon enfant, winniefred a perdu son enfant et elle, Malaika, en a eu deux. Ils me dégoutent.
Je décide d’appeler Anaëlle pour savoir comment s’est passé sa visite chez mes voisins.
- Allo ?
- Oui Jade je suis en bas ouvre moi
- Ekieh ? Qu’est-ce que tu fais là ? Qu’est-ce que je t’ai dit ?
- Ouvre.
- Okay j’arrive.
Cette fille est trop stupide, je descends lui ouvrir.
- Anaëlle tu es idiote ou quoi ?
- Pourquoi tu dis ça ?
- Jim pourrait te voir. Je t’ai dit de ne venir ici que lorsque la nuit est tombée mais comme d’habitude tu n’en fais qu’à ta tête.
- Je suis sortie de chez eux depuis plus de deux heures j’ai attendu avant d’arriver. Personne ne m’a vu.
- Qu’est-ce que tu en sais ? Moi je suis à la terrasse et ils sont dans leur jardin
- Ooor toi aussi le portail est fermé, j’ai fait attention je te le dis.
- Pff assieds-toi et raconte-moi.
- Bon c’était plutôt rapide mais j’ai eu le temps de parler avec Jim. C’est un homme adorable et il est tellement beau je n’arrive pas à croire que tu le tapais.
- (Agacé) ce n’est pas pour ça que je t’ai envoyé la basse madame.
- (Rire) Calme toi. Je suis venu et le gardien est allé m’annoncer, ensuite Jim est sorti avec une petite fille dans les bras.
- Une fille ? Elle a eu les triplets ?
- Non. Elle était beaucoup plus grande je dirais 4 ou 5ans. Elle était très belle on aurait dit une blanche. Ce n’était pas leur enfant peut être ils avaient de la visite.
- D’accord.
- Il a dit que je tombais bien que sa femme ne s’en sortait pas et que c’est nouveau pour eux. Et effectivement il avait l’air de manquer cruellement de sommeil. Il m’a donné sa carte et il a dit qu’il va m’appeler.
- Donc tu as eu le poste c’est génial.
- Non pas encore, il a dit que c’est Malaika sa femme qui décide et qu’il ne peut prendre aucune décision sans elle.
- Hum tu m’étonnes, il est fou d’elle et j’imagine que maintenant avec les enfants ils sont plus soudés que jamais.
- Ça te fais de la peine ?
- Non.
- Jade tu n’étais pas indifférente à cet homme.
- Anaëlle j’ai perdu mon enfant à cause de lui
- A cause de sa mère pas de lui
- Parce que tu crois que c’est différent ? qu’est ce qui te fais dire qu’il n’est pas au courant.
- Tu as raison.
- Ils vont payer je te le jure. Ma famille a assez souffert à cause des Dina. Je veux qu’ils meurent tous.
- Calme-toi. Tu as des nouvelles de Bertille ?
- Elle doit être à l’entreprise de Jim, pour passer l’entretien.
- Mais attends si Jim est chez lui, comment passera t’elle l’entretien ?
- Il a surement délégué ses responsabilités à quelqu’un. Attendons son appel.
**Marc-Arthur Bankono**
- Bonsoir Madame Essaka
- (Debout) Bonsoir monsieur Dina
- (Gêné) Désolé je ne suis pas Monsieur Dina. Je me présente Marc-Arthur Bankono, le second de monsieur Dina qui n’a pas pu se libérer de ses obligations familiales.
- D’accord je comprends.
- Alors Madame Essaka, vous voulez travailler dans nos locaux c’est ça ?
- Oui monsieur c’est ça.
- Votre CV est plutôt pas mal mais je ne vais pas le considérer
- Parlez-moi de vous. Pourquoi devrions-nous vous recruter ? Que pouvez-vous nous apporter ?
- Euh Monsieur Bankono déjà comme mon Cv le montre si bien j’ai fait des études scientifiques pour plus tard travailler comme chef du service informatique dans les diverses entreprises que j’ai listé dans ma lettre. Je maitrise avec expertise l’outil informatique, et j’ai toujours eu une passion profonde pour ce qui a trait à l’electronnique. Et apres avoir suivi des cours en ligne pour une formation d’ingenieur de conception, je pense etre doté de toutes les competences nécessaires pour un poste, peut importe lequel, au sein de vos locaux.
- D’accord et pourquoi nous ? Je veux dire pourquoi ici et pas ailleurs.
- Parce que vous etes les meilleurs tout simplement
- Et avez-vous fait une étude sur le sujet ?
- Non mais je le sais
- D’accord. Madame Essaka nous allons vous rappeler apres avoir terminé l’ensemble des entretiens et nous vous prions de…
Au moment où je voulais serrer la main de Madame Essaka j’ai entendu du grabuge dans les couloirs et une seconde plus tard, mon bureau était envahi par des policiers armés. Ils ont débarqués dans mon bureau en catastrophe. Ils étaient environ une dizaine et avaient tous braquer leurs armes sur moi. Madame Essaka a été prise de panique et a commencé a pleurer, ls genoux à meme le sol. Je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passe. J’attendais que quelqu’un brise le silence, et ensuite est entré une femme. Plutôt bien foutue, dans la trentaine, elle était vetu d’un tailleur noir, d’une chemise bleue et des talons hauts qui mettaient sa silhouette, voir tout son corps, parfaitement en valeur. Le seul hic était qu’elle ne souriait pas. Elle s’est approchée de ma table et s’est penché, j’avais une vue magnifique sur ses deux melons clairs. J’arrivais presqu’à oublier les policiers. Elle a ouvert la bouche et a dit,
- Monsieur Bankono Marc-Arthur vous êtes en état d’arrestation pour aggression physique grave avec intention de tuer sur la personne de Monsieur Stern Octave Karim. Veuillez me suivre. Voici mon mandat d’ammener, ne faites aucune résistance. Vous avez le droit de garder le silence car tout ce que vous direz pourrais être utiliser contre vous dans une cour de droit. Vous avez le droit à un avocat, et à 3 appels lorsque nous arriverons au poste. Me suis-je bien fais comprendre ?
J’ai arrêté de l’écouter après le mot « arrestation », ma vie entière a défilé sous mes yeux en 30 secondes. Je repense à ma nuit d’hier ave Mina, à tous les sacrifices que j’ai fait pour me ranger, à tout ce que j’ai fait pour sortir de Ndogsimbi, à mes parents, et je me suis dit quel gâchis. Jim n’a pas respecté sa parole, ce n’est pas grave, je n’aurais pas dû compter sur lui de toutes façons.
- Puis-je avoir votre nom ?
- Ngachuissi Louise-Henri commissaire au 9ème. EMBARQUEZ-LE
**Malaika Ermine Koyoli**
**Deux jours plus tard**
- Moi : Mina Calme toi s’il te plait arrête de pleurer pense à Cléo
- Mina (en larmes) : Mali tu ne comprends pas, c’est à cause de moi. C’est à cause de moi tout ce qui arrive à Marc, il n’a rien fait pour mériter cela mon Dieu. Aie pitié Seigneur ramène le moi sain et sauf Seigneur weeer aie Marc oooooh mon chéri pardonne moi reviens moi s’il te plait Weeeh Dieu le monde est méchant mon chéri oooo
- Diklann : Lisa amène en haut s’il te plait il faut qu’elle se repose elle pleure depuis deux jours déjà
- Lisa : Viens ma chérie viens ça va aller.
- Moi (en colère) : Jim tu avais promis, tu avais promis que tu prendrais soin de lui bon sang où est ce qu’il est ?
- Jim : tu n’es pas plus en colère que moi et baisse d’un ton dans ma maison j’essaie de réfléchir
- Tom : Jim ?
- Jim : Excuse-moi chéri je ne voulais pas…
- Moi : Vas te faire foutre
- Diklann : Ce n’est pas le moment des disputes, nous devons réfléchir. Nous devons retrouver notre ami. Sinon Mina va succomber, elle n’a pas manger depuis deux jours
- Lisa : elle va s’endormir ne t’inquiètes pas chéri
- Diklann : tu fais quoi ici ? Je ne t’ai pas envoyé en haut avec Mina ?
- Lisa : Ekieh ?
- Diklann : et je te parles tu me Ekieh carrément. Tu veux que je te touche ? Tu crois qu’en ce moment Mina doit etre seule ? Va rester avec elle tu n’as rien à faire ici
- Lisa : Mouyemo parle-moi autrement tu as suivi ? Ne m’énerve même pas.
- Diklann : Okay attends moi je vais te battre maintenant…
- Moi : ça.
Silence
- Moi (en larmes) : Marc est peut-être mort à l’heure où nous parlons, il est peut-être en danger, et nous tout qu’on trouve à faire c’est se chamailler ? Vous êtes même sérieux ? Jim si c’était Tom ou Diklann ou Octave tu aurais déjà agi depuis mais parce qu’il s’agit du pauvre Marc tu n’as encore….
- Jim : Mais oui c’est ça bon sang les gars
- Nous (en chœur) : Octave
- Tom : Le chien bien sûr que c’est lui on n’y a pas pensé plutôt
- Jim : les employés de la compagnie ont dit que ce sont des policiers lourdement armés qui sont venus arrêter Marc comment est-ce qu’on pourrait incriminer Octave, il venait à peine de sortir de l’hôpital
- Diklann : en plus il parait qu’il ne peut plus marcher
- Moi : je suis sûr que c’est lui
- Mina (aux escaliers) : c’est lui.
- Jim : Mina tu dois te reposer s’il te plait
- Tom : Jim appel tout tes avocats toutes tes connaissances jusqu’aux vendeurs d’arachides si tu veux, Diklann et moi nous ferons pareil et dans une heure donnons-nous rendez-vous chez Octave, il va saigner.
- Jim et Diklann : D’accord.
- Diklann (à Lisa) : aller vient on rentre
- Lisa : Tsuips
- Moi : au revoir à tous
- Jim : Tiens Mina prend ce thé et remonte t’allonger.
- Mina : D’accord merci
Depuis deux jours, nous n’avons aucune nouvelle de Djanko. Des policiers sont venus l’arrêter au bureau mais il n’apparait dans aucun registre dans les commissariat, prisons, hôpitaux, morgue et même pas à l’aéroport. Nous sommes tous sous le choc. Mina est inconsolable, c’est compréhensible, elle est amoureuse, et ils venaient à peine de se réconcilier. Mais que dirais-je de moi alors ? La disparition de Djanko m’affecte anormalement, je veux dire c’est normal que ça m’affecte mais je me sens vraiment mal de l’intérieur. On a jamais été autant éloignés, même quand on ne se parlait pas, je savais toujours où le trouver en cas de besoins mais là, rien, silence radio. J’ai appelé tous les gars de notre quartier, les gars du « renfort » et ils sont en train de chercher Djanko dans tous les coins et recoins de cette ville. Douala. Une ville aux facettes multiples. Tout ce qui a de plus laid, de plus monstrueux en l’homme se trouve forcément dans cette ville. Le Seigneur lui-même a surement laissé tomber. Une ville où un grand père de 76ans viole un bébé d’à peine 6mois comme on l’a dit plutôt dans la journée aux informations, une ville où il peut faire y avoir une grosse canicule à 12heures et à 12 heures 30 il pleut des cordes magistrales, une ville où des petites filles d’à peine 12ans se prostituent à Akwa, à Bepanda, à la Elf, partout. Douala est la ville de l’insécurité, la violence, la délinquance et de la dépravation des mœurs. Oui, Douala est cette ville où des jeunes et même des personnes du troisième Age, s’illustrent par des comportements qui frisent l’immoralité. Et c’est dans cette même ville que mon Djanko a disparu. Par où allons-nous commençons, sur étendue de 923km2, Seigneur par où allons-nous commencer ?
J’étais affalé sur le canapé, perdue dans mes pensées, les larmes écrasées sur mes joues, quand tout à coup j’ai senti une force herculéenne me soulevé et me plaquer contre l’armoire du salon.
- Que ce soit la toute dernière fois tu m’as compris ?
- Lâche moi Jim lâche tu es même fou hein
- (Regard rouge) est ce que tu m’as compris ?
- Jim je vais te faire du mal lâche moi très vite.
J’ai pris le petit vase en porcelaine que maman m’avait offert et je l’ai brisé sur la tête de Jim, il n’a pas bougé d’un poil mais il m’a lâché. Il saignait de la tête, je me suis rapprochée de lui car je m’en voulais et là, il a pris, de son index, un peu de son sang, ensuite il a introduit son doigt dans sa bouche et la sucer. Il s’est mis à sourire et je me suis rappeler du soir où il a voulu me noyer, j’ai pris peur, et j’ai fait plusieurs pas en arrière. Ensuite il a dit :
- Oui c’est ça tu as raison d’avoir peur ma belle
- Jim je ne faisais que me défendre
- Te défendre où défendre ton Djanko ? Tu te mets à pleurer à chaude de larmes pour Djanko, qui est ton ex. tu pleures pour lui devant tous mes amis et tu oses me crier dessus, en me disant DES CONNERIES
- (Effrayé) Jim je suis désolé
- (Rire) Désolé ? Non tu ne l’es pas. Putain tu vois dans quel état tu es ? A cause de Marc ? REGARDE TOI MALAIKA. Depuis deux jours tu n’as presque pas touché nos fils parce que tu es inquiète, triste, abattu et tout ça pour quoi ? Pour qui ?
- Jim
- (Énervé) Ferme là. Même Mina a meilleure mine que toi, c’est à croire que tu l’aimes encore ton Djanko comme tu sais si bien l’appelé.
- Mina pourrait t’entendre elle n’a pas besoin de ça tout de suite
- J’ai mis un cachet dans son thé elle dort.
- Jim
- Dis-moi Malaika est ce que Nolan et Malik sont mes fils.
Et c’est donc là qu’il m’a achevé.
- Pardon ?
- …
- Jim dis-moi que j’ai mal entendu. Tu as dit quoi là ?
Il s’est écroulé sur le sol et a commencé à pleurer comme un gamin, il pleurait de toutes ses forces, un peu comme ses fils quand ils ne veulent pas manger. Il tenait sa tête entre ses mains et disait des mots tels que « Seigneur » « mon Dieu ». Après l’insinuation qu’il vient de faire je devrais déjà être loin avec mes fils, mais que voulez-vous que je vous dise, je ne peux pas le laisser ainsi. Je suis allée dans la cuisine, marchant au rythme de la colère qui m’animait le cœur, j’ai pris la boite de premiers soins et je suis retourné au salon.
- Assieds-toi Jim
- (En Larmes) Où est ce qu’il est Malaika dit moi où est Marc
- (En larmes) bébé je ne sais pas. Je n’en ai aucune idée
- Il est comme le frère que je n’ai jamais eu Bébé, où est ce qu’il est ?
- (En larmes) on va le retrouver je te le promets et Octave paiera cher pour tout ceci
Il s’est levé d’un bond, et il regardait à travers la baie vitrée qui donne à la terrasse. Il avait l’air ailleurs, on aurait dit que de l’autre côté de la vitre il voyait le diable en personne, il respirait fort ensuite il a dit
- Octave
- Bébé ça va ?
- Octave
- …
- OCTAAAAVVVVEEEE
Et la tel un léopard derrière une antilope, il a couru tout droit sur la baie vitrée et il est littéralement passer à travers. J’étais scandalisée. Ça a fait un bruit énorme, il a cassé la grosse vitre coulissante qui nous servait de porte séparant le salon et la terrasse. Je me suis vite levée et j’ai couru à la terrasse.
Il était là au milieu des morceaux de verres et de son sang, et il riait aux éclats.
**Octave Karim Stern**
-Moi (furieux) : Mais ce n’est pas possible vous êtes tous des incapables. Des bons à rien, voilà ce que vous êtes. Je vous ai engagé pour rien, non seulement vous me couter beaucoup d’argent mais vous n’apportez aucun résultat
- Mouchigan : Monsieur nous sommes allés
- Moi : Mouchigan je risque faire appel à mes contacts et on va te retirer ta licence. Tu étais celui qui était censé le coffrer et tu n’as rien fait
Hester : Oui Monsieur c’était lui et pas nous
Moi : Ferme-moi ta bouche toi là
Dikalo : Monsieur, Mouchigan et moi sommes allés dans l’entreprise où travaille monsieur Bankono et il nous a été dit que la police l’avait déjà amené.
-Moi : Ekieh quelle police ?
-Mouchigan : Nous n’en savons rien monsieur. Toujours est-il qu’il est introuvable. Nous sommes allés dans son immeuble, et le concierge nous a dit que son apparemment était vide, sa femme et son enfant sont…
-Moi (en colère) : Ne dis plus jamais cela. Plus jamais tu m’entends ? C’EST MA FEMME ET MON ENFANT
Brentwood : Sir we looké everywhere, he is no where to be found.
- Moi : Ça doit être un coup de Jim et des garçons, ils l’ont surement caché quelque part c’est le protégé de Jim, et Tom et Diklann lèchent les couilles de Jim comme les pédés qu’ils sont…
- Tom (faisant irruption) : Si tu es un homme Octave répète encore ça sale batard
- Passy : Monsieur excusez-moi ils sont entrain sans ma permission
- Moi : ce n’est rien Passy vas y retourne au portail
- Jim : Octave je ne vais pas me répéter où est Marc ?
- Diklann : Sale menteur. Ton dossier dit que tu es invalide mais te voilà bien debout sur tes jambes
- Mouchigan : Ne vous adressez pas à mon client sur ce…
Jim s’est jeté sur mon avocat et l’a battu jusqu’à ce qu’il perde connaissance. A la suite de ça, les 3autres ont pris la fuite me laissant ainsi à la merci de mes 3 ex-meilleurs amis, qui me demande où se trouve l’homme que je cherche à tuer depuis 2jours.
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Malaika
RomanceMalaïka est une jeune fille comme on en croise beaucoup chez nous, belle, aux formes suaves qui en un déhanchement de reins hurlent un hymne a la gloire de la femme africaine. Issue des quartiers pauvres et déscolarisée, Malaïka se bat chaque jour p...