Jim.
- Tu en a mis du temps frère ai-je dis tout souriant
- Bonjour Jim comment tu vas ?
- Je me porte bien et toi ?
- Bien merci. Où sommes nous exactement ? Et pourquoi est ce que tu ne m’a pas laisser venir avec ma voiture ?
- J’ai envoyé Ngaba te chercher parce que justement tu ne connaissais pas ce lieu.
- Je vois… et que fais t-on ici à exactement 6heures du matin ?
- Je voulais juste te voir et te parler Octave.
- Genre tu n’as plus mon numéro de téléphone ? Arrêtes un peu je ne te crois pas.
- Octave ici nous sommes a Yassa, tout au fond de Yassa. Je compte offrir ce terrain aux parents de ma future épouse, tu sais Malaïka.
- Tu comptes l’épouser ? Tu es sérieux mec ?
- Oui je ne devrais pas ?
- Bof… je.. Enfin.. Je ne sais pas. Tu la connais mieux je crois. Juste que ca m’étonne un peu
- Je comprends.
- Octave si on allait droit au but…
- Pardon ?
- Qu’est ce que tu lui veux a Malaïka ?
- (Surpris) De quoi tu parles ?
- (Perdant patience) Ne joue pas avec moi Octave tu sais de quoi je parle
- Je ne lui veux rien du tout je n’ai que faire d’elle donc je ne vois pas de quoi tu parles.
- Okay.
- Voilà je peux rentrer ?
- Octave ouvre la boîte qui est au sol c’est un cadeau pour toi.
- Et en quelle occasion ?
- Entre frères on se fait des cadeaux. Pas besoin d’une occasion particulière
- Hum okay.
Nous sommes dans un lieu très isolé de toute civilisation, la prochaine maison est a plusieurs kilomètres. J’ai menti à Octave je ne compte pas offrir ce terrain aux parents de Malaïka. Ce terrain signifie beaucoup plus pour moi. Mes secrets les plus profond y sont enfouis. Et personne ne connais cet endroit en dehors de Ngaba. Je venais souvent ici tout petit on ne vivait pas loin de là. A cette période, j’adorais manger les escargots. Les enfants de nos domestiques venait souvent ici en chercher et j’aimais les accompagner, malgré le refus de ma mère. Donc a chaque fois quand je me sens seul, mal, peiné, triste, joyeux, je viens ici. La boîte à côté d’Octave est une mauvaise surprise pour lui, j’ai hâte de voir sa réaction.
- Comment va Kaïssal ?
- Je n’en sais rien je n’ai pas de ses nouvelles depuis plusieurs jours déjà…
- Oh.. Je vois.
- Jim combien de cartons a tu mis dans ce cadeau, c’est une blague ? Un carton renferme un autre je ne veux plus jouer à ça.
- Prends ton temps
Il a ouvert le paquet et a fait un bon en arrière il était effrayé, tout blanc et tremblait comme une feuille. L’effet même que j’attendais.
- Jim… non.. Tu.. Jim.. Tu n’as pas osé… Non
- (Amusé) Tu vas bien Octave ? Tu aimes mon cadeau ?
Il s’est jeté sur moi et a commencé a me donné des coups de poing très violents
- (En colère) Tu es un monstre je vais te tuer.. Je vais te tuer.
- Ahahahhhaha tu vois ce que ça fait ? (Criant plus fort) tu vois ce que ca fait quand on touche a la femme que tu aimes ?
- Tu as tué Kaïssal ?
- Qui a dit qu’elle est morte ?
- Mais c’est sa main dans la boîte je la reconnais, je lui avait offert cette bague je reconnais ses doigts c’est la main de Kaïssal, c’est sa main mon Dieu Jim tu es un monstre comment as-tu pu ?
- Arrêtes de pleurnicher tout le monde sait que tu ne l’as jamais aimé.
- (En larmes) ….
- Octave je sais ce que tu fais a Malaïka, comment tu la suis partout, comment tu la menaces, comment tu la mattes. Vous pensez tous que je suis aveugle ? Que je ne vois pas comment tu bandes quand tu vois MA FEMME ? Tu me déçois Octave, tu me déçois. (Je me lève) Depuis ce jour au commissariat je vois du désir dans tes yeux quand Malaïka est là. Avant même qu’elle ne me le dise je le voyais déjà mais je t'ai laissé le temps de réaliser ta bêtise et de laisser tomber. Mais non.. octave doit toujours avoir ce qu’il veut n’est ce pas ?…
- Tu vas me le payer cher
- Ah oui ? Tu crois ? Tu n’as pas honte ? Tu fais comment pour te regarder dans la glace chaque matin ? Tu n’es pas capable de te trouver une femme ? Il te faut toujours celle des autres ? Karim réponds moi quand..
Il s’est une fois de plus jeté sur moi et là je n’ai pas retenu mes coups… nous nous sommes cognés jusqu’au sang. Il était enragé je ne me rappelle pas la dernière fois que je l’ai vu ainsi. J’ai réussi a me dégager de lui, j’étais sur lui, je lui tenais les bras au niveau de sa tête avec ma main gauche et je lui tenais le cou de ma main droite. Je serrais de plus en plus fort, je me sentais bien juste a le voir souffrir ainsi. Je vais en finir avec lui, il n’osera plus jamais effrayé ma femme… je le voyais qui se débattais de moins en moins quand j’ai reçu un coup sur la tête et je me suis retrouvé au sol, près d’Octave.
C’était Ngaba…
- Ngaba : Arrêtez cela tout de suite Monsieur..
- Octave : ….Merci Ngaba
- …
- Ngaba : De rien Monsieur Stern, je vous laisse.
- Toujours aussi professionnel cet homme.
- Jim ou est Kaïssal, ou est le reste de son corps ?
- Chez elle.
- …
- Désolé mec tu ne m’as pas laissé le choix
- …
Quand je suis retourné en Algérie après notre année de première, j’ai eu vent de ce que tu as fait a monsieur Elanga. J’avais du mal a le croire, du mal a croire que mon meilleur ami soit un meurtrier. De retour au Cameroun, Diklann et Tom m’ont raconté l’histoire mais je n’ai jamais compris réellement quel était ton problème. Nous avons quand même décidé de garder ton secret jusqu’aujourd’hui personne ne sait ce qui est arrivé a monsieur Elanga.
- Il est six pieds en dessous de nous..
- Hein ?? ?
- Je l’ai enterré ici…
- …
- (En larmes) je le déteste encore aujourd’hui. Je me revois encore en train de frapper son crane avec cette grosse pierre. Je ne m’arrêtais pas, j’ai continuer de le frapper encore et encore, il y avait de la cervelle un peu partout son sang était d’un rouge si vif. Je n’ai jamais eu de regrets. Si c’était a refaire, s’il fallait me donner un choix, je l’aurais toujours tué mais par une torture extrême.
- (En larmes) Jim je n’arrive pas a croire que tu as ôté la vie a ma Kaïssal. Jim tu es un monstre
- Mr. Elanga m’a pris la femme que j’aimais le plus au monde la mère de mon petit garçon. il méritait cela
- Et Kaïssal alors ? Elle le méritait Jim ?
- Je suis désolé tu ne m’as pas laisser le choix. Je ne suis pas prêt a perdre le second amour de ma vie.
- (En larmes)… .Je veux rentrer
- Vas y Ngaba t’attends
Il s’est levé et il est parti.
Malaïka.
Je me réveille ce matin et Jim n’es pas a mes côtés. La nuit d’hier a été chargé en dispute, j’ai mal partout. Je n’arrive pas toujours a expliquer le fait que Jim est essayé de me noyer. Est-ce que je dois m’inquiéter ? Non je ne crois pas. Jim est si adorable il ne fera pas de mal a une mouche, alors disons qu’il a un mauvais sens de l’humour. Je n’arrête pas de l’appeler mais il ne décroche pas. Je n’ai aucun moyen de me rendre a la maison. Ngaba ne décroche pas, Jim non plus, mes vêtements sont sales et humides. Je décide donc malgré moi d’appeler Séraphine.
- Salut Séraphine
- Hum c’est comme ca que tu prends soin de mon fils n’est ce pas ? En découchant ?
- Hum ce n’est pas toi qui nous a bloqué dehors ?
- Oui c’est moi parce que ce n’est pas une heure pour rentré chez soi
- Hum bref on en reparle a la maison s’il te plaît demande a Ngaba de venir a l’hôtel Ibis avec un sac de vêtements m’appartenant je suis coincé..
- (Choquée) oh donc tu n’as pas peur de moi ? Seigneur…
- Euh…
- Donc Malaïka… tes gri-gri ont fait en sorte que tu couches dans les hôtels de la ville et mon fils te lèche les bottes n’est ce pas ?
- Euh j’étais ici avec Jim juste pour info
- Menteuse menteuse…
- Je ne mens pas. On avait nulle part ou aller hier et…
- A ton retour ici tu retrouveras tes affaires hors de chez mon fils.
- (Surprise) mais…
Clic.
Je n’arrive pas a le croire cette femme doit avoir un problème mental. Déjà elle ferme les portes et quand on va dormir dans un hôtel, elle dit que je trompe son fils. Ca ne se passera pas ainsi j’en ai marre. Je me suis levé d’un bond, j’ai enfilé mes vêtements sale de la veille et suis allez a la réception remettre notre carte de chambre. Je suis sortie de l’hôtel en catastrophe, j’ai pris un taxi rapidement et je suis arrivé a la maison. Le portail était ouvert, j’ai eu le cœur qui s’est mis a battre très fort juste a l’idée que je me faisais de démolir cette sorcière. Et la je reçoit un message d’Octave : « Vous ne vous en sortirez pas comme ça je vous le promets ». Je ne comprends rien, je ne sais pas de qui ou de quoi il parle.
J’entre dans la résidence et je vois Séraphine s’avancer vers moi avec des valises et des sacs plastiques. Je me suis mise dans une colère noire, je me suis avancée vers elle et…
- Rends moi mes valises ai-je dis
- …
- Séraphine ne me pousse pas a bout rend moi mes valises…
- J’en ai marre de toi tu ne dormiras pas ici ce soir et plus jamais d’ailleurs .
Je l’ai tiré vers moi et j’ai pris la valise dans ses mains
- Malaïka je suis souffrante tu me fais mal
- Tu n’a qu’à lâcher la valise
- Je ne la lâcherais pas..
- Tu sais quoi tiens (j’ai lâché la valise) mets les où tu veux mais moi tu ne pourra pas me faire sortir.
- …
Je suis entrée dans la maison je me suis dirigé dans la cuisine j’avais besoin d’un verre d’eau. Et là je tombe sur la voisine, dans ma cuisine.
- C’est quoi ce bordel ?
- Bonsoir
- Qu’est ce que tu fais ici ?
- Elle est a toi la maison ? Non alors ouste.
Non non non et non. Trop c’est trop. C’est possible d’avoir la paix ici ? C’est impossible d’avoir la paix chez soi ? Tout les jours un nouveau souci ? Ils vont tous déguerpir.
- Jade c’est ça ?
- Hum hum
- Mets toi dehors.
- (Rire) tu n’as pas compris que..
- (En colère) écoutes je te donne trois seconde pour dégager je ne rigole pas.
- Rien a foutre.. Je ne bouge pas..
Je me suis jeté sur elle et c’est par les cheveux que je l'ai trainé jusqu’au portail. Séraphine a essayé de m’arrêter en me traitant de tout les noms en français et en indien. Je m’en foutais royalement. Apres avoir mis la pétasse de voisine dehors, je suis allé voir Leroy.
- Bonsoir
- Bonsoir ma fille comment tu vas ?
- Pas bien. Je peux te parler ?
- Vas y assieds toi. C’était quoi ces cris en bas ?
- Ton épouse.
- Pfff.
- Leroy, si je me permets de venir te dire ce que je m’apprête a te dire, c’est parce que je suis a bout. Regarde moi, je ressemble a quoi ? Je suis épuisé. Je suis sincèrement fatiguée. Je fais des efforts pour vous montrez a vous et a Jim que je suis une bonne personne, je n’ai pas un passé des plus glorieux mais je te promets que je change, je peux d’ailleurs dire que j’ai changé. Je ne sais pas ce que j’ai fais de mal a ton épouse. Je ne sais pas ce qu’elle me reproche au juste je ne sais pas. J’ai demandé conseil a ma mère, et elle m’a dit de supporter mais je n’y arrive pas. J’aime Jim de tout mon cœur mais je commence a me poser des questions sur cette relation qui avait pourtant bien commencer. Je vous respecte vous comme un père mais votre femme abuse. Hier soir par ma faute je le reconnais je n’ai pas pu être là pour vous servir le dîner. Apres le procès je suis aller rendre visite a mes parents et je me suis endormie, a mon retour Jim était dehors et disais que Séraphine a fermé les portes. Nous étions contraint de prendre une chambre a l’hôtel Ibis. Ce matin a mon réveil Jim n’était pas la, et je n’avais pas de vêtements pour me changer. J’ai appelé Ngaba il n’a pas décroché je suppose qu’il est avec Jim. Quand j’appelle votre épouse et je lui explique la situation, elle se met a m’insulter et dire que je trompe son fils, malgré le fait que j’ai précisé avoir passé la nuit avec lui dans le même hôtel.
- …
- Leroy vous savez je n’en peux plus j’ai une famille et des parents aussi, on a un toit malgré qu’il n’est pas aussi luxueux que celui de Jim. Pour dire que je vais m’en aller. Demain c’est le réveillon de Noel, vous devez être avec votre fils. Alors je m’en vais.
- Malaïka ? Ne pars pas.
- …
- Tu es une bonne fille. Je le sais. Et Dieu seul sait si tu es celle qui partagera la vie de Karlson jusqu’à la fin mais pour le moment il est comblé c’est le plus important.
- Merci
- Restes nous on s’en va, joyeux Noël par anticipation
- Joyeux Noël Leroy.
Je ne sais pas comment il a réussi a convaincre son épouse, mais ils sont partis dans l’heure qui a suivi.
La maison est subitement devenu paisible, je me sentais a nouveau chez moi, sans voisine, ni beaux parents, juste moi. Je suis allé prendre un bain tout en rappelant Jim, en vain hélas.
Séraphine Raphaëlle.
- Leroy, Leroy je veux descendre.
- …
- Ouvre cette portière je veux descendre.
- …
- Leroy ne m’énerve pas.. Je te le dis ne m’énerve…
- Ouvre la encore et tu verras qui de nous deux est énervé… .Merde a la fin. (Il se gare)
Je dis hein ? Regarde moi quand je te parle vieille peau regarde moi…
- Je ne te permets pas…
- Tu sais que Jim n’est pas notre fils. Tu veux le perdre ? (Haussant la voix) Raphaëlle je te le demandes tu veux perdre l’amour de l’unique enfant que cette vie a bien voulu nous donner ?
- Jim n’est pas ton fils seul. Le fait qu’il ne soit pas notre fils ne signifie pas que nous devons le laisser dans la perdition…
- La perdition ? Regardez celle qui parle de perdition… écoutes..
- Vas y..
- Ne me répond pas quand je te parle madame je vais te battre ici très mal..
- Leroy tu me fatigues tu me fatigues tu suis tu me fatigues…
- Okay…. Ce soir même tu dégages j’en ai ma claque..
- Quoi ?
- Tes infidélités passé avec Monsieur Elanga le professeur de Jim au collège j’ai supporté, ton insolence et ton arrogance envers ma famille j’ai supporté, je t’ai tout donné. Ton indien de père est venu dans ce pays faire affaire mais a force de pratiquer la sorcellerie on l’a tué, j’ai pris soin de toi, et de tes sœurs, j’ai relancé votre entreprise familial, a cause de te faire coucher partout tu as bousiller ton utérus, j’ai pris sur moi, je suis allé jusqu’à commettre un crime grave, un crime très grave, pour que tu es un fils et aujourd’hui je te le dis j’en ai marre de toi. Tu dégages.
- (Effrayé)Leroy…
- Tu voulais descendre ? Vas y dégage…
- Je ne descends pas
- MAIS FOU LE CAMP BON DIEU DE MERDE FOU LE CAMP
Je suis descendu sans demandé mon reste. Il me saoule ce type s’il crois qu’on se débarrasse de moi ainsi il se trompe. Je vais retourné a la maison mais pas maintenant. Je cherche dans mon sac mon téléphone portable, ah il est la. J’appelle Marc-arthur, il ne décroche pas, je prends un taxi course et je me rends chez lui, ma voiture est a la maison.
J’arrive dans l’immeuble de Marc, il est 14heures moins, il fait chaud, j’ai envie de me mettre a l’aise, j’ai envie d’un verre d’eau. Je cherche mon trousseau de clé et j’ouvre la porte.
A ma grande surprise elle ne s’ouvre pas. Je décide donc de sonner et une jeune fille m’ouvre la porte.
- Bonsoir madame me dit t-elle avec un joli sourire
- (Froide) Il est ou ? Ou est Marc-Arthur ?
- (Méfiante) Qui êtes vous ?
- Laisse moi passez.
- Mais vous êtes taré ou quoi ? Vous n’êtes pas chez vous ici allez faire votre folie ailleurs.
- Tu sais a qui tu parles ? Tu sais qui je suis ?
- Je sais une chose ici c’est chez mon homme et vous n’êtes pas la bienvenue au revoir.
Et elle m’a fermé la porte au visage. J’ai appelé Marc il n’a pas répondu. Je ne sais ou allé.
Malaïka.
Je commence a me faire sérieusement du souci, Jim est toujours introuvable, et il est déjà 20heures. J’ai fais a manger mais je n’arrive pas a manger. Je suis a la terrasse, et je remarque alors, de l’autre côté de la rue, la terrasse de Jade. Maintenant que j’y pense je n’ai jamais prêté attention a cette maison, elle n’est pas mal. C’est une grande maison blanche, avec un jardin plein de fleurs toutes belles et colorées. La terrasse est décorée d’un grand sapin vert aux pointes blanches ou grises je ne distingue pas, des bonhommes de Noël et des jeux de lumière. Elle a bon gout ca ne se cache pas.
Je regarde jalousement sa terrasse et je me rend compte que demain c’est le réveillon de Noël et ma maison n’est pas décorée.
Je remarque ensuite les phares d’une voiture sur la route, et au même moment le portail de Jade s’ouvre et elle sort. Je me lève et je remarque la voiture de Jim. Jade sort avec un sac poubelle et le mets dans sa bene a ordures en se courbant le plus bas possible, laissant ainsi découvrir les formes de son bassin qui est loin d’être tout petit. Jim sort de sa voiture, elle se rapproche, il parle un peu et je les voit regarder dans ma direction. Je comprends alors qu’elle lui parle de la raclée que je lui ai infligé plutôt dans la journée. Jim la prend dans ses bras et retourne a la maison.
Quelques minutes plus tard Jade est de l’autre côté sur sa terrasse un sourire glorieux aux lèvres.
- Bonsoir Chérie
- Salut
- Hum elle est fâchée ma dame ?
- …
- Malaïka ?
- Un tu me laisse seule dans un hôtel, deux tu ignores mes appels et mes messages pendant toute la journée, trois tu rentres et tu prends la voisine dans tes bras. Bonsoir Jim
- Okay je vois. Un, tu étais profondément endormie et je ne voulais pas te déranger tu sais tu es si belle et apaisée quand tu dors, deux j’étais très occupé j’avais une affaire urgente a régler, trois Jade était entrain de pleurer et elle m’a dit ce que tu lui a fais plutôt dans la journée je lui ai demandé pardon pour toi et je ne l’ai pas prise dans mes bras mais c’est elle qui est venu se coller a moi.
- Okay Jim. Tu ne demandes pas où sont tes parents ?
- Mon père m’a tout raconté ne t’inquiètes pas.
- Okay. D’où vient tout ce sang et ces blessures sur ton visage ?
- Je me suis battu mais je ne te dirais pas avec qui. Je peux avoir un câlin au moins, un bisou n’importe quoi ?
- Le repas est servi Jim je t’attends ou pas ?
- Malaïka parle moi.. On est la mais tu me manques, j’ai l’impression qu’on ne sait pas retrouvé depuis des jours s’il te plait, laisse moi te toucher.
Je ne sais même pas pourquoi je me suis mise a pleurer. Je ressens comme une accumulation dans mon cœur et dans ma tête. Ce n’est pas ainsi que je voyais la vie avec Jim, il me manque aussi, les débuts de notre relation, les longues conversations les fous rire, nous étions deux dans notre bulle dans notre monde.
- Jim j’ai besoin d’une pause.
- Quoi ?? ?
- Mais.. Pourquoi ? Qu’est ce que j’ai fais de mal encore ?
- Parfois il faut s’éloigner pour mieux se retrouver
- Et si on ne se retrouve plus ??
- Tu auras toujours Jade pour te prendre dans ses bras.
- Arrêtes un peu (se rapprochant) c’est toi que j’aime et personne d’autre, elle n’est rien d’autre qu’une voisine c’est tout. Elle n’est pas toi. Je t’aime tu le sais..
- …(j’éclate en sanglots) Jim hier tu m’as presque tué dans la piscine, ta mère a mise mes valises dehors a la vue de tout le quartier, j’ai retrouvé Jade dans ta… dans notre cuisine, des fois tu es là aimant et tout et d’autres jours tu es absent tu deviens un étranger. Jim je ne comprends plus rien je ne suis pas heureuse au fond de moi mais Dieu sait que je t’aime aussi.
- Je te demande pardon mon amour excuse moi, je ferais des efforts.
- D’accord.
- Viens là, embrasse moi.
- Okay bébé.
Je lui ai rendu son baiser en déboutonnant sa chemise tachée de sang, tout en sachant que notre chère voisine regarde.
- Allons prendre un bain princesse j’ai besoin d'un massage.
- Humm Fait moi l’amour bébé..
- Quoi ? Ici ?
- Oui…
Il regarde autour et voit Jade sur sa terrasse.
- Allons a l’intérieur
- (agacée) Jim on l’a déjà fais ici plusieurs fois mais parce que cette petasse la regarde tu veux entrer c’est ca ?
- Mais tu t’entends Malaïka , quand on le fait ici c’est très tard dans la nuit et il n’y avait pas encore de voisin en face…
- Tsuips je vais me coucher..
Octave.
Je suis dans ce bar depuis maintenant plus de 12heures, j’ai vider toutes les bouteilles d’alcool que j’ai commandé. Je suis effrayé, choqué, triste, en colère, je n’arrive pas a croire que ce fils de pute a osé ôter la vie a Kaïssal pour cette moins que rien de Malaïka. Je décide de rentrer malgré mon état, et a ma grande surprise le portail est ouvert, quelqu’un est garé dans mon jardin. Je ne reconnais pas la voiture. Je gare a mon tour et j’inspecte la voiture de plus près, il n’y a personne. J’ai de plus en plus peur, peut être c’est Jim. J’entre dans la maison et non… je rêve.
- Ka.. Kaïssal ?
Elle était la dans mon salon souriante, entrain de faire la décoration , elle m’a l’air en forme et plus étonnant encore elle a ses deux mains. On dirait qu’elle a pris des kilos, je ne comprends rien est ce mon imagination qui me joue des tours ? Ce doit être l’alcool..
- Bonsoir mon amour a-t-elle dit… tu gâches tout Octave tu ne devais pas rentré avant 23heures..
Je crois que je ne rêve pas c’est bien elle.
- Kaïssal ? Comment ? Je.. Tu étais ou ? Montre moi tes mains viens la..
- Voici mes mains tu vas bien bébé ?
- Ou est ta bague celle que je t’avais offerte ?
- La voici Octave je l’ai mise sur mon collier parce que j’ai pris du poids et elle me serre déjà.
- Mais la main dans la boite ? A qui était elle ? Je ne comprends pas ? Jim , dis tu as vu Jim récemment ?
- Oui on s’est vu hier il est passé au magasin et il voulait acheter la même bague a Malaïka donc il a pris une photo de ma bague et il est parti..
- Le fils de pute il m’a bien eu…
- Octave qu’est ce qui ne va pas ?
- Bébé excuse moi pour tout Kaïssal je ne veux pas te perdre excuse moi de t’avoir traiter comme je l’ai fait la dernière fois. Je veux que tu sois ma femme viens vivre avec moi allons voir tes parents je vais apprendre a t’aimer et a te respecter… pardonne moi.. (En larmes) pardonne moi. (A genou) j’ai vraiment cru que je ne te reverrais pas pardonne moi s’il te plait
- Octave mais qu’est ce qui t’arrives… je me suis absenté quelque jours pour aller au village voir ma mamie et je ne te l’ai pas dis parce que j’étais en colère contre toi mais je suis revenu parce que j’ai eu quelques malaises et après m’être faite consulter j’ai appris que j’étais enceinte..
- Hein ?
- Voila je suis enceinte Octave, on attend un bébé
Trou noir… .
- Octave octave ?
- …
- Octave réveille toi s’il te plait
- …
- Bébé réveille toi… Octave…
- Kaïssal ?
- Ah voilà enfin tu veux un verre d’eau ?
- Epouse moi.
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Malaika
RomanceMalaïka est une jeune fille comme on en croise beaucoup chez nous, belle, aux formes suaves qui en un déhanchement de reins hurlent un hymne a la gloire de la femme africaine. Issue des quartiers pauvres et déscolarisée, Malaïka se bat chaque jour p...