35. Fin de tempête.

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**Jim Karlson Dina**
- Hey ouvre les yeux s’il te plait. OUVRE LES YEUX Marc-Arthur. Tom, TOM ? Tom Bon sang toi aussi dit quelque chose. Ouvrez les yeux Putain.

J’allais du corps inerte de Marc à celui de Tom, ma vue était brouillé par mes larmes et par la sueur. J’avais une envie d’uriner qui me gênait, était ce de la peur ? Ma jambe saignait et bientôt je ne pourrai plus la bouger. Je ne savais pas quoi faire, qui appeler. Ma voiture était garée beaucoup trop loin et dans mon état je ne pourrai pas transporter leur corps. Je me sentais seul et incapable, j’ai vu Octave s’approcher de moi avec un couteau, à son regard il était bien décider d’en finir avec moi. Il saignait aussi, mais la colère et l’envie de sang le tenait debout et déterminé. J’ai essayé de me relever pour l’affronter mais ma jambe me faisait atrocement mal. Ça y est je vais mourir, par la main de mon meilleur ami. Je vais mourir ici même où j’ai ôté la vie d’un homme. Qui tue par l’épée meurt par l’épée il parait. J’ai préféré fermé les yeux et revoir le doux visage de ma fiancée et de mes fils avant de passer de l’autre côté.


**Octave Karim Stern**
Je n’ai jamais eu rien contre Marc, je savais bien que les autres n’allaient pas le laisser venir tout seul. Et donc j’ai profité pour me venger d’eux et surtout de Jim. Il est clair que notre pseudo amitié est morte depuis bien longtemps aujourd’hui. Aussi loin que je me rappelle ils ont toujours été tous contre moi, contre mes choix, contre tout ce qui s’approchait de près ou de loin de moi. J’étais rempli d’une colère immense, j’étais en colère mais satisfait de voir Jim aussi désemparé. Lui qui a toujours tout eu, lui qui a toujours été le plus fort, aujourd’hui il pleure, il cri, il peine à faire deux pas. J’étais moi-même aussi très blessé, Marc avait peut être reçu la dernière balle mais il m’avait aussi bien amoché. Je m’approchais lentement de Jim, il avait fermé ses yeux et ne pouvais plus se lever. Il sait qu’il ne peut plus rien contre moi, il est à ma merci. J’ai imaginé cette scène milles fois dans ma tête depuis le collège et j’y suis enfin.
- Alors Jim, tu as dit tout à l’heure qu’on saura qui est qui n’est-ce pas ?
- …
- Si tu savais comment c’est jouissif de te voir aussi faible, aussi seul, aussi mal. Tu t’es toujours cru au-dessus de tout le monde et cela m’insupporte. Aujourd’hui tout ça va prendre fin. Je ne me sentirai plus jamais inferieur à toi plus jamais tu m’entends ?
- Octave, tu souffres de tes propres complexes, je n’ai jamais rien eu contre toi. Je t’apprécie au même titre que Tom et Diklann
- Ferme là. Tu me prends pour qui ? Non toi tu te prends pour qui ? Je t’apprécie au même titre que…Tu te prends pour Dieu ? Tu crois qu’on vit pour avoir ton attention, tu n’es qu’une sale merde et …

Un bruit derrière moi m’a empêché de continuer. Je me suis tourné en brandissant mon couteau. Et là, je l’ai reconnu. Etait-il là depuis le début ? Il m’a donné une droite, j’ai voulu esquiver mais il était plus rapide. J’ai alors voulu lui enfoncé mon couteau dans l’abdomen mais il m’a frappé le bras tellement fort que j’ai eu l’impression d’avoir une fracture dans le poignet. J’ai perdu le couteau. Il m’a relevé le visage et m’a encore frappé je me suis presque écroulé et là il a demandé à Jim : Qu’est-ce que je fais de lui ? Mon cœur battait tellement vite. Jim n’a pas répondu. J’ai légèrement levé le visage pour regarder Jim et il s’était évanoui. Alors j’ai décidé de jouer le tout pour le tout mais je n’avais plus beaucoup d’espoir Ngaba a toujours été loyal à la famille de Jim.
- Ecoute mon cher Ngaba, je te paierai le double de ce que le père de Jim te paie, je ferai de toi un homme très riche épargne moi et je te promets que tu vivras mieux. Fais-moi confiance
- Je ne travaille que pour Leroy Dina. Adieu Monsieur Stern.

Il a sorti un couteau de sa chaussure s’est avancé et me l’a planté en plein cœur.


**Malaika Ermine Koyoli**
Trois semaines se sont écroulées. Notre quotidien c’était l’hôpital désormais. Les garçons ont réussi à récupérer Cléopâtre au plus grand bonheur de Mina. Jim, Marc et Tom étaient hospitalisés depuis cette fameuse nuit. Marc était dans le coma, son corps avait reçu beaucoup trop de coups. Il a ouvert les yeux une semaine après cette nuit-là. La jambe de Jim va beaucoup mieux, même s’il doit marcher avec des béquilles pendant un moment encore, ce qui a le don de le faire chier. Il entièrement dépendant de moi maintenant et disons qu’il y a des jours ou je lui fais la misère. Tom allait aussi beaucoup mieux. Ceci en grande partie grâce à Jade. Elle démissionner d’Idimed et travaille maintenant dans la clinique de Leroy. Elle s’est occupé de Tom pendant trois semaines, et je peux vous dire que leur relation n’était pas uniquement celle de docteur et patient. Ils se sont beaucoup rapprochés même s’ils ne le remarquent pas eux même. Le dernier à sortir de l’hôpital c’était Marc-Arthur. Et son frère ainé a exigé qu’il vienne vivre chez nous le temps de sa convalescence. Marc a pris du temps avant de comprendre que son père a vraiment eu un autre enfant avant sa naissance. Les deux hommes se sont raconté intégralement leur enfance et ont tissé des liens très solides. Jim a tenu à aller sur la tombe des parents de Marc. Ensuite Leroy lui a montré où était enterré Karla, sa mère biologique. Une fois le bas, il a demandé à ce que Séraphine soit enterrée près de la tombe de Karla. Il a dit vouloir que ses deux mères reposent ensemble. L’une lui a donné la vie et une autre a fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui.
La famille Dina a fait la une des journaux pendant plusieurs jours, car les circonstances mystérieuses de la mort de Séraphine se sont ébruités. Les gens s’attendaient à ce que Leroy fasse un grand deuil, un deuil digne de la réputation de sa femme. Mais ce n’était pas le cas. Le deuil s’est passé dans la stricte intimité. Le plus étrange était le fait qu’aucune des sœurs de Séraphine ne s’est pointée. Elles ont vendus leur société et sont toutes retournés en Inde. Leroy a lui aussi vendu leur propriété, disant qu’il ne pourra plus jamais y remettre les pieds. Il nous a présenté la femme qu’il voyait avant même la mort de sa femme. Et Jim était heureux de savoir que son père avait une bonne femme qui lui tiendra compagnie pendant ses vieux jours. Elle s’appelé Hortense, elle était moins vieille que Leroy mais elle était folle amoureuse de lui. Elle a deux enfants, Carine et Daya. Jim les aime tellement et les appelle même : Mes sœurs.
Ndibi croulait en prison et a finalement avoué qu’il m’a pris mon argent sous ordre de Séraphine. Sa haine pour moi a commencé avant même que je ne m’installe avec Jim, quand j’étais encore avec Marc. La personne qui voulait nous voir morts Marc et moi, était un ancien client. Un homme qui à l’époque payait mes services de prostituée. Marc et moi on lui avait volé une très grosse somme d’argent et apparemment il nous surveillait depuis des mois. Il connaissait tout de nos vies et c’est comme cela qu’il a pu s’en prendre à Marc. Il n’a pas pu s’en prendre à moi parce que Jim a redoublé d’efforts niveau sécurité dans notre maison. Et on sortait toujours accompagné de Ngaba et de personne d’autre. Il avait peur que les sœurs de sa mère ne reviennent pour nous faire du mal. Eric, l’homme qui nous en voulait, n’ayant aucun accès pour me faire du mal, a publié des photos et vidéos de moi nu sur les réseaux sociaux. Une fois de plus mon passé avait refait surface. Je m’attendais à ce que Jim réagisse mal mais ce n’était pas le cas. Une fois l’identité de l’homme connue, Jim est allé le voir et lui a donné le triple de la somme que nous lui devions et c’est ainsi qu’il a disparu de nos vies.
La publication de ces photos m’a fait beaucoup de mal. Et je n’arrivais pas à me concentrer sur l’organisation du mariage. Heureusement mes amies étaient là pour moi. Elles ne m’ont jamais jugé et tout le monde s’en fichait. Mina, Lisa, Jade et moi nous sommes devenues tellement proches et j’aime beaucoup notre amitié. Mina jusqu’ici était ma seule amie mais toutes ces histoires nous ont rapprochés. On sortait beaucoup les filles et moi, et parfois on laissait les enfants aux hommes le matin on ne revenait que la nuit, avec de nouvelles coiffures, la manucure et la pédicure complètement refaite. Ca me faisait du bien.
Pour fêter le retour de Marc à la maison, nous sommes tous chez moi. On va passer tout le weekend ensemble, Diklann Lisa et leur fille, Marc Mina et Cléo, Tom et Jade et moi Jim et les bébés. J’ai eu beaucoup de travail car il fallait que je prépare la maison tout entière pour recevoir toutes ces personnes. J’ai dû finalement faire appels aux anciennes domestiques de Jim car je ne m’en sortais plus entre les enfants et Jim qui marchait avec peine. Les filles sont venues me donner un coup de main et la journée s’annonçait belle.

- Malaika : Les filles vraiment je ne sais pas ce que j’aurai fait sans vous.
- Jade : Tu dis vous alors qu’elles viennent d’arriver ? Moi qui suis là depuis ce matin ?
- Mina : Tu habites en face je te rappelle.
- Lisa : C’est même vrai en plus nous on doit se taper les embouteillages les contours des taxis et tout ça la
- Jade : Vous feriez mieux d’apprendre à conduire bande de paresseuses
- Malaika : Tu aimes trop te plaindre Jade passe-moi les ballons.
- Mina : Je trouve que toi et Jim vous en faites beaucoup trop Mali. On dirait qu’on prépare la fête d’anniversaire d’un bébé.
- Malaika : Pardon va dire cela à ton beau-frère. Il a tenu que tout soit grandiose pour le retour de Marc à la maison. Moi j’exécute seulement.
- Lisa : Mais dis donc ma chérie ton ventre commence à se voir hein.
- Jade : Je t’assure tu es toute belle Mina.
- Mina : Merci les filles même comme je suis déjà fatiguée. La grossesse de Cléopâtre n’était pas aussi épuisante
- Malaika : Peut-être il t’a bombardé les jumeaux hein haha
- Mina : Pardon de ne dit plus ça je n’ai pas la force.
- Jade : Mdr tu auras la force ne t’inquiète pas.
- Malaika : Alors Lisa raconte, toi aussi t’es toute belle. Ca va avec ton chéri ?
- Mina : T’as suivi les conseils des deux perverses ci ?
- Malaika : Lol
- Lisa : Et comment ? Celui du bureau a très bien marché je lui apporte le déjeuner chaque jour à 13 heures dans son bureau et avant de partir on fait des folies. Une fois son collègue nous a surpris et nous on a éclatés de rire. Il a tellement changé. Il rentre beaucoup plutôt et il ne ramené plus du boulot a la maison.
- Jade : On dit merci qui ??
- Lisa : Merci les filles. Je vous aime tellement si vous saviez

On a répondu : Nous aussi, comme une seule personne. Après avoir rempli tous les ballons d’air. Les domestiques ce sont chargés de les accrochés. Les Ballons étaient de couleur Or et blanc, les couleurs préférées de Marc, selon Mina. Il faisait tellement chaud et on a toutes décidées de mettre nos maillots et d’aller dans le jardin arrière près de la piscine. Les bébés dormaient, Mélisandre et Cléo été avec Sandrine la chef des domestiques. J’ai appelé Jim et ils étaient déjà dans le quartier. Les filles et moi on hésitait entre se rhabiller et les accueillir ou les accueillir en maillot.
- Mina : Les filles vous êtes méchantes hein. Donc je vais me placer debout à moitié nu avec mon ventre ci ?
- Jade : N’exagère pas ton ventre n’est même pas encore si gros Mina
- Lisa : Jade laisse la tranquille on sait que toi tu es en opération séduction avec Tom. Donc tu peux même marcher nue

On a éclaté de rire.

- Jade : Je ne sais pas de quoi tu parles madame*
- Malaika : Tu veux nous prendre pour des enfants ?
- Mina : On voit très bien votre rapprochement hein
- Jade : Ecoutez je suis son médecin Okay ? Il n’y a rien entre nous
- Malaika : A d’autres s’il te plait. Matez moi le maillot de la petite tous les arguments sont mis en valeur
- Lisa : Avec ses grosses fesses là
- Jade : Bon comme vous êtes curieuse là. On s’est embrassé. Et c’est tout.
- Lisa : Eh Eh eh. Ça commence à sortir.
- Mina : C’était quand ? A l’hôpital ?
- Jade : Ekieh toi aussi
- Malaika : On ne sait jamais avec toi Jade, dans une autre vie tu étais une porn star.
- Jade : Ouais c’est ça.

Sandrine est venue me prévenir que les hommes étaient là. Nous sommes descendus les attendre dans le salon au salon. On n’a finalement pas enlevé nos maillots. Mina a juste mis un peignoir transparent.

**Marc-Arthur Bankono**
Nous sommes entrés dans la maison et les filles ont criés en chœur : Bienvenue à la maison Maaaaarc. Ca faisait chaud au cœur, surtout qu’elles étaient toutes en beauté, même ma chérie avec son ventre qu’elle peinait à dissimuler. Elles sont toutes venues me faire une bise et on s’est assis. Les domestiques ont ensuite servit du vin mais Mina et moi nous avons eu droit à des jus de fruits Lol. Je suis encore sous médication, et elle ne peut pas consommer d’alcool. L’ambiance était tellement chaleureuse. Et pour une fois depuis longtemps je me suis senti en famille.

Une semaine plutôt.
- Hey salut toi
- Bonjour ma chérie comment ça  va ?
- C’est à moi de te le demander Marc chéri tu t’es réveillé il y a pas longtemps.
- Ca va je vais mieux t’as vu les médecins ils disent que je me remets plutôt bien.
- (En larmes)…
- Hey Mina pourquoi tu pleures ?
- Je croyais que je n’allais plus jamais entendre ta voix j’ai attendu deux semaines pour que tu ouvres les yeux. J’étais très inquiète.

Je lui ai pris la main.

- Je suis la maintenant Okay ? Je n’irai plus nulle part.
- Promis ?
- Je te le promets.
- D’accord j’étais dans le bureau du gynéco lorsqu’on m’a prévenu que tu avais ouvert les yeux.
- Je les ai ouverts depuis. Jim ne voulait pas t’affoler. Tu peux y retourner on se revoit plus tard. Tu as intérêt à prendre très bien soin de toi maintenant.
- Je sais bébé. Je reviens à tout à l’heure.
- Je t’aime.

Elle m’a donné un baiser et est sortie radieuse comme au lycée. A mon réveil, les garçons étaient là et on a parlé longtemps, car je n’avais plus de souvenirs de cette fameuse nuit. Ngaba avait sauvé la vie à Jim et à nous d’ailleurs. Sans lui on devait être tous morts. Ce soir-là j’ai perdu deux de mes compagnons. Ngaba nous a conduit à la clinique du père de Jim et est reparti s’occupé des corps. L’équipe qui s’était rendu chez Octave n’a pu l’enfant et ils sont rentrés sans faire de mal à qui que ce soit les gardes étaient assez coopératifs. Dans le bordel de la mère d’Octave, Ekongolo a été blessé par balle en voulant prendre l’enfant. Ils ont fait beaucoup trop de bruit et les voisins ont prévenu la police. La mère d’octave a été arrêtée pour les activités illégales de prostitution qu’elle menait, surtout à cause des filles mineures qu’on a retrouvées là-bas. Elle a aussi été accusée d’enlèvement. Mes compagnons qui eux étaient déguiser en policiers ont été enfermés pour 1 mois, pour s’être fait passé pour de faux agents de police. La maman d’Octave en prison, Kaissal a été celle qu’on a appelée pour identifier le corps d’Octave qui a été retrouvé à Edéa dans un des terrains de son entreprise. Allez savoir comment Ngaba s’est débrouillé, moi ça m’a dépassé.
La vie semble nous sourire à nouveau, Mina attends mon premier enfant, Jim est véritablement mon grand frère et prend ce rôle très au sérieux d’ailleurs. Et j’ai aussi des sœurs. Carina et Daya les filles de la compagne de Leroy. Elles sont tellement attachantes. Leroy est une bénédiction pour moi. Il a fait table rase sur mon histoire passé avec séraphine et s’occupe de moi comme un fils. Que dire des copains ? Que dire de cette bande de femmes et d’hommes magnifiques, altruiste, drôles et fous. Si j’ai appris une chose, c’est que peu importe la durée de la nuit, le soleil fini par se lever. La vie peut nous infliger toutes les souffrances du monde mais lorsque l’heure est arrivée, rien ni personne ne peut nous empêcher de scintiller. Je suis passé de proxénète, à Moto taximan, De Moto taximan à collégien. De collégien à papa. Rien n’est terminé tant que Dieu ne l’a pas décidé.

Retour au présent.

Nous sommes tous dans le jardin arrière, les filles sont dans la piscine en train de s’amuser avec Diklann et Tom. Et moi je suis assis au boukarou avec Jim.
- Jim : Alors dis-moi pourquoi tu fais cette tète ?
- Marc : Quelle tète ?
- Jim : Bah celle que t’es en train de faire là. T’es pas content d’être à la maison
- Marc : Si je le suis. C’est juste que…
- Jim : C’est juste que tu n’es pas habitué c’est ça ?
- Marc : Oui exactement. Tout est parfait. Je suis tellement heureux que je me demande si c’est normal. Je n’ai jamais expérimenté ce degré de bonheur.

Tom s’approchait et il avait visiblement écouté ma phrase

- Tom : Ce degré de bonheur c’est jouissif n’est-ce pas ?
- Jim : Qui t’a même sonné toi là ? Regardez-moi son slip
- Diklann : Le slip de qui a fait quoi ?
- Marc : Hey
- Diklann : Ca va mon pote ?
- Marc : Ouais ça va.
- Tom : L’eau est bonne les nanas sont belles vous êtes ici en train de parler de la vie. Gars, vous êtes nase
- Diklann : Quittes de là enflure
- Tom : Raclure
- Diklann : Chien
- Tom : Idiot
- Diklann : Fiotes
- Tom : Moi une fiotes ? Hum tu rigoles toi là
- Diklann : T’es une fiotes. Tu attends quoi pour conclure avec Jade ?
- Marc : Jade ? Tom et Jade ?
- Jim : T’en as rater des épisodes frérot. Tom est amoureux
- Tom : Elle l’est aussi. Je vous signale que c’est elle qui m’a embrassé.
- Diklann : Et depuis toi tu stagnes.
- Jim : Tu feras mieux de te dépêcher Tom, les collègues de mon père sont tous à ses pieds.
- Tom : Je lui demanderai ce soir.
- Marc : T’es sur ?
- Tom : Regarde la Marc. Elle est tout ce que j’aime. Grosses fesses, peau d’ébène, folle, elle a tout.
- Diklann : Tout pour toi ce sont les fesses.
- Tom : Ce n’est pas moi qui fait l’amour partout avec ma femme en c’est toi.
- Diklann : MA FEMME. Je suis marié je fais ce que je veux.
- Jim : Pas dans la voiture des gens disent donc. Qu’est-ce qui vous arrive même Lisa et toi.
- Marc : C’est l’amour fou.
- Tom : Et toi alors. Regarde ton bijou, elle est jaune comme la banane, la grossesse embellit vraiment.
- Marc : Eh Mouff ne regarde plus ma femme.
- Jim : Vous êtes terrible.
- Marc : Euh. Dites les gars est ce que c’est possible de le faire quand elle est comme ça ?
- Diklann : Comme ça comment ? Enceinte ?
- Marc : Oui

Ils ont éclaté de rire. Les filles ce sont même tournées vers nous en se demandant de quoi on parlait.

- Jim : Mon ami si tu t’amuses elle va t’arracher le zoz.
- Tom : Tu en sais quelque chose n’est-ce pas ? Tagne.
- Marc : Je n’ai pas envie de lui faire mal.
- Tom : Demain au réveil on en reparlera d’accord ?

Il s’est levé et a suivi Jade qui venait d’entrer dans la cuisine.

     **Alena Jade Koussidem**
Je lui ai fait signe des yeux et il m’a suivi. A la cuisine, j’essayais de boire de l’eau tellement j’avais chaud. C’était difficile de le voir en slip et de rester indifférente. Je l’ai embrassé la dernière fois chez moi il m’a rendu mon baiser et depuis plus rien. Il me fait des jeux de regards, il s’amuse avec moi, mais il ne me dit rien.
- Tom : Oui Jade je suis là
- Jade : A quoi tu joues ?
- Tom : J’ai fait quoi ? Je te regarde juste. Tu sais que t’es très belle dans maillot de bain.
- Jade : Tu m’as embrassé, nous deux c’est quoi ? Je veux savoir.
- Tom : Tu veux quoi toi ?

Il sait ce que je veux, il l’a toujours su, parce qu’il veut la même. Je n’ai jamais été de celles qui bavardent beaucoup. Je me suis assise sur l’évier il s’est rapproché et on s’est embrassé. Je ne sais pas si je suis amoureuse, mais ce petit jeu avec Tom dure depuis l’hôpital. Il est tellement drôle et je ne me rappelle pas avoir autant ris depuis qu’il est là. On m’a raconté sa vie. Je sais qu’il a peur de s’engager, mais je sais aussi que ce qu’on fait est un plus que du jeu.

- Tom : Tu sais ce que j’aime sur toi ma belle ?
- Jade : Dis moi
- Tom : Tu n’as pas peur de prendre les devants, tu ne recule devant rien, tu es très entreprenante et j’adore.
- Jade : Tu ferais mieux de bien me garder dans ce cas.
- Tom : Donc on est ensemble.
- Jade : Je ne sais pas dis moi
- Tom : Jade écoute, tu sais que tu me plais. Je suis même presque sûr que je t’aime. Mais sache que si tu te mets avec moi tu n’auras pas tout ce que tu veux.
- Jade : Tu parles d’enfants ?
- Tom (étonné) : T’es au courant ? Comment tu sais ?
- Jade : Lisa
- Tom : Oh Okay. Oui je ne peux pas faire d’enfants. Si je me mets avec toi c’est pour qu’on se roule une pelle devant un prête un jour tu me captes ou pas
- Jade (morte de rire) : Ouais très bien
- Tom : Donc je n’aimerai pas te priver de l’opportunité d’être maman un jour.
- Jade : Tom, c’est aussi nouveau pour moi tout ça. Mais je sais ce que je veux. Tu sais il y a d’autre façon d’avoir des enfants. Et on n’y est pas encore
- Tom : Donc on est ensemble alors ou pas ?
- Jade : Jim et Malaika nous ont donné la même chambre
- Tom : Bah on est ensemble alors c’est cool.
- Jade : Waouh quelle demande magnifique Tom Lol
- Tom : Allons l’annoncer aux autres

Il m’a lâché, m’a prise par la main et du regard il m’a intimé de le suivre. Nous sommes retournés au jardin. Il a pris une profonde inspiration et il a crié : Les gars, ça y est. Vous avez devant vous le quatrième et dernier couple de la bande. Les autres se sont mis à jubiler. Marc m’a fait une bise en me souhaitant félicitations, comme s’il s’agissait d’un mariage. J’étais heureuse. Et ça se voyait.


**Malaika Ermine Koyoli**
S’il vous ait déjà arrivé de baisser les bras, d’abandonner, de pleurer parce qu’une situation, un problème vous semblait impossible à traverser, relevez-vous, pleurez un bon coup et continuez d’avancer. Toujours, allez de l’avant toujours. Aucune situation, n’est éternelle, positivez. Par contre sachez que votre vie, votre entourage, vos choix, ne dépendent pas tous de vous. Vous faites partie de quelque de beaucoup plus grand, le plan parfait de Dieu. Sans lui on est rien. Nous sommes comme les personnages d’un jeu vidéo. Et quelqu’un de supérieur tient la manette, il nous fait progresser dans ce jeu qu’est la vie. Très souvent il nous donne l’opportunité de faire des choix, mais il nous protège toujours quand bien même nous faisons les mauvais choix. Il est toujours là, dans un coin de cœur, de notre tète, de notre vie, il attend patiemment que nous l’appelons. En contrepartie, nous devons l’aimer au-dessus de toutes choses. Toute ma vie durant j’ai cru que je ne répondrai plus jamais présente aux abonnés du bonheur. Mais aujourd’hui, dans ma robe d’un blanc immaculé je sais que j’ai eu tort. J’ai eu tort de sous-estimer la puissance de Dieu dans ma vie.
Un an s’est écoulé depuis la dernière fois, et je puis vous assuré que la vie n’a jamais été si belle. Les préparatifs je les ai terminés depuis, mais ma demoiselle d’honneur ne voulait pas être grosse sur les photos de mariage. Alors j’ai attendu qu’elle accouche. Aujourd’hui je me marie avec l’homme que je n’aime. Le bipolaire le plus sexy du monde (rire). Par la même occasion Marc et Mina baptise leur fils Hugues Alexandre. J’étais chez mes parents en train d’attendre que tout le monde soit prêt pour qu’on aille à l’église. Les filles venaient de sortir alors j’étais seule dans ma chambre, le regard figé dans la glace. Jim est sorti de nulle part un bandage aux yeux et il a failli se heurter contre un meuble.
- Malaika : Jim bon sang qu’est-ce que tu fous là ?
- Jim : Ah ma chérie je voulais te parler.
- Malaika : Tu ne pouvais pas m’appeler ? Si maman te voit là elle va te coller une paire de gifle. En plus ça porte malheur t’es pas sensé me voir.
- Jim : Calme toi. C’est pour cela que j’ai mis un bandage. Je ne te vois pas.

Je me suis assise sur le lit. Et il a fait pareil.

Jim : Je sais que tu me trouves fou mais depuis le début de la semaine, on nous empêche pratiquement de nous voir. Et je n’en pouvais plus je voulais savoir comment tu vas ?
Malaika : On va se mariés je suppose que je vais bien
Jim : Tu supposes ?
Malaika : Je stresse. Je sais pas pourquoi. Lisa dit que c’est normal.
Jim : Oui c’est normal. T’es prête à porter le nom de tes enfants ?
Malaika : Et comment ?
Jim : Mme Dina Malaika. Ca fait chic tu ne trouves pas ?
Malaika : Redis-le encore
Jim : Mme Dina Malaika Ermine.
Malaika : Ouais t’as raison ça en jette.
Jim : Alors bébé on le fait de mariage ?
Malaika : Ouais
Jim : Sur ?
Malaika : Comme jamais.





Fin.

MalaikaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant