Chapitre 13

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Quatre mois plus tard

Je toque à sa porte en arrangeant rapidement mes cheveux.

— Salut toi.

Il me tire par la taille contre lui et m'embrasse langoureusement. Je répond à son baiser, puis dépose mes mains sur son torse pour me séparer de lui.

— T'es toujours pas habillé ? On doit récupérer Cam à seize heures.

— Ouais t'inquiètes pas, laisse-moi profiter de toi un instant. Après une semaine sans te voir, tu m'as manqué.

Je souris et enlace son cou de mes bras. Il pose ses mains sur mes hanches et me pousse jusqu'à son canapé.

— Ali...

— T'as raison, t'as raison. Plus que trois semaines à tenir et on pourra enfin faire ce que je rêve de te faire.

Je lâche un petit rire gêné.

— Qu'est-ce que tu rêves de me faire ?

Il se rapproche un peu de moi et dépose ses lèvres sur mon cou.

— T'es trop innocente pour ça. On en reparle dans trois semaines.

Mes joues rougissent, je le sens sourire, puis poser sa main sur mon cou comme s'il m'étranglais, avant de me dire:

— Quoique tu as déjà tâté le terrain ailleurs, t'es pas si innocente.

Je me tend d'un coup et sens mon corps refroidir face à la situation. Il se redresse et je m'éloigne un peu. Je suis extrêmement vexée par l'allusion qu'il vient de faire, au sujet de mon rapport sexual avec Mejdi. Je lui fais part de mon mécontentement.

— C'était vraiment pas cool.

— C'était une blague ça va.

— Non ce n'était pas une blague, on le sait tous les deux Ali.

Il grogne dans sa barbe en se levant, il attrape sa chemise qu'il enfile.

— On ne peut jamais rire avec toi c'est fou.

Le chemin en voiture jusqu'à l'aéroport est au départ assez froid, jusqu'à ce qu'il mette un peu de musique et qu'il m'attrape la main en s'excusant. Nous faisons alors la paix et passons un petit moment à chanter et rire avant d'arriver à l'aéroport et récupérer Camélia.

— Camélia !

Elle se retourne et laisse apparaître un énorme sourire en me voyant. Elle se précipite vers moi sans lâcher sa valise, je la serre très fort dans mes bras.

— Tu m'as tellement manqué Mia !

— Mais toi alors, trois semaines sans toi c'était l'ennuie. Je ne te négligerai plus jamais.

Elle rit et me donne une tape sur l'épaule. Je souris en attrapant son sac à dos pour l'aider.

— Alors les préparatifs du mariage, stressée ou pas encore.

— Bizarrement pas du tout. Pourtant c'est dans trois semaines, mais je sais pas... Je me dis que c'est qu'une fête.

Camélia me regarde comme si j'étais un alien descendu sur terre et éclate de rire.

Vengeance: mode d'emploi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant