Chapitre 14

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— Et vous, mademoiselle Fekir Mélina, consentez-vous à prendre pour époux monsieur Moussaoui Ali, me demande le maire.

— Oui, je lance avec un large sourire.

— Je vous déclare alors mari et femme, vous pouvez embrasser la mariée.

Ali dépose ses lèvres sur ma joue, alors que nos proches applaudissent très fort. Notre mariage était simple, ce n'était même pas dans une salle des fêtes, mais chez le frère de son père, qui est assez riche et possède une énorme maison, ou plutôt un domaine d'après mon père.
Après une semaine de mariage, nous avons décollé pour les Philippines. Quoi de mieux qu'une destination paradisiaque pour vivre ces premiers instants de mari et femme ?
Arrivés dans la chambre d'hôtel, j'étais beaucoup trop fatiguée pour faire quoique ce soit, alors je me suis allongée pour dormir. Je pensais pouvoir être en paix quelques minutes, jusqu'à ce que je sente son corps sur le mien et ses baisers dans mon cou.

Je passe mes bras autour de sa nuque.
— Hmm Ali je suis fatiguée...

— Tu sens trop bon et putain t'es magnifique même après quinze heures de vol.

— C'est pas bien de mentir, menteur hahaha.

Je souris et l'embrasse fougueusement, ce qui l'amuse.

— T'es mon mari, c'est bizarre à dire.

— Et toi ma femme, je t'aime Mia.

Je souris.

— Je t'aime aussi mon cœur.

Il recommence à m'embrasse le cou, puis ils descend un peu sur le début de ma poitrine, tout en déposant sa main sur mon entre jambe.

— J'aime ce que tu me fais, c'est trop agréable mais je suis rincée. J'ai vraiment envie de dormir.

Il place son visage en face du mien, les sourcils froncés. Voyant que je ne plaisante pas, il se jette sur le dos près de moi.

— Mia tu sais ce que ça fait pour un homme de devoir attendre ?  Ça m'a parut interminable jusqu'ici et maintenant tu veux me faire patienter ? 

— Pardon mon coeur ... J'ai besoin de temps, de me reposer.

— Tu m'avais dis qu'à peine arrivés en voyage de noces, on ferais l'amour comme des fous. Que ce serait magique.

— Mais ça ne peut pas être magique si je suis fatiguée.

— Oui tu as raison mon cœur, je vais me doucher.

Il dépose un bisou sur le bout de mon nez et s'en va dans la salle de bain. Je me retourne alors face à la fenêtre et rêvasse. Je soupire en réalisant que je pense encore et toujours à lui...
Et je m'en veux vis à vis de mon mari. Je veux arrêter de penser à un autre, avoir la tête vide.
Il sort de la douche quelques instants plus tard, embaumé dans cette irrésistible odeur de gel douche masculin et incroyablement beau. Ali est beau. Non en fait, très beau même, un peu trop beau pour moi. D'ailleurs c'est ce qu'ont dit mes cousines en le voyant. Selon elles, c'est étrange qu'un homme aussi beau et musclé s'intéresse à une fille aussi banale que moi. Ah mes cousines, heureusement que je les aime...

Il me sort de mes pensées.
— Qu'est ce que tu regardes comme ça ?

— Tu sens merveilleusement bon.

Il sourit et m'embrasse avant d'aller s'habiller. Je le regarde faire, impressionnée par le spectacle. C'est à mon tour de ma laver le corps rapidement avant d'aller manger.
Nous sommes sortis profiter un peu des alentours et nous en avons profité pour manger dans un petit restaurant local. Autant dire que cette première soirée annonçait un merveilleux voyage. En rentrant dans la chambre, j'étais tout chamboulée par l'image d'Ali en caleçon allongé sur le lit. Il commençait à avoir une réelle emprise sur moi, je devenais comme obsédée par son corps, par ses baisers. Mais quelque-chose m'empêchait de me donner à lui, je ne saurais dire quoi.

Vengeance: mode d'emploi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant