Chapitre 14

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Piper inhale soudainement, surprise par le tonnerre assourdissant qui résonnait tout autour d'elle. Elle tourna sur place, choquée de découvrir d'épaisses barres de métal qui l'encerclaient. Mais comment suis-je arrivée là ? Pensa Piper frénétiquement. Ses souvenirs étaient troubles, en fait tout était trouble. Le monde autour d'elle semblait flou et distordu, son corps semblait sans poids.

Elle grimaça quand le tonnerre s'empira, faisant trembler la pièce de métal dans laquelle elle se trouvait. Les coups s'enchaînaient les uns après les autres. Depuis quand le tonnerre était-il si régulier? Piper en trouva la réponse trop tard -- ce n'était pas  le tonnerre.

Piper s'appuya le plus possible contre le mur le plus proche tandis q'une forme massive approchait, chaque pas créant un bruit sourd. Et enfin soudainement il se tenait là à la regarder, remplissant presque entièrement son champs de vision. C'est à ce moment qu'elle compris où elle était, c'était une cage, et elle était dans le laboratoire de quelqu'un.

Puis d'un coup d'un seul, tout se dissolva. Les yeux de Piper s'ouvrirent pour ne rencontrer que plus de noirceur. Cependant la sensation raide dans son dos lui confirma que ce n'était pas un autre rêve. Et pourtant elle n'avait aucune idée d'où elle était ou de comment elle y était arrivée.

Elle se redressa en position assise, se frottant le visage tout en essayant de se remémorer ses derniers souvenirs. J'étais en train de regarder un film, Piper pensa, J'étais allongée sur le lit prés de lui, prés de Kalen.

"Merde". Jura Piper en frappant son poing sur le sol. "Je n'arrive pas à croire je me suis permise de m'endormir avec un géant assis à côté de moi!" Elle se souvint et se sentant maintenant exténuée par la culpabilité. Ça et le fait que son sommeil dans la table de chevet de Kalen la nuit d'avant n' avait pas été de tout repose, ce qui lui à valu de s'endormir au mauvais moment.

Tandis que ses yeux s'ajustaient au noir profond qui l'entourait, elle commença à distinguer les formes des objets qui remplissaient le tiroir de la table de chevet de Kalen. "Super, trooop contente d'être de retour ici." Elle allongea drastiquement sa phrase et poussa de manière enragée une pièce du bout de son pied.

Si elle était ici maintenant c'est qu'elle à dû être bougée du lit. Ce qui signifie que Kalen à dû la porter PENDANT qu'elle dormait. Piper en frissonna. Etre tenue dans les mains d'un géant était déjà assez horrible quand elle était réveillé mais pendant qu'elle état inconsciente et incapable de d'éviter l'action, c'était bien pire.

Piper n'avait jamais aimé laisser les gens la voir dormir. Pas seulement c'était flippant d'avoir des gens qui la regarde sans qu'elle ne le sache, mais être endormie signifiait aussi être vulnérable, chose qu'elle détestait être. Et être vulnérable autour d'un géant était dix fois pire. Même si elle était toujours vulnérable à ses côtés quand elle était éveillée elle était consciente de ce qui se passait autour d'elle.

Franchement elle était surprise de ne pas s'être réveillée pendant que Kalen la manipulait. Elle savait s'expérience qu'il était loin d'être doux, se remémorant ses doigts serré autour d'elle comme des étaux. Elle s'en massa les épaules rien qu'au souvenir. Elle était certaine que si elle enlevait son T-Shirt et examinait sa peau elle y trouverait plusieurs bleus.

Piper souffla longuement tout en se recouchant sur le dos. Il était évident que par le manque de pas assourdissants ou d'autres bruits ridiculement fort, que Kalen n'était pas actuellement dans la chambre. Sûrement la raison pour laquelle il l'avait à nouveau enfermé dans le tiroir, ne la voulant pas se mettre en danger pendant qu'il était ailleurs. Piper leva les yeux au ciel face à cette pensée.

~

Kalen lâcha un long soupir en ouvrant la porte de sa chambre. Le repas avec son père avait été aussi joyeux que prévu. Son ^père avait essayé de faire une pseudo-discussion pendant une brève période avant de se lancer dans un monologue sur comment présenter au mieux des informations au Conseil Souverain. Bien que Kalen avait eu l'envie de lui dire, de manière pas très polie, qu'il savait comment se tenir au Conseil Souverain, il resta silencieux pendant presque tous le repas. Démarrer un débat avec son père était la dernière chose dont Kalen avait besoin.

Perspectives (version française)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant