Perspectives (version française)

Chapitre 20

Des cris de rage désespéré venant du haut de la commode pouvait être entendu jusqu'à ce que la porte de la chambre se ferma derrière lui. Il sorti, prenant un moment pour fermer ses yeux et prendre une grande respiration. Ce que j'ai fait est bien. Se rassura-t-il, et pourtant les cris d'angoisse de Piper résonnaient encore dans son esprit.

Kalen contrôla sa respiration. Il n'était pas censé avoir de sentiments comme celui-ci, il n'était pas censé ressentir de la sympathie envers elle. Elle était humaine, une simple humaine sans conséquence. Il ne devrait pas se sentir si mal de la laisser derrière, en réalité il ne devrait pas la laisser du tout. Bien que Lord Rothgard n'avait pas spécifiquement demandé à ce qu'il emmène l'humaine à la réunion, il aurait aimé qu'il le fasse. Mais Kalen ne pouvait pas faire partir cette idée que ce ne soit pas sûr, que Pipier ne soit pas en sécurité.

Kalen secoua fortement sa tête comme pour enlever  la confusion de son esprit. "Merde." Il marmonna, passant une main dans ses cheveux.

"Kalen, dépêche-toi! Nous devons y aller." Appela son père depuis le bas des escaliers. Il soupira avant de se dépêcher de descendre et aller vers la petite pièce où se trouve l'unité de téléportation, déjà prête à être utilisée. 

Danver Stenton l'attendait, debout, à côté de l'unité, habillé d'un long manteau gris au col relevé. Bien que Kalen ne semblait pas différent de son père, leur relation n'était pas évidente au premier regard. Danver avait des traits plus forts et plus carrés au contraire de son fils qui avait des traits plus pointus et des yeux noirs cafés. Les deux avaient la même couleur sombre de cheveux, cependant Danver avait choisi une coupe fluide avec un undercut partiel.

"Ta mère se joindra à nous là-bas, es-tu prêt ?" Demanda le père de Kalen en mettant des gants courts noirs sur chacune de ses mains.

Kalen répondit en hochant de la tête silencieusement, se concentrant à boutonner son blazer pour éviter le regard intense de son père. Quand il releva la tête, son père marchait dans la lumière bleue émanant des parties métalliques au sol et au plafond de l'appareil. "Prêt au transport". Annonça son père.

"Transportation à Aston Hall à Krestin du district Karth." Annonça la voix automatique de l'unité de transport. Kalen ferma ses yeux pour contrer le flash de lumière bleue qui suivit. Quand il les réouvri, son père avait disparu.

Le suivant, Kalen rentra dans la machine. "Prêt au transport." Il soupira, ce à quoi l'unité répondit la même chose qu'à son père. Puis vint la sensation familière de fourmis de son corps se dématérialisant, et sa vision se noirci.  Le processus entier était presque instantané sauf pour le court instant dont avait besoin la machine afin de rematérialiser correctement le corps au nouvel endroit. Avec les transporteurs publics il fallait parfois attendre quelques minutes dans les limbes le temps que le tranporteur soit opérationnel. Aston Hall cependant, avait sa propre unité de transport. 

Quand sa vision revint, Kalen observa la grande salle de transport d'Aston Hall où se trouvait une douzaine de transporteur individuels. Comme dans le reste du bâtiment de la capital d'Amasis , la pièce était incroyablement haute et élégamment décorée. Kalen remarqua quelques autres membres du conseil qui arrivaient, mais il recentra son attention sur son père qui l'attendait en face de l'unité, ainsi que sa mère à ses côtés. 

Mareen Stenton partagait une plus grande ressemblance avec son fils grâce à des traits du visage similaires et des yeux gris identiques. Marren, cependant, avait de longues tresses de cheveux blond ondulés. Habillée comme son statut le voulait, Mareen portait une veste taillée d'un violet profond avec des boutons d'argents tout le long de chaque côté, sa longue jupe était en accords avec le violet de la veste. En dessous de cette veste se trouvait un haut blanc qui montait jusqu'au coup et décoré d'une broche émeraude, sûrement un héritage de famille. Elle plaça une main sur le bras de son fils. "Kalen, es-tu certain d'être préparé ?" Lui demanda sa mère d'une vois inquiète.