Son odeur... Comment suis-je supposée y résister...? Principalement lorsqu'elle m'entoure de cette manière... Elle est tellement envoûtante que je ne peux m'empêcher d'enfoncer mon visage dans son cou dans l'espoir de la sentir d'encore plus près. Elle est tout simplement irrésistible.
Et ses bras... Ces bras qui me tiennent fermement serrée contre lui pour que je ne puisse m'échapper mais qui pourtant, me paraissent tellement protecteur en ce moment-même... Ils ne font que me donner de faux espoirs, encore et toujours...
A cet instant précis, murmurant nos deux prénoms à l'unisson, mon coeur manque de peu de s'arrêter, l'entendant pour la première fois m'appeler avec une telle douceur dans la voix. Il semblerait presque me supplier de faire quelque chose en le soupirant de cette manière. Mais bien évidemment, je n'ose rien faire, de peur de me tromper encore une fois. Alors je me contente de rester contre son torse, mes poings serrant sa chemise, mon visage enfoui dans son cou.
Pourtant, si moi je n'ose rien faire, le considérant toujours comme mon professeur alors qu'il ne l'est plus et ce, même si je sais bien qu'un simple professeur ne ferait jamais ce genre de choses avec une élève, lui ne prend que quelques minutes avant de se mettre à doucement caresser mon cuir chevelu.
Ce geste, bien qu'il soit des plus agréables, me fait lâcher quelques larmes, me permettant de me rendre compte à quel point j'ai toujours voulu que quelqu'un me prenne ainsi dans ses bras pour me rassurer et me dire que tout ira toujours bien sans jamais oser le demander à qui que ce soit.- Vas-y, me dit-il soudainement.
Prise de court, je bégaye légèrement, lui demandant de préciser ce qu'il vient de me dire sans prévenir alors que ma tête se relève en même temps que la sienne se baisse, plongeant nos regards l'un dans l'autre sans même que nous ne nous en soyons rendu compte.
Ses yeux sombres... Ils sont tellement beaux... Ils me font vraiment perdre tous mes moyens...- Si tu as envie de parler, parle-moi. Si tu as envie de me frapper, frappe-moi. Si tu as envie de pleurer, pleure sur moi.
Je manque de peu de m'étouffer en entendant ce qu'il me dit avec une voix si sûre.
Mes yeux ne quittent pas les siens et absorbée par ces derniers, je réalise soudainement qu'il n'a toujours pas répondu à cette question qui ne me lâche pas, revenant chaque fois plus fort dans mes pensées alors qu'il continue de me troubler toujours un peu plus.- Pourquoi...? Pourquoi faites-vous tout ça pour moi...?
Encore une fois, il ne me répond pas, se contentant de détourner le regard. Bon sang... Pourquoi est-ce qu'il ne veut pas me répondre alors qu'il veut tellement m'aider...? N'est-ce pas totalement contradictoire...?
- Répondez-moi... S'il vous plaît...
- Tu as été mon élève et j'ai vu que tu n'allais pas bien alors j'ai voulu t'aider, voilà tout...Sa voix se voudrait sûre, je le sens, et pourtant, je semble distinguer une certaine faiblesse en elle. Cependant, je n'y fais même pas attention, trop occupée à sentir mon coeur se serrer atrocement dans ma poitrine.
A quoi est-ce que je m'attendais? Bien évidemment que ce n'était que pour ça et rien d'autre. Je m'en doutais. Mais... Alors... Pourquoi est-ce que cette phrase me brise le coeur au point de m'en faire pleurer...?
Sans que je ne puisse les retenir, des larmes se mettent à couler sur mes joues, me donnant l'impression d'être encore plus pathétique que je ne l'étais déjà.
Il me serre un peu plus fort dans ses bras alors que je tente de me défaire de sa prise qui me laisse encore bien trop d'espoir.- Laissez-moi...! Je dois rentrer chez moi...!
- Non.
- Je savais que je n'aurai jamais dû venir...!
- Alors pourquoi être venue?J'arrête immédiatement de me débattre, réalisant que je viens de me mettre dans une situation des plus délicates. Je ne vais tout de même pas lui dire que je l'ai suivi parce que j'espérais qu'il m'aime un peu plus que comme une simple élève. Je toucherais vraiment le fond si je venais à lui dire ça...
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Teach Me Love...
Romance"Sur des milliards de personnes, il y aura eu toi et moi. Seuls contre tous. A vouloir s'éloigner, nous nous serons rapprochés plus que permis et nos vies auront finalement été chamboulées. Nous ne demandions qu'à nous aimer mais personne n'aura jam...