1)Homme d'affaire

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Aujourd'hui est un jour comme les autres. Je me lève, j'ouvre mes volets et je me dirige directement dans la salle de bain pour me préparer. Après une bonne douche méritée, je saisis délicatement mes fausses dents avant de les mettre puis j'ajoute mes lentilles de contact. Toutes ces étapes sont d'une importance capitale pour ma survie.

Et oui, moi Thalia, je ne cesse de vivre dans le mensonge avec la peur au ventre. Être le repas de tous ces vampires me fais ressentir de la peur chaque jour que je passe mais heureusement pour moi, ma famille me protège. Du moins ma tante et mes parents.

Je me regarde dans la glace en lachakt un soupir. Physiquement je suis rousse au cheveux longs avec "normalement" des yeux bleus turquoises. Je suis grande, des formes là où il faut et une peau assez pâle.

-Thalia, viens manger !

-J'arrive !

Je pose mes affaires, je m'habille puis je descends les escaliers. Mes parents m'embrasse la joue chacun leur tour puis on s'installe pour prendre le petit déjeuner. Pour eux, c'est un verre de sang alors que pour moi, ça reste un simple verre d'eau.

Mes parents ne mangeaient jamais devant moi et heureusement pour moi. Quand il y avait des repas de familles, je ne venais jamais puis ma tante m'apportait un repas humain car oui, par chance, il y a des repas humains qui existe dans ce monde.

Mon voeux le plus cher serait de vivre dans le monde des humains. Un monde où je me sentirai enfin à ma place. Je n'aurais plus besoin de me cacher, de me plier aux règles débiles du roi des vampires et en plus, je suis prête à parier que dans la nourriture des humains doit être un délice.

-Thalia, tu m'écoutes ?

-Par...pardon, tu disais ? bégué-je en sortant de mes rêveries.

-Des vampires vont venir pour parler d'affaire avec nous alors tu resteras dans ta chambre. Pas question de trahir ton secret.

-Je sais papa. Pas besoin de me rappeler à chaque fois, ralé-je.

-Tu dis ça mais il y a deux cent ans une humaine a eu le malheur de venir s'aventurer dans ce monde. La suite tu la connais, complète ma mère.

-Maman, c'est bon. Je sors jamais d'ici et tu le sais très bien !

-Désolée c'est juste que je ne veux pas te perdre, dit-elle les larmes aux yeux.

-M'man...dis-je en la prenant dans mes bras.

Malgré ça, j'aime ma famille. Qu'importe que je sois humaine, ma famille m'aime tel que je suis.

Je rassure donc ma mère puis quelque instant après, mon père me demande de monter dans ma chambre. Mon père a la faculté de détecté les personnes au alentours, ce qui signifie que les hommes d'affaires en question vont arriver.

Je monte donc sans plud tarder dans ma chambre et je saisis mes écouteurs. J'appuie sur le bouton de lecture de mon mp3 puis une musique se déclenche ce qui a le don de me calmer. Je n'aime pas lorsque des invités viennent car j'ai toujours peur que l'on découvre mon secret. La musique m'aide donc à gérer mon stress et à penser au monde des humains dont je rêve.

Mes parents m'ont promis qu'à mes 20 ans, je pourrai enfin y aller et depuis ce jour, je n'attends que ça. Un monde où le mot liberté règnerai.  L'endroit que j'aimerai voir un jour s'appelle Paris pour sa magnifique tour Eiffel, sa nourriture et ses nombreux panoramas. Cet endroit représente tout ce que je souhaiterai voir dans ma vie. C'est mon rêve.

-Quoi ?! Deux milles milliards d'euros !!!

Hein ?! J'ai bien entendu ?

J'enlève mes écouteurs et je me colle au mur, curieuse d'entendre la suite.

-Oui madame. Si le prix ne vous correspond pas, je peux en informer le roi pour qu'il l'augmente de ce pas.

-Vous voulez rire ! C'est un somme énorme ! dit mon père.

Le roi...
Je ne l'ai vu qu'une fois et pourtant, il n'a rien de différent à son royaume. Juste de l'argent, des pouvoirs et un royaume. Il est gentil et honnête d'après son peuple mais pour moi c'est une plaie. Vivre sous les ordres d'un enfoiré pareil, qui se la pète tout le temps est vraiment un fléau.

FLASHBACK:

C'était le jour du bal. Tout le monde était là pour essayer de conquérir le roi quitte à sortir les décollés ultra osé, ne serait-ce que pour qu'il jette un oeil. Et tu as moi, à côté, qui reste assise et qui m'ennuie. Le roi n'est qu'un coureur de jupon et cela se voyait à son sourire charmeur. Sauf que lorsqu'il m'a vu, il s'est arrêté de danser et il m'a fixé. Tous les yeux étaient désormais fixés sur moi, ce que je détestais le plus au monde. J'ai donc courru dehors en bousculant malgré moi des vampires. Cette soirée était une catastrophe et ce regard m'avait hanté toute la nuit.

FIN DU FLASHBACK.

-On accepte.

-Quoi ? Mais tu ne peux pas faire ça !hurle ma mère.

-Tu as vu la somme qu'il nous propose ? Ce n'est pas rien !

-On parle de notre fille, je te signale !crie-t'elle.

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