Meurtres à Halsey

Enfer et Complications

 Un rayon de lumière traversa la pièce, m'éblouissant le temps d'une seconde, suffisamment longtemps pour me réveiller. Je frotte mes yeux un peu collée par la fatigue et observe la scène.

Je suis allongée en vrac sur le canapé,  au milieu des dossiers éparpillés. Gaby s'est blotti dans mon dos et si je ne peux me retourner pour des raisons physique évidentes, je sens sa respiration régulière contre ma peau, il dort encore. Une couverture en patchwork est remontée sur nos corps immobiles, Mme Scott a dû avoir pitié de nous hier soir. Je souris. La famille des Scott est si gentille, elle m'a intégrée très tôt et aujourd'hui, j'ai l'impression d'en avoir toujours fait partie . Bon, je n'ai pas de montre, mais mon horloge interne m'indique qu'on doit avoir largement dépassée les premières heures, il faut qu'on bouge.

- Il faut que tu te réveilles souffle-ai Il faut qu'on passe voir la police
- Hummm, grommela-t-il, ils peuvent bien attendre un peu non, je veux dormir !
- On dormira quand on sera mort, allez dépêche toi, peut être qu'on aura le temps de passer chercher un café a la crème chez l'olympe avant... Fis-je en me relevant sur les coudes pour faire glisser mon fauteuil jusqu'à moi.

IL se leva en frottant ses yeux à son tour.
- bon si c'est pour un café, je veux bien.
-Je savais que tu retrouverais la raison pour un peu de sucre.


Il était 10 h 30 passées lorsque les yeux un encore rouges et un immense café a la main nous entrions au commissariat, alors qu'on allait s'adressait à l'accueil pour révéler nos informations nos cerveau un peu ralentit constatèrent avec désarroi le branle bas le combat ambiant a l'intérieur du bâtiment.

  Qu'est qui se passe ? Demandai-je a un stagiaire visiblement dépassé par la situation.
-Le commissaire a trouvé un cadavre devant ça porte ce matin. Un policier nommé Bentley qui s'est fait poignarder, le meurtrier a écrit quelque chose avec son sang.
-Quoi ?

-Je ne devrais probablement pas en parler.

- Vous en avait déjà trop dit fit remarquer Gaby

- C'est vrai, il s'épongea le front de revers de sa chemise.L'inscription disait qu'il ne faillait plus qu'aucun habitant de cette ville n'enquête sur Nina Stephens sinon le chaos arriverait à nos portes.  

...


Eliott Hooper s'ennuyait ferme dans sa chambre d'hôpital, Logan avait une urgence a réglée, ses parents remettait la maison sur pied ou plutôt sauvait les meubles. Bref la journée commençais à devenir d'un ennui mortel pour cet hyper actif qui passait sa dernière journée en observations. Une journée trop longue jusqu'à une arrivée inattendue. Un jeune homme brun vêtu d'une marinière et un sachet plastique a la main entra dans la pièce.
- Nolwen ?
- Logan m'a dit où tu étais et je me suis dit que je pourrais te rendre visite, tu dois t'ennuyer à mourir ici.
- T'imagines pas à quel point.
- Tiens fit t'il en s'asseyant et en lui tendant le sachet plastique, j'ai fait quelques gâteaux
- Décidément, t'es plutôt surprenant comme garçon.
- Bah, disons que j'ai du mal à ne rien faire pendant plus de 2 minutes alors, ça permet de développer des compétences dans tout un tas de domaines.
- Hum, je suis pareil, si je n'occupe pas mes mains, je deviens fou alors 3 jours alitée...
- L'enfer
- Exactement
- Tu joues dans un groupe ? demanda t'il en voyants ses baguettes dans la veste de son manteau.
- Bah pas vraiment, mais j'ai toujours voulu en créer un, je ne suis peut-être pas mauvais à la batterie, mais je ne peux pas jouer seul, Logan touche un peu a tout, trombone, saxo, guitare, basse, clavier, DJ et parfois s'il y a de l'ambiance, il chante, mais il est expert nul par et ne peut pas tout jouer en même temps . En fait il nous faudrait un chanteur, un ou deux bon guitariste et je crois qu'on va peut-être bientôt avoir un pianiste.
- Ho fit t'il d'un air un peu déçut qui es-ce ?
Eliott sourit

- Et bien, je pensais que tu pourrais peut-être accepter ?

- Sérieux ?? Mais évidemment, ce serait géant !

- Oui, enfin, il faut encore trouver les autres.

- je crois que je peux arranger ça , répondit t'il avec un air pensif.