Parallèles

21 5 5
                                    

Devenir un saucisson n'était clairement pas dans mes plans, mais que voulez vous, il faut faire avec ce que la vie nous donne. Cela faisait environ un quart d'heure que l'on me promenais sur l'épaule de ce qui s'apparentait a un demi-géant et cela ne me faisait vraiment plus rire.Le sac en jute frottait mon visage violemment et mes jambes pendaient lamentablement dans le vide. Les voix étouffées autour de moi m'informèrent que mes agresseurs étaient nombreux, mais ne me préviens de la chute que je fis contre un tronc d'arbre, je sentis la totalité de mes vertèbres vibrée et lorsque l'on me rendit enfin la vue, je mis plusieurs secondes a distingué quoi que ceux soit.J'étais au milieu de la forêt des pins, celle derrière la maison de Nina, leur odeur forte me monta au visage et me fit grimacer.- Vous l'avez pas trop amochée, j'espère ? fit une voix sur ma droite-Non commandante, il ne saigne même pas répondit une autre voix.-Par contre il on essayer de me défoncer la colonne vertébrale contre un arbre, commandante lançais je, la main en protection pour essayer de voir quelque chose malgré les lampes tout autour de moi.Quand tout à coup, un visage apparut à 3 centimètre de mon visage, la surprise me fit taper le crâne conte l'arbre, encore.- Tu me reconnais morveux ? - Daphnée...- Ici, on m'appelle plutôt commandante, cousin, tâche de t'en souvenir. _______________________________________________________________________________________________________La colère. Si Maya avait été là elle aurait pu dire qu'il s'agissait de la deuxième phase du deuil, seulement Maya n'était pas là et il valait mieux comme ça.La tête appuyée contre le mur et les yeux plein de larmes amères, Gabriel regardait le vide ou plutôt la porte de sa chambre dont il venait de recouvrir la surface avec d'innombrables flèches.La colère vous pousse à bout, jusqu'au dernier retranchement, jusqu'à s'effacer totalement vous laissant vide, épuisée et que vous vous endormiez soulagée. Seulement la colère n'a pas toujours de sens, pas toujours de raison d'être, elle crée alors une cicatrice invisible qui met parfois des années à s'estomper.Il pensait à Nina, à l'injustice de sa mort et a toutes ses promesses qu'ils ne réaliseront jamais. Il pense aussi à Maya et tout leurs nouveaux amies, si courageux et volontaire alors que lui n'a qu'une envie s'asseoir en boule dans un coin et attendre qu'une petite fille aux souliers parfaitement cirée viennent le chercher pour lui proposer de faire du toboggan encore une fois, une dernière fois.-Gabriel mon chéri, tu voudras bien m'attraper l'appareil photo, ton père la encore mis sur la dernière étagère....-Maman, n'entre pas !-Ce n'est pas vrai !! Combien de fois faudra-t-il que je te dise de ne pas planter t'es jouet dans cette porte, on voit bien que ce n'est pas toi qui l'as peinte ! Ho ! comment va tu ?-Sérieusement, tu poses la question ?-Ok, pas terrible, tu veux parler ?-Je ne vois pas trop comment tu pourrais m'aider.- Ne sous-estime pas t'a mère, s'il te plait.-Tout est tellement diffèrent. Je suis perdue ! J'ai juste envie que tout se mette sur pause et me laisse tranquille, que je puisse réfléchir.-C'est normal que tu te sentes perdue, t'as vie a pris un tournant difficile, mais tu t'en sortiras- Je n'en suis pas si sûr.- Ne doute pas de toi, tu es un grand garçon avec beaucoup de ressources et qui ne se laisse pas abattre aussi facilement . C'est pas à Maya ça ?Elle ramassa un sweat kaki au pied du lit pour le lui tendre- Si...Une collection de petits billets de papiers griffonnée tombèrent entre ses mains.- Qu'est que c'est ? - On dirait les mots qu'elles s'envoyaient pour prévoir une répétition, Nina avait toujours cette foutue habitude de vouloir chanter dans des endroits différents a n'importe qu'elle heure, jusqu'à qu'elle déclare le hall abandonné comme camps de base et qu'elle y passe la totalité de son temps... Mais c'est évidemment, je suis stupide !! -Euh ?Il se leva d'un bond attrapa ses chaussures et fila en vitesse- Merci Maman, t'es la meilleure ! Ne m'attends pas ce soir !- Mais où vas tu ? Et mon appareil photo ? ________________________________________________________________________________________________________J'aurais dû m'en douter, s'il y avait une personne assez barrée dans ma famille pour prendre la tête d'un enlèvement s'était ma cousine. Daphnée Lawson, 3e du nom et clairement pas la plus délicate. Issue d'une branche familial qui avait quitter la ville il y a fort longtemps, elle semble belle est bien revenue au pays et pas avec les meilleures intentions.- Qu'est que tu me veux alors, "commandante" ?- Je pense que tu le sais très bien. Vois-tu dans les familles les nouvelles et les histoires se racontent, elles se déplacent vite. Je sais que tu es intelligent, peut-être plus que la plupart des membres de notre lignée. M'aurait-on menti à ton sujet ?-Tu es une renarde, et vue les armes de t'es camarades tu n'es pas simplement venue dire bonjour. Elle sourit avec cet air de serpent vicieux qui ne quitte jamais son visage.- Les Lawson ont pour mission depuis la nuit des temps de veillée sur les habitants de cette ville, de maintenir l'équilibre entre le bien et le mal. J'ai pris les commandes de notre héritage.- Notre Héritage ? Sérieusement ? On dirait le discours d'un mauvais super-héros, nos ancêtres ont surtout crée une organisation violente qui se planquait dans la forêt pour vivre en toute impunité. Tu parles de veiller sur les habitants de la ville, c'était des barbares qui se prenait pour Dieu avec leurs grandes idées et leurs armes meurtrières. Si t'on idée, c'est de m'embarquer dans je ne sais qu'elle "missions" tu peux toujours aller voir au fond d'un lac si j'y suis. - Tu ne prends donc rien au sérieux ? Mes observateurs t'on vu, nous savons pour tes enquêtes avec la petite-bourgeoise, tu es un renard par le sang que tu le veuilles ou non, il viendra un jour ou tu n'aura plus le choix, tu ne pourras repousser t'a vraie nature- Vous avez intérêt à me laisser tranquille et à éloigné tes espions de moi parce que crois moi si y a un truc que j'ai hérité de nos ancêtres ce n'est pas la patience. Donc tu remballes t'es armoires à glace masquées et tu t'éloignes de mes amies, avant de le regretter.-fait gaffe gringalet, être un Lawson sans chaperon ici, c'est dangereux, surtout si l'on met le nez dans des affaires trop sombres pour nous.Sur cette dernière phrase, elle disparut derrière les arbres bientôt suivie de sa petite armée.Et je me retrouvais seul, dans le noir, les mains encore attachées. ________________________________________________________________________________________________________Le second Hall d'Halsey Hight School avait connu ses heures de gloire, il y a bien longtemps, à l'époque ou les parents de nos protagonistes étaient encore de gentils nourrissons innocents, celui-ci s'était vue nommé zone de répétitions pour tout les théâtreux et des comédies musicales grandioses y virent le jour. Seulement la mode était passée et l'on avait depuis construit un magnifique amphithéâtre de l'autre coté du bâtiment.Aujourd'hui recouvert d'une peinture verte douteuse issue d'un projet d'art inachevée, le hall semblait triste, comme si ses étranges murs avaient ressentit la disparition de l'unique personne qui lui trouvait encore du charme.Une des baies vitrée, récemment brisée par un ballon, s'entrouvrit pour laisser passer Gaby qui, d'un coup sec l'ouvrit complètement et aida Maya a tiré son fauteuil à l'intérieur.- Ce n'est vraiment pas pratique d'avoir des roues pour un cambriolage ! Maintenant, tu peux m'expliquer pourquoi tu m'as traîné au lycée en pleine nuit ? Ça ne pouvais pas attendre demain ?-Chut... Il vérifia le couloir adjacent avançant sur la pointe des pieds, je crois qu'on est seuls.- Évidemment qu'il y a personne, gros malin, c'est un lycée ! Personne veut y rester !- Bon, ok, il faut qu'on trouve un indice.-Pardon ?- Je t'explique, j'ai eu une intuition.- Ça commence mal.- Écoute moi s'il te plait, j'ai eu une intuition, Nina a laisser des indices spécifiquement pour nous depuis le début. Et qu'elle est l'endroit ou nous avons passer le plus de temps ensemble ses dernières années ?- Le hall, pour les répétitions. T'es un génie !- Je sais ! Il faut qu'on trouve un indice.- Il y a toujours eu qu'un seul truc fixe dans cette salle.Leurs regards se tournèrent d'un même mouvement vers un tableau représentant de jolies muses antiques.Il est décrocha le cadre et comme ils l'espéraient, un morceau de papier avait été plié a l'arrière. Sur le dessus, une inscription a l'écriture bien droite " Pour G et M ".C'est dans cette pièce étrange qu'ils liront la lettre de leur meilleure amie, dans un noir complet uniquement percée par un étrange clignotement rouge au plafond.

Meurtres à HalseyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant