La Malle

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  Maya habitait une petite maison résidentielle au cœur de la ville, sa chambre au rez-de-chaussée donnait vue sur de merveilleux rosiers qu'elle laissait pousser pour pouvoir les saisir et en sentir les parfums délicieux. Mais l'hiver qui vient toujours toute gâcher, avait fait disparaitre les jolies roses ne laissant que les tristes épines ternies par le temps et Maya, le regard dans le vide.
Ce fut le son étouffé de son téléphone qui la sortit de sa torpeur. Mais face à l'immense tas de manuels et autres objets dont la vocation avait été de faire de la chimie, elle n'en eut par le courage.
Elle ne se sentait juste plus la force de faire toute ça, avant tout lui semblait simple et léger elle ne se prenait jamais la tête, riait de tout et ne respectait jamais aucune règle. Tout ce qui importait pour elle s'était sa prochaine découverte passionnante qui avec un peu de chance aurait un résultat utilisable pour une farce, de préférence démesurée. Mais voilà, depuis que Nina est partie elle ne voit plus à quoi bon embêter son monde et faire exploser des fioles si son rire cristallin n'accompagne pas les explosions impromptues, si ses plans machiavéliques n'existent plus, si elle ne revient pas.

Les doigts glissant sur le bureau, avec ce sentiment que quelque chose s'est brisée et qu'elle ne parvient pas à la réparer, elle éteint la lumière qui penchée vers l'avant illumine le bureau quand soudain le reflet d'un petit objet brillant accroche son regard, là entre les deux vise de sa vieille lampe une relique à subsister.
Un petit collier, une lune argentée. Celle qui était pleine lorsque les deux moitiés étaient rassemblées, cette lune scindée en deux qui représentait leur amitié.
Ce symbole d'enfance offert dans la chambre de Nina, assise sur la grande malle à secrets.
La malle à secrets !
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S'il y a une chose que Nina a toujours adoré, c'est faire des secrets, mais elle en avait tellement qu'il lui fallait une malle entière pour les cacher et personne même Gaby et Maya n'en avaient vu le contenue

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S'il y a une chose que Nina a toujours adoré, c'est faire des secrets, mais elle en avait tellement qu'il lui fallait une malle entière pour les cacher et personne même Gaby et Maya n'en avaient vu le contenue. C'était une promesse entre eux, interdit de toucher à la grosse malle cadenassée qui trônait au pied du lit de Nina avant sa mort, avec vœux main sur le cœur de ne jamais en révélée le contenue a personne. À l'adolescence cette malle avait disparu de la chambre sans qu'il n'y prête vraiment attention, la malle ne servait pas souvent, on l'oubliait facilement son existence.
Mais Nina a laissé une énigme au mur, elle les a mis au défi de comprendre une de ces phrases détournée dont elle avait le don, elle est tout à fait capable d'avoir laissé beaucoup d'indice sur ce qui est arrivée avant sa mort dans un de leurs jeux d'enfance.

Lorsqu'ils posèrent la question de l'endroit où pouvait bien se trouver cette malle à Luna qu'il avait réveillé en pleine nuit pour entrée discrètement, elle se montra plutôt surprise de la demande :
- la malle à secret ? Ça fait prés de 10 ans qu'elle est au grenier, pourquoi ? Vous pensez qu'il y a quelque chose d'important à l'intérieur ?
Effectivement, la malle trônait au grenier, mais si Athénaïs avait été là elle aurait surement fait remarquer la très fine couche de poussière qui la recouvrait, peu semblable aux semi-écosystèmes des autres antiquités stockées tout autour.
Le cadenas ne montra pas guère de difficulté à se faire ouvrir la clé étant simplement sur une table un mètre plus loin.
Mais les découvertes qu'ils firent à l'intérieur étaient peu semblable à des secrets de petite fille, plutôt ceux d'une adolescente avec une grande attirance pour le surnaturel.
Au milieu des journaux intimes à paillettes roses, s'entremêlait des chaines auxquels étaient accrochées toutes sortes de symboles runiques, des cristaux, pierres en tous genres et une collection d'objets mythiques qui ferait pâlir d'envie un auteur de fantastique ou un collectionneur d'étrange.

-Elle vous a déjà parlé de quelque chose comme ça ? Demanda Luna perturbée
-J'ai l'impression qu'on ne la connaissait pas autant qu'on le pensait souffla Gaby.
Il se tourna vers les deux filles en tenait dans sa main droite la robe blanche identique à celle qu'elle portait le jour de sa mort et mais dans sa main gauche se trouvait une ceinture toute de cuir et de sangles à là qu'elle était rangée deux magnifiques poignards aiguisés.   

Meurtres à HalseyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant