Mariage Arrangé Et Manigances

CHAPITRE XXVIIII

Je sentis quelqu'un me secouait l'épaule. J'ouvris les yeux pour croiser le regard de Brahim. Je devais sûrement m'être assoupie. Il me fit signe de le suivre à l'extérieur.

Je jetais un regard vers le lit d'hôpital ou était couchée Assi. Elle dormait paisiblement et me tournait le dos. Je me levais avec peine.

Brahim me tendit la main je l'ignorais royalement. Je passais devant lui. Il referma la porte silencieusement derrière moi après que je sois sorti.

-    Je t'ai appelé
-    Mon téléphone est sur vibreur je ne l'ai pas entendu sonné.
Je mens, mais lui il ne le sait pas.
-    Tu es la depuis longtemps ?
-    Ce matin

Il passa une main sur sa tête.
-    Écoute poupée je conçois que tu t'inquiètes pour ton amie. Mais n'oublie pas que toi aussi tu es enceinte

-    Je te signale que c'est moi qui porte ce bébé. Tu penses que je pourrais l'oublier ? J'ai le ventre qui fait la taille d'un ballon de foot

-    Pas de sarcasmes avec moi.

Je levais les yeux au ciel. Il essaya une autre approche

-    Mon cœur la situation et difficile pour tout le monde crois moi. Et moi je m'inquiète pour toi cela fait 3 jours que tu ne quittes pas cet hôpital.

-    Ce qui devrait t'inquiéter c'est ce qui se passerait si je venais à découvrir toute seule ce que tu me caches. J'en ai marre de vos cachoteries

Il poussa un soupir. Il allait ouvrir la bouche quand je le vis derrière lui. Je contournais Brahim pour me placer devant lui. J'avais soulever ma main pour lui asséner une gifle monumentale. Quand je sentis quelqu'un retenir ma main par derrière et me soulever comme si je ne peser pas plus lourd qu'un chiffon.

Heureusement pour moi j'ai eu le temps de lever une jambe et de le lui envoyer en plein dans les burnes
Il se baissa en attrapant ses parties intimes. C'était encore mieux qu'une gifle.

-    Espèce de Salopard. Trois putains de jours que ta femme et hospitalisé ici et c'est maintenant que tu te pointes. Tu attendais qu'elle meurt pour venir.

Je criais et vociférer comme une malade. J'avais réveillé tout ceux qui étaient dans le coma. Brahim me tenais fermement contre lui tandis que je gesticulais dans tous les sens

-    C'EST BON TU TE CALMES MAINTENANT.

Je commençais à suffoquer il diminua la pression de ses mains sans me lâcher. Je reprenais mon souffle. Le médecin arriva en courant

-    Il se passe quoi ici.

-    Il se passe que cet homme et le mari de votre patiente. Trois jours qu'elle est couchée ici pendant que lui courait les putes à gauche et à droite. Yow yaw Domram rek

-    Aida tu te calmes okay

-    Bon écoutez ici c'est un hôpital pas un endroit pour régler des problèmes familiaux. Alors on se calme ou je fous tout le monde dehors.

-    Excusez nous docteur ma femme et moi partons

-    Je ne bouge pas d'ici
-    J'ai dit IMMÉDIATEMENT. Prends ton sac on s'en va.

Il avait ça tête des mauvais jours mieux valait ne pas insister. J'entrais dans la pièce pour voir que malgré tout ce vacarme Assy dormait toujours. Je pris mon sac et ressortis en silence. L'autre imbécile parlait au médecin, trois jours, trois jours et c'est maintenant qu'il se pointe avec son visage d'enfant Unicef. C'est pas gentil pour les pauvres enfants. Mais ce gars et une merde.