Courtes pensées d'un Sociopathe

La Mort

Bonjour à vous fiers lecteurs !
Aujourd'hui je me dois de parler de la mort, étant très présente dans mes textes présent et futur ainsi que dans ma vie et dans mes pensées, elle est pour moi quelque chose de très complexe et impossible à imaginer mais pourtant très simple à comprendre.

Comme je dis, c'est quelque chose de très complexe car je ne peux imaginer la mort comme une fin. Cependant je ne crois pas à une vie après la mort, cela me semble totalement absurde et est un moyen de leurrer son esprit afin de vivre sans cette peur constante de la suppression de notre existence. Comme l'a dit notre cher ami Karl Marx :"La religion est l'opium du peuple", croire en quelque chose est parfaitement louable, je crois moi-même beaucoup en moi et en la science mais ce n'est pas pour autant que je vais croire que mon corps est capable d'une immortalité biologique car c'est un fait, nous sommes mortel.

L'existence de l'âme humaine est pour moi hors de propos, l'âme c'est la conscience, être conscient de ce que nous sommes et de ce que nous pouvons faire ou dire, c'est notre façon d'être en société. Notre masque de normalité (j'aime beaucoup cette expression car beaucoup de gens juge ça comme étant normal ou comme étant un défaut provenant de notre peur du regard des autres, or pour ma part et pour tout les gens qui sont comme moi, ce masque de normalité est une nécessité pour continuer à garder le contrôle sur nous même mais aussi sur les autres). Après j'ai conscience que toutes les religions ne croient pas en l'existence de l'âme ou d'une vie après la mort... Mais j'avais envie d'en parler.

tout ça pour dire que la mort est une fin définitive de toutes existence, de toutes pensées ou réflexions. Elle m'est donc horrible a concevoir car je ne peux penser à... ne plus penser. Qui sommes nous si nous sommes privés de notre capacité à réfléchir ? La réponse est évidemment rien. Aucune âme existe sinon nous ne serions plus rien, or au moment précis de notre mort, nous ne sommes rien d'autre qu'un tas de chair inanimé et incapable de réfléchir... n'étant plus conscient.

Donc autant elle est difficile à concevoir, autant elle est très simple a rationaliser. Toutes vies à inéluctablement une fin, on naît tous avec la même tare génétique, la mortalité. Je me complaît souvent auprès de mes "amis" (je vous en parlerais un jour... c'est un sujet compliqué) que je suis immortel, je ne le suis évidemment pas mais j'aime a croire que je le suis, qui sais ? Je suis peut-être une exception de la nature, je suis peut-être naît sans cette tare génétique ? Mais il est quand même plus probable que je sois immortel plutôt que Dieu existe... non ?

J'ai toujours eu cette dualité en moi... D'un coté je sais pertinemment que tel chose est comme ça, de l'autre je n'arrive définitivement pas à me faire à l'idée qu'elle puisse être comme ça.

Regardez ce dont vous êtes tous globalement doté, l'empathie.

Je sais qu'elle existe et je sais aussi que la norme générale dans notre société c'est d'être "bon" envers les autres, compatir à leur malheur, être touché par la mort d'un proche, or, malgré le fait que je sache pertinemment que cette hypothétique empathie existe je n'en suis pas pour autant touché. C'est donc pour moi quelque chose d'inconcevable car je n'en ai eu aucune preuve directe.

Croire en une vie après la mort ou croire en l'existence d'un être supérieur (un Dieu) est donc tout aussi idiot, si je vous disais que j'étais un tueur en série vous y croiriez ? Peut importe votre réponse en fait car vous n'en aurez jamais aucunes preuves, si j'en étais un j'aurais toutes les raisons de vous mentir et si je n'en étais pas un, je vois pas pourquoi je vous mentirais. Cela vous laisse seul donc juge d'y croire ou non (je vous rangerez donc dans la catégories des gens qui ne mérite pas de vivre, car incapable de réellement vivre) et au final personne ne saura car nous mourrons tous dans l'ignorance la plus totale sur ce qu'est vraiment la mort... enfin je dis tous mais non... pas moi, héhé.