Après tout, pourquoi pas ?
Et si ce livre n'était pas fini, si ce livre ne traitait pas le bon sujet, suis-je un bon sujet ?
Je me le demande souvent :"suis-je un bon sujet ?", ou un bon citoyen ? un bon fils ? un bon sujet a centraliser dans un livre ?
Et si, au lieu de parler de moi je parlerais de nous ?
Et si ce n'était pas moi qui était différent mais bien nous ?
Et si rien n'avait jamais été terminé, serait-ce alors là un nouveau départ ? Ou simplement une fin ratée...N'avez-vous donc jamais eu cette sensation que tout partait en vrille et était hors de contrôle, comme un trip sous LSD, comme si vous veniez de comprendre une chose tellement importante que tout devenait immensément grand et hors de votre portée ?
Pour être parfaitement honnête, il y a encore peu de temps je pensais que notre vie n'avait de sens que pour nous-même. Que prendre en compte les autres dans l'équation de notre vie était une donnée négligeable. Mais après tout, n'est-ce pas là le principe même de l'individualisme si caractéristique de notre société ?Et si tout recommençait ?
Et si tout s'arrêtait brutalement ?
Ou alors si tout s'effondrait ? Resterait-il suffisamment de traces du passé pour que le souvenir de notre défunte société reste gravé dans les mémoires du monde ?
Y resterait-il ce souvenir fugace de notre existence ou allons-nous simplement disparaitre dans le néant ?
Et si notre vie n'avais de sens que de notre vivant ? Deviendrions-nous tout bonnement intemporel ? Car en dehors des barrières que le temps dresse entre nous et l'infinité de l'univers.Notre vie ne rime a rien si ce n'est que pour nous même. Voici la pensée d'un psychopathe. Pour nous les sociopathes c'est plus relatif, il n'y a pas que nous et nous le savons, nous avons besoin des autres comme nous faisons en sortes qu'ils aient besoin de nous.
Pour beaucoup la vie est sacrée, elle ne doit pas être gâchée et encore moins supprimée. Mais tuer ton voisin change concrètement quoi dans ta vie ? Tu en aura un autre qui prendra sa place, si tu aura été précautionneux(euse) tu ne pourra jamais être retenu(e) coupable.
Et après ?
Tu n'aura pas de remords sinon tu ne l'aurais pas tué. Tu ne t'en sortira pas coupable, c'est sa faute s'il est mort, il n'avait qu'a pas être là, personne ne peux prétendre à s'interposer entre un prédateur et ce qu'il veux faire.Et si tout recommençait ?
Et si tout changeait ?
Et si les rôles s'inversait ?
La proie deviens le prédateur qui deviens le prédaté.
Seriez-vous suffisamment humain pour le laisser vivre car "vous n'êtes pas comme lui" ?
Ou alors vous ne lui laisseriez aucune pitié et le tuerait de sang froid ?
Quel est la limite du raisonnable ? Ou du bien et du mal ? En y réfléchissant bien, vous comprendriez que tout ceci n'est qu'illusion. Il est illusoire de penser que l'humain n'est pas un prédateur par nature. Nous sommes tous des prédateurs, mais comme chez les loups, dans une meute de prédateur, il y a des bêta.
Et les alpha sont ceux qui comprennent que le monde n'a de limite que leur propre volonté, les alpha sont ceux qui savent que le monde est leur terrain de jeu et que les bêta sont leurs jouets. Voilà pourquoi autant de personnes avec de hautes responsabilités présente bon nombre de traits psychopathique, car ils savent que vous êtes leurs jouets.Et si ce chapitre n'avait pas réellement de but ? Et si mon écriture n'avait plus aucun but, ou ce que je fais ? J'en suis a un moment donné de mon existence ou je remet en cause beaucoup de chose, non dans ma façon d'être mais sur le monde en lui même, ma vision change. Mais mon écriture fait parti du monde maintenant et ma vision en est de ce fait changé. Quelqu'un m'avais demandé une fois en commentaire pourquoi je m'affichais sur Internet par le biais de mon écriture... J'avais répondu directement et sans réfléchir que c'était pour servir de guide pour les autres comme moi, qu'ils sachent qu'ils ne sont pas seuls. Mais cet avis n'était pas complètement honnête et a changé de toutes manières.
Je considérais mon écriture comme étant un échappatoire au monde réel, une façon pour moi d'être véritablement qui j'étais sans avoir a me masquer sous le visage d'une autre personnalité pour être accepté et considéré comme un être humain, une façon de me resourcer afin de ne pas vriller. Mais cette écriture ne m'est plus aussi utile qu'avant, voilà pourquoi j'avais décidé de clôturer ce livre à l'époque... Alors pourquoi continuer d'écrire ces lignes me direz-vous ?
Et bien je n'en sais pas grand chose en vérité. J'ai à nouveau cette sensation d'une volonté destructrice grandir en moi, le monde affadie qu'est le mien ne me suffit plus, je me sens emprisonné de mes propres pensées... Comme contraint à vivre cette vie qui n'est pas celle que je voudrais, la compagnie des gens de mon entourage ne me suffise plus, ils m'ennuient. Et cette écriture qui me passionnait avant, qui me permettait d'être enfin moi même se révèle, assez logiquement, de moins en moins utile.
Alors pourquoi continuer ?
Pourquoi tout recommencer ?
Pour tout devrait finir ?
Cette temporalité écrasante m'étouffe, j'aimerais être immortel mais ne fais que constater l'irréalité constante de cette volonté impossible. Nous sommes mortels et nous le resterons, quand bien même une immortalité biologique deviendrait possible, les gouvernements ne laisserait jamais personne l'atteindre pour une raison évidente de surpopulation.Bref.
A quoi bon ?
Avez-vous une raison de vivre ?
Car moi non.
VOUS LISEZ
Courtes pensées d'un Sociopathe
RastgeleCeci est un recueil de petites histoires et questionnement, qui, venant de ma pensée supérieure, vous gênerons très probablement où vous ferons sourire. Vous y retrouverez des idées, pensées ou actes (dans de rares cas) qui pour vous, sortirons sûre...