Imperturbabilité

140 17 1
                                    

Bonjour à toi lecteur !

Comme vous avez pu le comprendre je suis encore étudiant (j'ai 21 ans, comme écrit sur mon profil) et plus précisément en fac, et qui dit fac dit amphithéâtre.
Aujourd'hui dans un de mes cours plutôt dense, il se trouve que derrière moi se trouvait une bande de femelles  particulièrement bruyante (j'aime utiliser les termes "femelle" et "mâle", afin de rappeler aux gens que ce sont toujours et encore des animaux malgré tous les codes moraux qu'ils s'inventent, prétendant être civilisé). Je pense que cela vous est déjà arrivé au moins une fois dans votre vie, que vous soyez en fac ou non, les connards sont partout.
Je suis de nature plutôt imperturbable, j'arrive très facilement à me concentrer sur quelque chose de précis et c'est particulièrement pratique lors d'un Cours Magistral afin de prendre au mieux possible des notes du cours et bien comprendre ce que le/la maître de conférence me raconte. Que ce soit en cours mais aussi lors d'une activité manuelle où comme actuellement sur l'écriture je demeure imperturbable (pour l'information, j'écris à côté de deux enfants horriblement bruyant que j'aurais bien envie de faire passer au travers de la vitre... malheureusement la vitre est trop résistante...).
Pour revenir sur cette bande de femelles, elles étaient au nombre de sept. Elles ricannaient à des mots connoté du cours, allant jusqu'à parler particulièrement fort afin de faire comprendre la vanne à la personne la plus au bout du groupe. Comme je disais, je demeure imperturbable à ce genre de choses, étant simplement un bruit que je peux trier et choisir d'ignorer facilement. Seulement la, elles étaient tellement bruyante que malgré cette aptitude, je n'arrivais même pas à entendre le cours. Aussi, après avoir demandé bien gentillement deux fois à ces chères demoiselles de bien vouloir fermer leur gueule, j'ai commencé à vouloir devenir agressif afin que le calme soit rétabli et pouvoir faire ce que j'étais venu faire, c'est à dire étudier.
Malgré l'agressivité dont j'ai pu faire preuve, les réactions n'était que médiocre et la bande continuait de produire leur vacarme. Je me déplace toujours avec un minimum de trois couteaux, par principe. Un couteau de chasse, un de survie et un Opinel... car on sais jamais.
J'avais une telle envie de me retourner et planter le couteau de chasse dans la gorge de la femelle la plus bruyante (qui, évidemment, se trouvais derrière moi) que j'ai dû quitter le cours quelques temps afin de me défouler sur autre chose. Non pas que je n'avais pas envie de la tuer car j'en mourrais d'envie, mais je ne voulais pas perdre la face aux yeux de mes amis, de perdre le pouvoir que j'avais réussi à acquérir sur eux. Mais aussi car elle ne méritait pas que je mette en péril ma vie. A ce stade elle était devenue une proie qu'il me fallait supprimer, pas supprimer définitivement bien sûr, mais supprimer dans le sens de détruire.
L'art de détruire quelqu'un est une chose particulièrement délicieuse, j'en tire une telle excitation que juste en parler me fait saliver, c'est l'incarnation directe de ma supériorité sur les empathiques. Car je n'en suis pas un.
J'ai donc entrepris de faire connaissance et me rapprocher d'elle afin qu'elle me livre toutes ses petites faiblesses si aisément amplifiable.

Il y a aussi la solution de se placer à un endroit différent et loin d'elle la prochaine fois... Mais où serais le plaisir de la chasse si j'étais pacifiste ?

Courtes pensées d'un SociopatheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant