Chapitre quatre

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Draco arriva à huit heures, comme il l'avait dit à Hermione. Elle se précipita vers la porte qui donnait sur la coure.

- J'ai atterri dans la boue. Tu ne peux pas m'autoriser à transplaner chez toi ?

- Bien sûr. Lever le sort anti-transplanage quand le monde sorcier entier connaît mon adresse et qu'un dingue a décidé de jouer avec mes nerfs. Tu veux un café ?

Il accepta la tasse fumante qu'elle lui tendait et s'assit où elle lui indiqua.

- Thomas n'est pas là ?

- Il travaille, Draco.

- Et...

- Elle est toujours couchée. Elle a été malade toute la nuit.

Draco releva vivement la tête. Son petit ange était malade et il ne pouvait pas l'aider. Il ne pouvait rien faire, rien dire, parce qu'officiellement, il n'était rien pour elle. Rien d'autre qu'un garçon au nom bizarre.

- Mais je lui ai donné une potion ce matin, elle devrait aller mieux avant le déjeuner. Tu... t'auras qu'à manger avec nous... enfin si tu veux... je veux pas te forcer ou quoi qu...

- J'adorerai.

Il se regardèrent une seconde et cela se produisit de nouveau. Hermione se maudit en pensant à ses sentiments, à ce qu'elle avait pu ressentir pour lui, ce qui l'avait poussé à accepter ce rendez-vous quatre ans plus tôt.

Draco repensa à quel point il la trouvait belle, magnifique. Elle l'avait toujours été et son comportement de petit con l'avait empêcher d'esperer quoi que ce soit plus tôt. Il repensa à quel point il s'était sentit léger, heureux quand elle avait accepté son rendez-vous, quand ils avaient passé la nuit ensemble.

Draco posa doucement sa main sur la joue d'Hermione et celle-ci, tourna la tête pour en embrasser la paume.

Plus rien n'existait. Ils étaient deux. Seuls.

Draco avança lentement son visage et Hermione ferma les yeux et inspira profondément. Draco esquissa un sourire et un geste pour combler le vide entre eux mais :

- MAMAN !! MAMAN !!!

Hermione sursauta et s'éloigna rapidement de Draco. Elle se leva et couru à l'étage.

Draco regardait toujours l'endroit où Hermione se tenait une seconde plus tôt et finit par se détourner. Les coudes posés sur les genoux, il se frotta le visage, comme s'il essayait d'effacer des pensées. Et c'était bien ce qu'il essayait de faire.

Pourquoi était-il toujours aussi faible quand il s'agissait d'Hermione ? Pourquoi se comportait-il toujours comme un parfait idiot avec elle ?

Face à elle et son attitude magnifique, Draco ne pouvait rien faire d'autre que d'essayer de la séduire, encore et encore.

Pourquoi avait-il accepté de l'aider ? Parce que c'est Hermione, pensa-t-il. Alors pourquoi ne prenait-il pas ses jambes à son cou en s'en allant le plus loin possible ? Parce qu'il y a Althaïs, maintenant.

Maintenant qu'il se savait père, il ne pouvait s'imaginer une seconde être loin d'elle. En seulement vingt-quatre heures, il avait songé à déménagé pour être plus proche d'elle. D'elles. Il avait pensé à faire traîner l'affaire pour avoir une raison de rester auprès d'elles. Il avait pensé fabriquer un retourneur de temps pour rattraper celui qu'Hermione lui avait volé. Mais Blaise l'avait rapidement réveillé.

- Désolée, dit Hermione en revenant. Elle va mieux, je vais la préparer, tu peux attendre vingt minutes ?

- Tu veux de l'aide ?

AlthaïsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant