Pardon ?
- Je ne vais pas me répéter, Agatha, prends tes affaires.
Oh, lui, il commence sérieusement à me pomper le chou.
- Mais vous avez finit oui ! Fait-ceci, fait-cela. Oh!
Il rentre lui même dans ma chambre, prend un sac et met toutes mes affaires possible dedans, ce qu'il me reste en vêtements et c'est tout. Il ressort comme une furie de là, me prenant assez violemment la main.
Je retire ma main.
- C'est quoi votre satané problème?
Il pousse un puissant grognement avant que je ne finisse sur son épaule.
Putain.
Je lui donne un gros coup coup de poing dans le dos mais il ne bronche pas, ce petit con continu à avancer jusqu'à arriver à la porte d'entrée qui mène dehors.
Mais qu'est-ce qu'il fait ce con ?
- Vous m'emmener où?
Il continu à faire le sourd, sortant dehors la lumière m'aveugle et je gémis en me cachant les yeux.
Putain.
- Hé ! J'vous ai posé une question.
Il s'avance vers une grosse voiture noire, ça commence à devenir de plus en plus flippant ce bordel.
- Tu ne daignes pas vouloir répondre aux miennes, Agatha.
Il se fou de ma gueule ou quoi?
J'ai répondu à ses stupides questions !
- J'ai répondu à vos questions !
Je commence à gigoter sur son épaule, essayant de lui faire lâcher la prise qu'il a sur moi mais il ne bronche même pas.
- Arrête de gigoter.
Il me fait rapidement descendre, prise de vertige, je vacille mais il me rattrape rapidement.
Un froncement de sourcils est visible sur son visage, je me tiens à lui, ressortant encore des vertiges.
- Quand as-tu mangé pour la dernière fois ?
Étant donné que je n'arrive pratiquement jamais à l'heure, ça doit faire deux trois jours que je n'ai rien avalé.
- Deux jours je crois.. Ou trois.
Un nouveau grognement de sa part retentit, avant qu'il ne jure dans sa barbe.
- Monte dans la voiture, Agatha.
Je ne compte pas monter dans cette voiture sans broncher, ça va pas ou quoi ?
- Vous m'emmener où ?
Il y'a un temps de silence avant qu'il ne pose sa main sous mon menton pour me faire relever la tête.
- Regarde-moi dans les yeux.
Soufflant, je lève doucement les yeux vers lui.
Il me regarde toujours d'une manière déconcertante.- Je t'emmène chez moi, nous avons besoin de parler.
Hein ?
- Monte, s'il te plaît.
Mordillant ma lèvre, je finit par monter dans la voiture et immédiatement la chaleur de l'habitacle m'entoure et je soupire de bonheur.
VOUS LISEZ
An immortal love
WerewolfDans cette orphelinat les règles sont très stricte : - Arriver à l'heure lors de repas. - Ne pas contester l'autorité. - Ne pas regarder un loup dans les yeux. Règles pourtant simple. Mais Agatha, une orpheline qui n'a pas sa langue dans sa poche...