An immortal love

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J'ai jamais été autant stressée de ma vie.

Cette robe est beaucoup, beaucoup trop courte. Enfin, non, je veux dire.. Elle est jolie, ça c'est vrai, mais ça ne me va pas du tout.

Je n'ai jamais porté de robe de toute ma vie ! Et me voilà, ce soir, habillé dans une robe noir.

Je ne peux pas faire ça, non.
Je reste enfermée dans la salle de bain quand Isabelle, la gentille gouvernante tape à la porte.

- Vous n'êtes pas encore prête mademoiselle ?

Ça risque pas.
C'était vraiment une mauvaise idée d'accepter une telle folie, jamais j'aurais du faire ça.

- Non.. Je, dites-lui que.. Que je suis malade !

Grimaçant, je m'assois contre le rebord de la baignoire en soupirant.
Je mets ma tête dans mes mains, essayant de retrouver mon calme.

Mais de nouveaux coups sont portés à la porte, me faisant froncer les sourcils.

- Agatha ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

Merde.

- Je.. Suis malade.

Je pose mon doigt sur ma bouche, fermant les yeux face à ce mensonge.

- Tu n'es pas malade. Quel est le problème ?

Grognant, je me relève doucement en tournant en rond dans cette salle de bain.

Le problème ?

- J'ai jamais fait ça ! Je sais pas ce que je dois faire, ou.. Ou ce que j'ai pas le droit de faire. J'ai jamais porté de robe et.. Et celle là, je peux pas y aller.

Je sais pas comment ça fonctionne dans ce monde !

J'en sais rien du tout.

- Agatha, pourrais-tu, s'il te plais te calmer. Ton coeur bat à un rythme effréné.

Je m'assois de nouveau sur le rebord de la baignoire en respirant calmement, c'est pas le moment de faire une crise de panique ma grande.

- Bien, maintenant, ouvre-moi.

Non, non. Il n'y a qu'à y aller sans moi ! Ma présence n'est pas obligatoire, lui si, c'est le roi de tous les alphas après tout.

- Allé mon ange, ouvre cette porte.

Soupirant, j'ouvre la porte en me reculant un maximum. Luke entre dans la petite pièce et referme la porte derrière lui, nerveuse, je mordille ma lèvre.

- Tu es magnifique, Agatha. Cette robe te vas à merveille.

Baissant la tête vers ma robe, je fronce les sourcils.

- C'est vrai ? C'est pas trop, tu vois ?

Un sourire se dessine sur son visage, il dépose un baisé sur mon front.

- Non, c'est parfait.

Fermant les yeux, je pousse un profond soupir. Lui aussi il est beau dans son costume, cela lui va bien, même très bien. 

- Tu vas pas me laisser toute seule, hein?

Je me gratte je bras, nerveuse à l'idée d'être seule parmis tous ces gens que je ne connais pas.

- Tu resteras avec moi tout le long de la soirée, Agatha.

Bien que cela me rassure, je suis tout de même stressée d'aller là-bas.