Épisode 9

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Salimata était aux anges,le jardin était juste magnifique. Comme elle l'avait imaginée, il était  d'une splendeur époustouflante avec tout ces fleurs, ces arbres à fruits, elle était tellement émerveillée qu'elle ne savait plus où donner de la tête. Elle se trouvait dans un vrai champ, mais en plus petite. La terre sous ses pieds lui rappelait la compagne.

Le sourire qui se dessinait sur son visage ne s'effaçait plus.

La nature, elle l'a toujours adorée.

Au début, elle était réticente, méfiante mais très vite Yaya avait sut utilisé les mots exactes pour la rassurer.

Et maintenant elle était là , affichant une mine béat d'un chat rassasié, slalomant entre les rangées de fleurs.

— c'est magnifique, ne pouvait-elle s'empêcher de souffler émerveillée.

C'était quand la dernière fois qu'elle s'était sentit si bien, si libre, ne craignant l'arrivée de sa tante pour la tabasser, elle ne s'en souvenait presque plus. Les souvenirs heureux de sa vie d'avant était tellement lointain dans son esprit, qu'elle peinait des fois à croire qu'elle ait pu une fois être heureuse de sa vie avant l'arrivée de sa tante.

Mais aujourd'hui, grâce à cet inconnu, elle redecouvrait lentement, mais sûrement toutes ces sensations qu'elle croyait ne plus ressentir de sa vie.

Et elle voulait oubliée, même si c'était pour l'espace d'une seconde ces angoisses, et respirer à plein poumons cette air de bonheur qui soufflait sur elle.

Mais si elle semblait extrêmement heureuse, Yaya qui la suivait, mains dans les poches, ne put décrire ce sentiment fort incroyable qui avait prit d'assaut tout son être. L'air autour de lui semblait plus léger, les couleurs plus vives, et dés qu'il posa ses yeux sur la jeune femme, son coeur s'emballa tellement fort qu'il du stopper sa marche un moment en fermant les yeux, Dieu il allait commettre l'irréparable s'il ne prenait pas tout de suite ses dispositions face a ce désir qui prenait de plus en plus d'ampleur. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, et c'était bien la première fois de sa vie qu'il désirait une femme au point de ne plus pouvoir tenir et tout ça en juste une semaine.

Il avait tout fait, prières, sport, tout mais cette bout de femme le poursuivait même jusque dans ses rêves, lui laissant aucun répit.

Sûrement alertée par son comportement, elle se retourna, ses yeux fuyant littéralement les siennes pour lui demander ce qui n'allait pas d'une voix qu'il pouvait qualifiée de velours tellement elle était douce.


Craignant de l'effrayer, et de casser ce bonheur naissant, il lui souria tendrement, avant de l'inviter à reprendre la marche. Mais déjà il n'en pouvait plus de la voir se dandiner comme une déesse devant lui, insouciante de la tempête qu'elle réveillait en lui.

Comment lui dire qu'elle était à l'origine de son état ?, à moins qu'il ne voulait la voir d'étaler comme un lapin, il se devait de garder le silence sur ses sensations qui lui était presque nouveaux tant elles étaient fortes.

Son attention se reporta sur elle quand elle s'arrêta pour faire un tour sur elle même, les yeux brillants.

— vous aimez la nature ? Demanda t-elle soudain et d'une voix tellement basse qu'il cru pendant un instant qu'il l'avait imaginé mais le regard de la jeune femme lui fit comprendre que non.

C'était la première fois qu'elle s'adressait à lui sans bégaiement, en le regardant même si c'était de courte durée.

— oui j'aime bien, c'est apaisant, vous ne trouvez pas ?

SALIMATA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant