partie 3

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Salam aleykoum🌹

_Tu es la pire personne que la terre n'ait jamais engendré. Comment as-tu pu faire ça à ma fille qui, lorsque tout le monde te fuyait et te traitait de diablesse, est venue vers toi et t'a considéré comme étant sa meilleure amie?

_j...je comprends pas!

Bredouillai-je.

_Venant de toi, ça ne m'étonne guère que tu joues les innocentes! Ne dit-on pas que Les criminels n'avouent jamais leurs crimes? way Ma xamal leu léneu nak sama dom dji dingua ko bayi. Soninké pire moy wakh ak iow ni. nioune deum meuneu louniou dara.

<laisses-moi te dire une toute petite chose : tu ne peux rien contre ma fille. Nous sommes des soninké et une mangeuse d'âme ne peux rien nous faire»

_Qu'est ce qui se passe?

Demandais-je en faisant fi de ses accusations.

_tu oses vraiment me demander ce qui se passe?? Laisses-moi te dire que de part ta faute, ma fille est hospitalisée.
Depuis que tu l'a ramené de l'école, elle ne cesse de pleurer et de vomir en se plaignant d'avoir d'atroce maux de ventre. On vient juste de l'évacuer d'urgence.

_évacuer??

Questionnai-je, choquée car ne croyant pas que son état etait aussi alarmante.

_c'est ça continues de faire l'innocente.
Tu es vraiment effrontée toi. comment peux-tu faire semblant de ne pas savoir ce qui se passe alors que tu es la seule responsable de ce qui arrive à ma fille? toi et ta misérable famille!

_eh! je ne te permet pas de nous traiter de misérable!

Intervient ma mère qui, depuis le début n'avait pipé mot au même titre que mon père et mes frères

_si tu as des comptes à régler avec elle, fais-le. mais laisses-nous en dehors de ça!

Le prévient mon frère, Babacar.

_ma KO wakh yeune nieup ay walakana ak deum you bone nguen

<je le redis encore vous êtes que des misérables et des mangeuses d'ames>
Ça ne m'étonne pas que depuis que vous avez aménagé dans ce quartier, on a jamais vu une de vos proches venir vous rendre visite. Je présume que vous les avez tous mangé.

Et là, vous savez ce que ma mère a fait?

elle a sauté sur Astou et elles ont commencé à se battre.

Astou est une taille fine contrairement à ma mère qui est très ronde.
Par conséquent, je crois que vous ne serez pas surpris si je vous dis que ma mère l'a complètement tabassé. Sous les regards moqueurs de mon père et de mes frères qui n'ont même pas bougé, ne serait que le petit doigt, pour les séparer.

Me concernant, J'avais voulu les séparer mais le regard que m'avait lancé Habib m'avait empêché de le faire.

Faible et trouillarde, J'ai du regardé ma mère tabassé la maman de ma meilleur amie sans pour autant essayer de faire quelque chose pour la stopper.

une vie de souffranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant