partie 28

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Salam anleykoum🙏🌺

Bismilah

Dédicacée à laprunelleuh💜

Je l'ai tué, je l'ai tué, je l'ai tué...ne cessai-je de me répéter.

Pourquoi faut-il toujours que je gâche tout ?

Pourquoi suis-je aussi idiote ?

Elle était juste effrayée. Tout ce que je devais faire c'était d'essayer de la rassurer mais incapable comme je suis, je n'ai fait qu'accroître sa peur pour ensuite provoquer sa mort...

S'en ai finit de moi. Tout le monde va encore me traiter de sorcière et de meurtrière et cette fois ils ont de quoi....

Avec tout ce que la maman de Bachir a dit à mon propos hier soir, il est fort probable que ma belle-famille commence à douter de moi... Et je leurs comprendrai s'ils venaient à me traiter de mangeuse d'âme.

Pour ce qui est de mon mariage avec Sheikh Abdallah, je crois que je peux commencer à me considérer comme une femme divorcée car dans tous les cas il va m'accorder le divorce et je le comprendrai aussi. Quel homme voudrait d'une meurtrière comme épouse ?

Il m'avait parlé de Aby... Il m'avait confessé que le moyen le plus rapide de l'atteindre était de faire du mal à sa jeune sœur Aby.
Que cette fille était son rayon de soleil, sa source de motivation et qu'à un moment sombre de sa vie c'est elle qui l'avait le plus aidé à retrouver la lumière...

Et je viens de lui ôter son rayon de soleil

Suis-je juste poisseuse ou bien encore suis-je réellement une mangeuse d'âme comme on me l'a si bien traité au cours de ces dernières années ? Car vraiment je commence à douter de ma propre personne.

-Yaye Aïcha, tu trembles ? Qu'est-ce qu'il y a ?me demande Alioune qui venait de sortir de sa chambre.

Je ne pouvais sortir ne serait-ce qu'une simple petite lettre de ma bouche, c'en était tout simplement impossible: c'était comme si j'avais perdu l'usage de la parole.

-Yaye Aïcha tu me fais peur là ! Dis-moi ce que tu as.

Pour simple réponse, je lui ai désigné de la main le corps inerte de sa petite sœur.

Il a suivi le trajet de ma main et lorsqu'il a vu Aby gisant sur son sang il a fait tombé son portable et a couru vers elle.

-Oh mon Dieu ! Pas elle, pas ma petite Aby.
Elle ne peut pas mourir, Seigneur rends la nous supplia-t-il en mettant la tête de Aby sur ses genoux.

Puis il commença à pleurer...
Ses larmes ont dû alerter la maisonnée car Sophia ainsi que pa bou rafet et dame belle-mère sont descendus.

-Qu'est-ce qu....ABY? Cria Sophia dès qu'elle a aperçu le corps sans vie de sa sœur avant de s'évanouir.

-Wouy Sama dom dji "oh ma fille" hurla dame belle-mère en se jetant près du corps de sa cadette.

Pa bou rafet, lui, était comme paralysé sur place. Puis tout doucement il s'est dirigé vers Aby et avec les mains tremblantes il lui a tâté le pouls puis il a fermé les yeux et a émis un ouff de soulagement avant de s'adresser à Alioune.

-Elle respire encore même si c'est de manière très faible. Je sais que pour un médecin c'est pas évident de secourir une membre de sa famille mais là on a vraiment besoin de ton professionnalisme Alioune. Oublies que c'est ta sœur qui est couchée à tes genoux entre la vie et la mort et réagit comme tu le fais toujours dans les situations critiques.
Essaies de lui faire les premiers soins en attendant que les secours arrivent.

une vie de souffranceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant