Salam aleykoum🙏🌺
Bismilah
De toute ma vie, je n'ai jamais été humiliée de la sorte et ce qui me fait le plus de mal est le fait que c'est mon grand frère qui en est l'origine.
Les grands frères ne sont-ils pas censés protéger et défendre leurs petites sœurs en toute circonstance? leurs aimer d'un amour inconditionnel et être toujours présent pour les couvrir auprès des parents lorsqu'elles font des bêtises?
Un frère n'est-il pas censé être cette personne chiante avec qui on se dispute tout le temps pour un rien, celui qu'on arrive pas à supporter parce qu'il nous empêche de fréquenter des garçons, celui qui nous réveille en plein sommeil pour juste qu'on lui lave ses habits ou qu'on lui prépare à manger?
tout de même c'est aussi, celui qui ne supporte pas de nous voir pleurer ou d'être triste, celui qui nous conseille et nous pousse toujours à repousser nos limites, notre complice avec qui on s'allie pour jouer un mauvais tour aux parents et c'est celui qui représente notre deuxième papa.
Et que dire de la daronne?
N'était-elle pas censée empêcher que l'on rabaisse sa fille?
Même si je n'étais pas sa fille, elle ne devait pas accepter qu'on m'humilie de la sorte car tout de même je reste une femme.
Et aucune femme ne mérite d'être rabaissée, maltraitée ou humiliée.La femme devrait être choyée, aimée, couvée, cajolée, mignardée tout simplement parce qu'elle n'a besoin de rien d'autres que de l'amour, de la douceur, de l'attention et de la tendresse.
Pour mon cas, je sais que je n'aurais aucune attention de la part de ma famille néanmoins, j'avais cru que peu importe la relation que j'ai avec ma mère, qu'elle savait au moins ce dont j'étais capable parce que c'est elle qui m'a "éduqué" et elle devrait savoir que je me suis toujours suffit et limitée à ce que j'avais.
Même durant les jours où je ne mangeais pas à ma fin, je ne me plaignais pas et je ne songeais, ne serait-ce qu'à ouvrir le frigo et y prendre du lait.
J'ai toujours su rester digne dans les situations dures!Et Bachir qui me regarde avec pitié et compassion. Je ne veux pas que les gens me regardent comme ça, je n'ai que faire de leur pitié.
Je n'ai pas besoin de la commisération de personne. Tout ce que je veux c'est que ma famille m'aime et m'accorde un peu d'importance et de tendresse mais bon je crois que c'est une chose impossible.
Donc je sèche mes larmes et avec le peu de dignité qui me reste, je pars me réfugier dans ma chambre. je crois qu'aujourd'hui,,j'ai eu ma dose d'humiliation.Arrivée dans ma dite chambre, je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer et de me demander comment pourrais-je encore regarder Bachir dans les yeux suite.
Si la honte pouvait seulement tuer, je pense que je ne serais plus de ce monde.
Je me suis mise à faire une introspection de ma vie et je me suis rendue compte que mes parents ne m'ont jamais montré un signe d'affection, qu'au contraire, je ne suis qu'un fardeau pour eux, je ne les apporte que malheur et difficultés depuis que je suis venue au monde.
Je pense que si je me suicidais leurs vies deviendraient que meilleurs...
De toute façon, je ne vais manquer à personne et j'ai rien à perdre.Je sais que c'est lâche de ma part de vouloir me suicider mais je ne supporte plus le fait que ma famille me haïsse, que les gens me rabaissent et m'humilient.
Non je n'arrive plus à supporter, je suis humaine, j'ai un cœur, j'ai des états d'âmes et je ne suis pas insensible à toutes ces moqueries et insultes.
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une vie de souffrance
General FictionUne mère abusée Une fille trompée Une adolescente indexée Une enfance mouvementée Souffrance! Le mot adéquat pour tout résumer...