Chapitre XX - Erreur

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Note de l'auteur : Attention! Ce chapitre  contient un passage qui aborde le thème de la sexualité. Si vous êtes trop jeune ou sensible ne lisez pas ce chapitre.

        Si nous nous étions couchés dans la bonne entente, dès lors que lumière fut éteinte je sentis l'ambiance de la pièce changer. La chambre était très légèrement éclairée par la lumière des éclairages publiques qui passaient à travers les stores. La pluie tombait toujours, avec autant de force contre les carreaux de la fenêtre. Tristan était là allongé à côté de moi vêtu d'un simple boxer et d'un tee shirt et je ne pouvais pas me sortir cette vision de la tête. Essayant tout de même de ne pas y pensais je me tournais et me retournais, sans succès.

-"Cassie?"

Sa voix était presque inaudible. Je le sentis bouger à côté de moi et mon rythme cardiaque s'emballa.

-"Tout vas bien?"

-"Je ... Oui..." Bredouillais-je.

       Je finis par me mettre sur le côté, et passa mon pied sous le traversin. Je me rendis compte à ce moment là que lui aussi s'était tourné face au seul objet qui nous séparait puisque mon pied effleura sa jambe.

-"Oh... Pardon.."

J'allais retirer mon pied quand il pressa sa jambe contre celui ci.

-"Ne t'excuse pas..." 

        Sa voix était plus rauque qu'à son habitude ce qui embrasa mon bas ventre. Il passa ses bras en dessous du coussin et vint trouver mes mains qu'il enlaça de ses doigts. J'entendis sa respiration devenir plus irrégulière et bien sûr la mienne le devint tout autant. Je caressais ses doigts en les pressants de plus en plus fort quand soudain, il fit voler le traversin et m'attira contre lui. La lumière que laissait entre-passer les store me permirent de le distinguer dans la nuit. Je vis sur son visage une expression que je ne lui avait jamais vu avant: Le désir. J'arquais mes hanches son corps et il répondit en faisant de même. Je pu sentir à travers son boxer que tout comme moi il en avait envie tant il était dur, ce qui ne fit qu'augmentait le désir qui me consumait déjà.  Il passa sa main sous le tee shirt que je portais et commença à me caresser le ventre remontant vers ma poitrine. Je l'imitait en passant mes mains sur ses abdominaux puis sur ses pectoraux, ce qui eut pour effet de le faire tressaillir.   Il passa sa main sur mes sein puis caressa mes tétons qui avaient durcis en réponse à son contact. 
Je gémis et il me fis basculer sur le dos et se mit au dessus de moi. Il m'observa quelques secondes avant de commencer à m'embrasser dans le cou ce qui me fit frissonner de plaisir. Il continua de remonter en direction de mes joues, puis de ma bouche. Lorsque ses lèvres s'écrasèrent sur les miennes je lui rendis son baiser de manière passionnée. Sa bouche s'ouvrit et sa langue vint au contact de la mienne. Il se redressa et enleva son tee shirt avant de s'attaquer au mien. Il pressa son corps contre moi et je pu sentir la chaleur de son torse contre ma poitrine. Il m'embrassa sur la clavicule puis redescendit en direction de ma poitrine avant de s'arrêter au niveau de mon téton qu'il saisit dans sa bouche. Je gémis de plaisir et il continua sa descente vers mon ventre, s'arrêtant juste au niveau de l'élastique de ma petite culotte. Il passa alors sa main dessous et fit des petits cercles sur le point sensible de mon intimité.

-"Tristan..." gémis-je.

        Puis lentement il rentra ses doigts à l'intérieur de moi entamant de délicieux allers retours. Alors que j'étais au bord de l'orgasme, il retira sa main. Je me redressa et lui enleva son boxer. Je pris alors son sexe d'une main commençant un mouvement rapide du poignet. Je sentis son sexe se tendre davantage et son gland s'humidifier. Il m'attrapa la main avant de presser ses hanches contre moi, et il me pénétra enfin.  La sensation de le sentir en moi était si délicieuse que chaque va et vient me poussait davantage au bord de l'orgasme. Je l'agrippais plus fort au niveau de ses épaules, tendant de repousser mes limites afin de faire durer cette sensation exquise. 

-"Laisse toi aller."

Cette simple phrase eu pour effet de me faire jouir immédiatement. Tristan explosa a son tour en gémissant. 

Lorsqu'il se retira, un sentiment de culpabilité m'envahit aussitôt. Je venais de franchir la ligne rouge! 

-"Oh mon dieu! Qu'est ce que j'ai fait?" M'exclamais je à la limite de l'hystérie. 

Les larmes me montaient aux yeux et je sentais mon estomac se retourner.

-"Cassie ? Je..."

        Il tenta de poser sa main sur mon bras mais je me levai rapidement afin de ne pas sentir son contact. C'est à ce moment  que je sentis que j'allais être malade. Je couru dans les toilettes afin de rendre le contenu de mon souper. Une fois que mon estomac se calma, je parti me mettre de l'eau sur le visage et me laver les dents. Des hauts le cœur m'assaillaient toujours mais je parvenais à les contrôler. J'allais rentrer chez moi et Étienne verrait tout de suite que je l'avais trompé. Après m'être calmée je sortis de la salle de bain, je reperrais Tristan du regard. Il était habillé et était assis sur le lit, les coudes sur les genoux et la tête entre ses mains . Je commençais à rassembler mes affaires, il releva ses yeux émeraude dans ma direction et me demanda:

-" Qu'est ce que tu fais?"

Sa voix était brisée. Son regard semblait pleine de culpabilité et de peine. Tout comme moi il devait regretter ce qui venait de se passer entre nous. Je repris machinalement mon rangement sans lui répondre.

-"Cassie!" Dit-il d'une voix beaucoup plus ferme. 

-"Ça ne se vois pas? Je prépare mes affaires, on part tout de suite."

-"Mais il pleut encore dehors, moins que tout à l'heure mais au bout de quelques minutes tu seras trempée!"

Je ne l'écoutais plus et parti en direction de la salle de bain pour me changer et récupérer le peu d'affaire que j'avais déballé. 

-"Il est bientôt une heure de mat, l'avion de Tristan est à cinq heure ! Je ne veux pas le louper!"

Je l'entendis grommeler quelque chose que je ne compris pas. Lorsque je ressortie prête à partir, son sac était fait. Il ne m'adressa ni un regard ni un mot avant de reprendre de la route. Il m'en avait coûté de tenir Tristan pendant tout le trajet du retour. Je lui en voulais comme je m'en voulais d'avoir cédé à nos pulsions sexuelles. Nous arrivâmes vers 3h30 à l'aéroport Charles de Gaulle. Je descendis du véhicule.

-" Je vais t'attendre ici pour te raccompagner." Me dit-il d'une voix dure.

-" C'est pas la peine, je vais prendre un Uber."

-"Cassie s'il te plait..."

-"Fiche moi la paix Tristan !"

Ma voix était sans appel.  Une expression de résignation passa sur son visage et il redémarra la moto avant de partir sans un mot. Les larmes menaçaient de couler de nouveau. Je pris une grande inspiration espérant que cela m'aiderait à  ravaler ma culpabilité et j'entrais dans l'aéroport. 

Si la raison commandait nos sentiments [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant