Chapitre XIV - Complication

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Une douce odeur de café vint me chatouiller les narines et me sortir de mon sommeil. Tristan déjà prêt venait de poser un plateau rempli de choses à déguster sur la table basse. Il vint ensuite s'asseoir à mes côté.

-"Salut belle endormie! Comment te sens tu aujourd'hui?"

-"Toujours mal à la tête, les anti douleurs ne doivent plus faire effet..."

-"Tiens."

Comme s'il avait lu dans mes pensée avant que je réponde, il m'avait tendu un médicament. Je me redressais et l'avalais aussitôt.

-"Quel est le programme docteur aujourd'hui ?"

Il commença à nous servir: Café pour lui et thé pour moi.

-" Et bien normalement tu devrais te reposer..." Je fis aussitôt la moue. "Mais le meilleur médecin de tout Paris estime que tu peux te balader si tu es sous bonne garde, je te propose donc d'aller flâner dans Paris".

Je lui sautai dessus pour l'embrasser sur la joue ce qui le prit au dépourvu et le fit basculer entièrement, me retrouvant sur lui. Lorsque je me rendis compte de la proximité entre nous, mon cœur accéléra et je me redressai aussitôt. Il me détailla de ses yeux verts pendant quelques seconde avant de prendre une expression plus sérieuse.

-"Cassie... si on se promène tu dois me promettre qu'au moindre signe de fatigue tu me le diras."

-"Oui." lançais je un de façon désinvolte.

-"C'est très sérieux!" Il avait froncé les sourcils. "Promets le moi".

-"Je te le promets".

*****

Après avoir dévoré mon petit déjeuné et m'être douché en vitesse, je fouillais dans mon sac de voyage à la recherche de quelque chose de décent à me mettre sur le dos. Fin octobre il faisait encore bon mais le temps avait tendance à se rafraîchir. Finalement j'avais réussie à dégoter un pull en laine bleue marine que j'assortie avec un jeans slim brut et une veste en cuir camelle.

Nous sommes sortis nous promener, flannant dans les rues de Paris. Après avoir fait une balade en bateau mouche sur la Seine, nous nous sommes arrêtés pour déjeuner dans un petit restaurant semi gastronomique. Nous avions ensuite contemplé la vitrine d'un magasin de jouet et Tristan s'était gentiment moqué de mon adoration pour un magnifique lapin en peluche qui semblait très doux au touché. Plus loin c'est une vitrine qui exposait des tableaux qui retint son attention. Tristan m'avait confié adorer passer des heures à contempler ce genre d'oeuvre d'art. J'avais appris à cette occasion qu'il se rendait régulièrement dans des vernissages. Enfin nous sommes passés sur le très connus pont des arts, celui où de nombreux couples attachent des cadenas pour laisser une trace de leur amour dans la ville. M'accoudant sur le garde fou où étaient accrochés tous les cadenas je contemplais le fleuve et les bateaux navigant dessus. Tristan se plaça à côté de moi.

-"C'est magnifique tu ne trouves pas?"

-"Oui très." Me répondit-il tout simplement.

Je baissais les yeux pour observer un des plus gros cadenas qui était attaché. Ce dernier était gravé.

-"Justine et Sébastien... Peut-être sont-ils toujours ensemble..."

-"Oui."

-"Imagine, si ça se trouve ils n'étaient que des ados lorsqu'ils l'ont posé et aujourd'hui ils sont peut être mariés avec trois enfants..."

Il arqua un sourcil, un sourire moqueur.

-"Trois?"

-"Trois, deux, huit! Peu importe! Je trouve cela beau d'imaginer un amour durer..."

Si la raison commandait nos sentiments [En Pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant