Parce que la solitude rend fou...

•• Chapitre 5 ••

• Antoine •

Après une soirée plutôt agitée, je ne pus me résoudre à partir de chez moi. Je n'arrivais pas à détacher le sourit de Sofia de mes pensées. En rentrant chez moi, je trouvai l'appartement vide, avec un mot écrit par ma mère sur la table de la cuisine.

Antoine,

J'ai emmené ton père en ville ce soir pour te laisser souffler un peu. Il y a des lasagnes dans le frigo pour toi. Je ne pense pas rentrer plus tard qu'onze heure alors profite de ce court moment pour réfléchir à ce que ton père t'as dit. S'il te plait range ce mot je ne voudrais pas avoir d'ennuis .... Je t'aime.

Maman.

Ce que mon père m'a dit ? Arrête les bars et viens travailler avec moi à l'agence et tout se passera bien pour toi. C'est en gros ce que m'a dit mon père. Il n'y a aucun risque que je mette un pied dans son agence. Le costume cravate à boire du café devant un écran d'ordinateur toute la journée non merci ! Effaçant mon père de mes pensées de pris le plat de lasagnes et les fit réchauffer. Puis, je me couchai, m'allongeant sur le dos, les mains derrière la tête pour repenser à toutes sortes de choses beaucoup plus plaisantes que mon père. Vers 22h30, j'entendis des clés tourner dans la serrure puis la porte s'ouvrir. Je les entendis chuchoter un moment puis je m'endormis un peu plus tard. Je me réveillai difficilement le lendemain matin. Je pris une douche froide, ou presque froide, puis alla déjeuner à la cuisine. Quelques minutes plus tard, je parti en cours. Arrivé devant le lycée, je me dirigeais vers le bâtiment où j'ai cours quand j'entendis quelqu'un m'appeler. Je me retournai et vit Sofia.

" Oh, attend, tu as bien dormi ou... Ce que je veux dire c'est est-ce que je dois m'attendre à ce que tu me cries dessus ? Dis-je en souriant.

Elle ria.

- Non ça va aujourd'hui je suis en forme ! Aucun risque que je crie.

- Ça marche. On mange ensemble ce midi ? Avec Emma et Alban bien sûr.

- Oui pourquoi pas. Dit- elle en souriant.

On a mangé tous les quatre durant les trois semaines qui suivirent. Je commençais à me lasser de l'ambiance bruyante de la cantine. Pour ce midi j'avais une idée derrière la tête mais il fallait que j'arrive devant la cantine avant les filles. Les cours ont été long, comme d'habitude. Quand l'heure de midi sonna, je me suis dépêché de sortir de cours. Le temps ne serait pas un problème puisque nous ne reprenions les cours qu'à 15h. Quand les trois sont arrivés, on a pris le bus de la ville en direction du Sud puis avons marché jusqu'au parc de la mairie dans lequel se trouver de nombreux petits kiosques qui vendent de la nourriture pas chère du tout. Emma, Alban et Sofia étaient étonnés mais paraissaient content de mon choix. On s'est dirigé vers un coin d'herbe à l'ombre des arbres. La température était plus que convenable pour un mois d'octobre, nous permettant d'enlever nos vestes pour s'assoir dessus.

• Sofia •

Cet Antoine est vraiment surprenant. Je n’aurais jamais deviné qu'il nous amènerait ici en plein mois d'octobre pour manger des hot-dog sur la pelouse entourés du chant des oiseaux. C'était vraiment agréable. Nous avons discuté un long moment en mangeant.

- J'irais bien me chercher une autre canette de coca, ça tente quelqu'un ? Demanda Emma en se levant pour aller chercher de la monnaie.

- Moi ! Dit Alban en sautant sur ses pieds, pour une fois qu'il fait beau et qu'on a du temps, autant en profiter à fond !

Après avoir attrapé son portefeuille, il a rejoint Emma qui était déjà sur le sentier et qui l'attendait en donnant des petits coups sur sa montre pour taquiner Alban.