•• Chapitre 15 ••

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• Sofia •
Quand je me suis réveillée de bonne heure lendemain matin, je n'avais envie que d'une chose : rester sous la couette. Je me levais finalement puis descendais dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuné. Dimitri et Capucine étaient déjà attablés devant leur chocolat chaud. Je fais le tours de la table pour dire bonjour à ma mère et attrape une tasse dans le placard. Lorsque je met l'eau pour mon thé à chauffer, je repense à la catastrophe d'Antoine et pousse un soupire. Je pris mon petit déjeuner pendant que ma mère nous faisait la conversation. Nous n'avions pas grand chose de prévu pour le weekend, juste un peu de shopping aujourd'hui pour l'anniversaire d'Alex et me trouver une tenue pour aller au récital d'Emma. Et pour le dimanche, juste une journée famille où je pourrais avancer sur mes devoirs.

Après plusieurs magasins j'ai enfin la tenue parfaite. Une robe rouge, arrivant au milieu du genou avec un léger décolleter devant qui n'est pas vulgaire et un ruban satiné sous la poitrine qui se noie dans le dos. Et nous avons presque terminé les préparatifs de décoration pour la fête d'anniversaire d'Alex qui aura lieu dans deux semaines. Nous rentrâmes ensuite à la maison, pour passer le reste de notre weekend au chaud.

Et nous revoilà lundi. Avec toujours les mêmes cours. Je n'ai pas pu voir Emma avant la sonnerie ce matin, alors je suis maintenant dans le froid pour l'attendre devant le réfectoire. Elle arrive en souriant et me prends dans ses bras.
- Ma pauvre chérie, me dit-elle l'air désolée.
- Pourquoi ? je demande be comprenant pas où elle voulait en venir.
- Ta vie sentimentale est entrain d'évoluer. Et pas forcément dans le bon sens si j'ai bien compris ce que tu m'as dit au téléphone l'autre soir.
- Aller arrête de raconter n'importe quoi et viens on va manger.
- Je ne dis pas n'importe quoi , me réplique-elle en avançant vers l'entrée.
On entrai dans la salle où nous avions l'habitude de manger, plateau à la main, quand j'aperçois Antoine, en compagnie de quelques-uns de ses amis et ....de Roxane, qui était appuyée contre lui. Elle ne devait pas manger avec eux, il n'y avait pas de plateau repas devant elle. Je reçu une décharge électrique dans tout le corps. J'étais comme coulée sur place, je n'arrivais plus à faire un seul pas. Je sentais juste cette sensation de brûlure dans la poitrine.
- Alors tu viens ? me demandait Emma tandis qu'elle s'asseyait à une table juste à côté.
- Eu... Oui.
Je sortais peu à peu de mes pensées et réalisait qu'Emma me regardais en souriant.
- Maintenant, ose me jurer que ça ne te fais rien.
- Sofia, je peux te parler cinq minutes ?
Antoine se tenait derrière moi.
- Non pas maintenant, je suis entrain de manger et je ne trouverais pas ça poli de laisser Emma toute seule, dis-je d'une traite en prenant soin de ne pas le regarder une seule fois dans les yeux.
Et ce fut la même chose à la pause de l'après-midi, et le lendemain matin, et à chaque fois qu'il me croisait je trouvais une nouvelle excuse pour ne pas lui parler. Je ne voulais pas entendre une histoire où il me dirait que Roxane et lui n'étaient pas en couple mais qu'ils étaient juste proche ou je ne sais qu'elle absurdité de ce genre.
Ce que je craignais, en réalité, ce n'était pas son histoire, mais c'était moi. Je craignais de ne pas savoir gérer mes émotions. Et plus je me tenais loin de lui, moins j'aurais de mal à les gérer. Mais il y a eu un moment ou je n'ai pas pu faire autrement. Quand je sortais de cours le vendredi suivant, il m'attendait devant ma salle. Je me dépêchait alors de sortir du bâtiment quand il je sentis une main attraper mon bras.
- Sofia écoute moi, je sais que tu ne veux pas parler de ça, et je ne suis pas là pour ça. Je suis ici pour te demander... Demain pour le concert d'Emma, je passe te prendre ?
- Je ne préférerais pas non.
- Je serais devant chez toi à 20 heures, je t'en prie Sofia ne dis pas non, je ne veux pas perdre ce qu'on a...
Ce qu'on a ! Non mais on a quoi au juste ? Je m'apprêtais à lui répondre non une nouvelle fois, quand je plongeais mon regard dans le sien. Et à cet instant je ne pu lui répondre que " d'accord ". Antoine me souriait légèrement.
- À demain alors.
Il m'a lâché le bras et
m'a embrassé sur la joue avant de partir.

- Maman, je peux te prendre ta veste noir ? criais-je en haut de des escaliers.
Ça faisait maintenant trois quart d'heure que je me préparais. Je n'avais jamais mis autant de temps. Ma mère a monté les escaliers pour me rejoindre.
- Viens avec moi.
Je la suivis dans sa chambre où elle me prêta sa veste. Elle a attrapé une mèche de mes cheveux qu'elle a ramené en arrière et l'a attaché avec une pince.
- Là, tu es parfaite mon petit cœur.
Je souris et la remerciait en la serrant dans mes bras. J'entendis qu'on frappais à la porte, j'ai alors descendu les escaliers et ouvert la porte.

• Antoine •

Lorsque j'ai frappé à sa porte ce soir, j'ai senti une décharge d'adrénaline monter en moi. Elle ne me parlait presque plus depuis une semaine et ça me manquais. Je voulais la retrouver.
J'entendis du bruit derrière la porte. J'ai baissé la tête, en regardant mes chaussures, plus nerveux que jamais. La porte s'ouvrit et j'ai instantanément relevé la tête. Sofia était devant moi, elle était magnifique. Ses yeux d'un superbe vert étaient mis en valeur par un maquillage léger et sa robe lui allait merveilleusement bien.
- On y va ? lui ai-je demandé timidement.
J'avais mon permis depuis maintenant quatre mois, j'avais donc pu prendre la voiture de ma mère pour nous emmener. Nous sommes arrivés en même temps que le père d'Emma qui a salué Sofia avant d'entrer dans le théâtre. Beaucoup de monde faisait déjà la queue. Quand dix minutes plus tard, on est entré dans la salle, beaucoup de gens étaient déjà installés. Nous avions de très bonnes places, vers l'avant-centre de la salle. Depuis que nous étions partit de chez elle, Sofia n'avait pas dit un mot. J'essayais donc de faire la conversation. Elle répondais à mes questions par des phrases de plus en plus longues. Au bout d'un certain temps, j'ai réussi à nous faire avoir une vraie conversation, comme celles que nous avions avant vendredi dernier.
Et puis, les lumières du publique se sont éteintes, lassant voir l'orchestre qui s'installait. Emma paraissait très concentrée. Et même si je ne raffolait pas de la musique classique, ce soir, j'étais complètement immergé dans le son qui sortait des instruments.

Toujours personne qui me donne de nouvelles ? Tempis, je vais devoir faire avec, mes ami(e)s ! J'avoue ne pas avoir relu ce chapitre, je vous laisse donc avec mes fautes d'orthographe, de frappe, et de correction automatique !
Des questions à me poser ?
Merci.
Love.

Parce que la solitude rend fou...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant