Partie 86.

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Omarion: Il ne vous arrivera rien, ni à vous ni à vos familles ! Donc vous partez ok ? Partez loin d'ici et ne revenez jamais. Vous faites comme si vous avez rien vu. Rien vécu.

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Moi : Partez dans la voiture les filles, je vous rejoins.

Au début, les deux n'ont pas réagis mais ensuite, elles sont parties en serrant la main d'Omarion.
Mes larmes sont montées toutes seules, j'osais même plus le regardait dans les yeux.

Moi : T'as pas le droit de dire ça, ça se fait pas. Pas après tout ce qu'on a vécu.

Omarion : Bon écoute, essaye jamais de me retrouver, jamais ! Tu ne me retrouveras pas, c'est bon c'est fini, t'es libre maintenant. Je te demande pardon pour tout le mal que je t'ai fait, tout, je te jure j'oublierais rien, ni toi oublie rien de tout ce que je t'ai fait, t'as vu comment je suis un connard ? Avec tout ce que je t'ai fait ? Maintenant part Brenda, dégage, va faire ta vie à Miami, mais reviens pas ici, oublie tout ! Si j'avais juste su que ça allait se passer comme ça entre nous deux, je t'aurais laissée chez toi depuis le début et t'aurais eu aucun problème.
Je pensais pas que ça allait se terminer comme ça non plus.

Je n'avais rien à dire, qu'est-ce qu'il voulait que je lui dise ? Mon cœur était juste détruit, ça m'a fait mal ce qu'il m'a dit.
Je pleurais en le regardant, sans bouger. Il m'a pris très fort dans ses bras, tellement fort que j'arrivais même plus à respirer, à mon tour j'ai passé mes bras derrière son dos et je l'ai resserré contre moi. Pour le remercier.

Omarion : Maintenant cours, tu pars, tu reviens plus ok Brenda ?! Merci pour tout en tout cas.

J'ai hoché la tête positivement. Je le regardais, je pleurais comme s'il venait de mourir or que ce n'était pas le cas, mais c'était tout autant horrible ! Il a collé son front au mien et il a pris ma main en entremêlant ses doigts avec les miens. Il a déposé tout doucement ses lèvres contre les miennes.
Était-ce un baiser d'adieu ?!

Omarion : Prend ça. Au cas où.

Il me donna une arme, je l'ai prise. Enzo il commençait à crier, à dire que ça allait être le bordel.

Omarion : Maintenant pars et ne reviens plus !! Plus du tout !

Il a couru jusqu'à Enzo et les autres et j'ai vu les Bleus arriver, ils étaient tous cagoulés, Omarion était en retrait, Enzo était tout devant, en train de s'embrouiller avec l'un des Bleus. J'ai remonté la pente et arrivée au bout j'ai pleuré encore plus fort que je pleurais avant, je suis redescendue, j'avais ce besoin permanent, ce besoin de voir de mes yeux ce qu'il allait se passer.
Dans mon champ de vision, il y avait Enzo, en train de se battre violemment avec un des bleus, personne n'agissait, Enzo sorti un couteau, qu'il a planté dans le corps de son ennemi, et c'est là que tout s'est passé rapidement.
Des coups de feu ont retenti, j'ai regardé Omarion, il est tombé par terre, il ne bougeait plus, et tout s'était passé tellement vite, mais quand j'ai vu ça, tout était au ralenti.
J'ai explosé en sanglots, je pleurais, j'ai commencé à courir vers lui mais quelqu'un m'a retenu violemment, très violemment.

Eva : ON DOIT PARTIR BRENDA !!!! VIENS !

Je me suis retourné ver selle, on a remonté la pente, et elle m'a monté dans la voiture.
Andrea à démarrer la voiture rapidement.

Moi : ILS LUI ONT TIRÉ DESSUS ! J'ai vu ... il était par ... par terre.

Elles aussi pleuraient, j'étais sous le choc, j'étais perdue, ma tête elle tournait, je voyais flou, j'avais envie de vomir. C'était un vide total, un monde où j'étais seule, sans personne qui m'entoure.
Si vous aviez tout ce que j'avais dans le cœur, c'était tellement lourd. Je ne parlais plus, aucun son sortait de ma bouche, je suffoquais.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 20, 2019 ⏰

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Histoire d'une fille tombée amoureuse de son kidnappeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant