Histoire d'une fille tombée amoureuse de son kidnappeur.

Partie 8.

Hein?? Il connaît mon père lui ? Comment ça se fait ? Et puis pourquoi il veut montrer ça à mon père ?

Il y avait tant de questions dans ma tête que j'ai cru qu'elle allait exploser.

Il sorti un flingue de son pantalon, le déposa près de lui et leva les yeux vers moi.

Omarion: Il m'a enlevé la seule personne qui me restait... 

Ensuite il prit l'arme et la pointa vers moi. 

Mon cœur battait tellement fort et vite que j'ai cru qu'il allait sortir de mon corps. Je fermai les yeux. Je savais que j'allais mourir. Et puis j'attendais 2 minutes, mais rien ! J'étais toujours là. J'ouvris alors un œil doucement et le vis à même pas 50 centimètres de moi.

Omarion: Je vais te faire souffrir avant que tu rendes âme. .. dit-il avec un sourire moqueur aux lèvres.

Moi: Et toi ?

Omarion: Quoi et moi ?

Moi: Tu t'appelles comment ?

Biensûr, je savais très bien comment il s'appelait mais je voulais faire genre que non.

Omarion: Tu n'as pas besoin de savoir... On n'est pas là pour faire connaissance... Me dis-t-il en commençant à sortir un couteau de sa poche.

Il n'allait pas me tuer non ! Il l'a dis-lui même alors je savais que je n'allais pas mourir maintenant mais que j'allais souffrir avant de rendre âme comme il a dit.

Il prit le couteau et commença à faire pression sur mes joues avec le côté qui ne coupe pas.

Il tenait fermement mon bras droit avec sa main gauche et il continuait de balader le couteau sur mon visage. Bien sûr ça ne me faisait pas mal jusque là, parce que ce n'était pas le côté tranchant mais je redoutais qu'il le fasse avec la partie tranchante. Je retenais mes sanglots par peur qu'il me fasse un truc grave. J'aurais tellement voulu voir sa tête ou même enlever moi-même sa cagoule. 

C'est stressant de ne pas voir la tête d'une personne qu'on aimerait tant voir ! Il était là en face de moi en position de force. Moi déjà j'étais attachée et en plus de ça, j'avais aucun moyen de mener la barque or que lui il n'était pas attaché et il avait des armes.Avec Kyle, c'était toujours moi qui décidais. Du moment que j'étais satisfaite, ça lui aller. Et d'ailleurs, ce n'était pas que avec Kyle, mais avec tous mes ex ! J'avais toujours été habitué à être draguée par les hommes, être traitée comme une princesse. Et là c'était différent.

Il descendit le couteau jusqu'à mon bras gauche là où je saignais beaucoup quand même. Il regarda mon bras fixement tandis que moi je regardais ses yeux. Il me fixa quelque secondes et moi aussi. Mes yeux descendirent ensuite vers sa bouche. Mmm je l'aurais croqué ! Mais là il me dégoutait à faire ça ! Ce mec je le connais même pas il renverse toute ma maison, me kidnappe moi et ma pote et maintenant il veut me faire souffrir ? Mais putain qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ! Moi qui disais que ma vie manquait d'action...J'allais être servie. Je ne pourrais plus me plaindre à moi-même de n'avoir rien vécu. Fin je pourrais plus me plaindre tout court parce que je serais plus de ce monde. 

JE LÂCHA UN GROS GÉMISSEMENT ! CET ENFOIRÉ M'A ENFONCÉ LA POINTE DU COUTEAU LA OÙ JE SAIGNAIS. Mes yeux se ferment instinctivement.

Moi: ESPÈCE D'ENFOIRÉ VA !! ... 

Je criais et pleurais en même temps. Je me débattais du mieux que je pouvais, mais rien à faire.

Omarion: FERME TA GUEULE SINON J'TE FAIS PIRE !!

Moi: Mais pourquoi tu fais ça ??! ... Je dis ça toujours en pleurant et en me débattant.

Je reniflais assez fort et je gémissais. Je savais qu'il pourrait allez plus loin. Ça se voit il a peur de rien. Il était trop mystérieux. Jamais il ne répondait à mes questions. Il était super silencieux... il ne parlait pas.

Toujours avec le couteau il descendit jusqu'à mon ventre et souleva légèrement mon maillot. Moi je le laissais faire, j'avais trop peur de me faire planter. Ses yeux étaient braqués sur mon ventre et moi aussi. Je voulais protéger mon ventre parce que c'est un point sensible chez moi.

Il lève ses yeux sur mon visage avec un sourire narcissique. 

Omarion: T'as peur ?

Je ne répondis pas directement. Faillait que ses paroles parviennent jusqu'à mon cerveau et dans la situation dans laquelle j'étais, je sais même pas si ça aller y parvenir. Devais- je dire oui ou non ?Bien sûr que j'avais peur, la question elle se pose même pas ! Je suis humaine non ? Dans ces cas-là on a tous peur ! Mais j'étais perdu... Je ne savais pas quoi répondre.

Moi: Non.

Je vis dans ses yeux de l'étonnement. Il ne s'attendait sûrement pas à ce que je réponde aussi froidement et aussi directement. Et il pensait sûrement que j'aillais dire oui ! Mais je ne sais pas malgré que j'avais peur le " non " est sorti tout seul. 

Un sourire se dessina sur ses lèvres. Mais pas un sourire du genre quand on est content. Ah non le genre de sourire au coin. Vous savez le sourire moqueur ? Bah voilà celui-là ! 

Omarion: Pourtant tu devrais.