Partie 77.

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Kelly: On est chez les Crips...

On entendait des pas qui s'approchaient de nous par derrière, des voix de mecs, des rires ... J'ai sérieusement commençait à flipper, encore pire qu'il y a 7 secondes.

...: Non mais je te jure, en plus genre la policière elle m'a regardé et après ...

La personne qui parlait nous vit derrière le petit muret, puis s'arrêta et regarda son pote, qui lui nous regarda toutes les trois. Et sur le coup j'ai pas trop compris, mais il a commencait à gueuler.

Mec 1 : OH LES GENS, IL Y A DE LA CHAIR ICI VENEZ !!

Mec 2 : HOUHOU, ALLEZ LES MECS LÀ VENEZ !!

On entendait des bruits de moto, des pas, des cris se rapprocher. Ohlala on est censées faire quoi là putain ? Ils étaient au moins 8 et ils arrivaient vers nous rapidement.

Kelly : COURREZ !

Elle commença à courir au sens opposé des mecs, sur le coup, je ne comprenais pas ce qu'il se passe mais une chose était sur : POUR SURVIVRE , IL FAUT COURIR.
Alors je courrais, sans regarder ce qu'il se passait, sans me retourner, tout ce brouillait dans ma tête mais je continuais à courir en suivant Kate. On rentra dans un grand bâtiment toute essoufflées.

Kelly : ANDREA T'ARRÊTE PAS !!

Andrea : Mais ils sont plus là!

Kelly : ILS VONT RENTRER DANS LE BÂTIMENT PUTAIN!

Moi : Faut se cacher !! Mais pas ensemble !

Andrea: Pourquoi pas ensemble ?!

Kelly : Non pas ensemble, t'as raison vaut mieux se séparer. Moi je monte à l'étage, toi Brenda tu vas à droite et Andrea à gauche, cachez-vous bien, ça va bien se passer !

Elle partit en courant, Andrea avait les larmes aux yeux, elle me prit dans ses bras et me dis de partir rapidement avant qu'ils rentrent. Mon sac me faisait un poids de plus à porter, la douleur de mon épaule gauche avait disparu et heureusement. Je ne savais même pas où je me trouvais mais c'était un long couloir, tout sombre, le bâtiment avait était abandonné mais il était dans un bon état quand même. C'était comme un ancien lycée. Je m'aventurais dans les couloirs froids et sombres de ce bâtiment, sans savoir où j'allais. Je passais devant les portes sans les ouvrir pour me cacher, parce que j'avais le pressentiment que j'allais me faire prendre rapidement. Grand moment de solitude, d'inquiétude.

... : ÇA NE SERT À RIEN DE VOUS CACHER MES BELLES.

Une grosse voix résonnait dans le couloir. Je voyais rien, à part plusieurs ombres qui se trouvaient à l'entrée. Je mis ma main sur ma bouche pour bloquer ma respiration. Même si j'étais tout au bout du couloir et eux à l'entrée, j'avais l'impression qu'ils entendraient le moindre bruit. Je ne bougeais plus, je mis ma main gauche sur le mur qui se trouvait derrière moi, ce n'était pas un mur mais une porte, je descendis ma main lentement vers la poignée et l'enclencha très doucement.

... : PUTAIN JE TE JURE ELLES ÉTAIENT LÀ !

... : Mais tu t'inventes des vies frère, c'est normal que tu vois des filles, ça fait tellement longtemps t'en a pas vu.

... : MDR, en prison t'étais devenu pédé ?

... : Ferme ta gueule, je te baise.

... : T'es sur elles étaient là ?!Elles sont rentrées ici ?

... : Mais oui wesh, j'ai vu putain !

J'ouvris la porte doucement et entra dedans en la refermant lentement. Un gros BOUM et un « putain » se font entendre dans le couloir. C'était la voix d'Andrea !!

Histoire d'une fille tombée amoureuse de son kidnappeur.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant